Les collections

Les collections présentées dans cette exposition sont des séries d’images issues de l’inventaire et assemblées à nouveau par des personnalités invitées. Ces « collectionneurs » nous offrent ainsi leur point de vue singulier sur ces territoires. Ils deviennent pour un temps les commissaires d’une vaste exposition photographique qui rassemble ces terrains d’enquête en nous proposant de les parcourir avec eux.

Sylvain Prudhomme

Romans

à propos

À propos de la collection

J’ai voulu rassembler ici des photos qui avaient à mes yeux cette particularité : être à elle seule des romans. Photos-romans, comme il y a des romans-photos, à ceci près que ces images-là n’illustrent rien, ne montrent nulle action en cours, ne renferment nulle anecdote – surtout pas d’anecdote.

Simplement elles attendent. Hospitalières. Ouvertes. Actives.

Images en attente de fiction. Qui sitôt contemplées enclenchent l’imagination, appellent la fable. Ce n’est pas quelque chose qui est déjà là, sous nos yeux, dans le cadre. C’est quelque chose qui va se passer, dans une seconde, dans un instant. Et la photo déjà le sait.

Je pense à ces graines capables de rester des décennies sans germer dans le désert, jusqu’au jour où quelques gouttes de pluie les réveillent. Je pense au nom donné par les botanistes à cette faculté : la dormance. Images douées de dormance. Images-mondes, pleines, grosses de possibles, vibrantes d’événements à venir.

Comme si aux trois dimensions de l’espace s’en ajoutait une autre, sorte de profondeur insituable qui aussitôt m’arrête et m’absorbe : quelque chose d’une réserve, d’un suspens avant le surgissement. Un potentiel de fiction partout affleurant. Roman en puissance, sur le point d’éclore.

Sylvain Prudhomme

Biographie à venir.

Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Suedwall, Marseille, 2017-2019
marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Rodéo
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Dormir
Chemin de Banon, printemps 2018
Saint-André, 2010
quai de la Joliette
siege social CMA-CGM
sans titre
A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
siege social CMA-CGM
brume, D70.
sans titre
Septembre.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Grégory, les calanques, 2009
gare maritime
Esplanade du Fort Saint Jean J4

Jean-Noël Consales

Agraire

à propos

À propos de la collection

Tous les manuels de géographie rurale l’affirment : les paysages agricoles méditerranéens ne peuvent s’envisager qu’au pluriel, au regard de leur grande diversité. En effet, en fonction des variations des caractéristiques physiques locales, mais aussi des différences d’interprétations que font les sociétés méditerranéennes de ces spécificités à travers le temps, les configurations spatiales liées à l’agriculture et à l’élevage changent fortement d’un territoire à l’autre, d’un finage à l’autre.

Quelle diversité agricole traduisent les paysages provençaux, bucco-rhodaniens ou métropolitains ? Par-delà les seuls héritages de la trilogie méditerranéenne (blé, vigne, olivier), se révèle  toute la richesse de faciès cultivés qui se déclinent non seulement en raison de facteurs naturels (pente, sols, microclimats, etc.), mais encore en raison de facteurs humains (irrigation, savoir-faire, organisations sociales, techniques, etc.). Les terroirs, qui résultent de la lecture plus ou moins séculaire que font les hommes et les femmes de la petite portion de croûte terrestre qu’ils habitent, donnent ainsi à voir des organisations spatiales subtiles entre l’ager (l’espace cultivé), le saltus (l’espace non-cultivé dédié à l’élevage) et la silva (l’espace des bois et des forêts).

Ces paysages traduisent également quelques invariants agricoles typiquement méditerranéens, parmi lesquels figurent notamment l’irrigation qui répond à la sécheresse du climat, ou les liens étroits qu’entretiennent les économies agraires avec les villes.

Il ne s’agit pas, toutefois, de considérer ces paysages agricoles de manière figée, au seul prisme de leur épaisseur historique. Il faut, au contraire, les apprécier de façon dynamique, c’est-à-dire les envisager comme des structures spatiales en perpétuelle évolution. A cet égard, il convient de mettre en évidence les grandes causes de mutations paysagères, au premier rang desquelles se présente l’urbanisation massive que subissent les territoires méditerranéens. Se posent alors la question de l’avenir de leurs agricultures, dans un contexte d’urgence environnementale et écologique. Sans doute que les multiples appropriations citoyennes de l’agriculture qui s’inventent jusqu’au cœur des villes (agricultures urbaines) dessinent des pistes de réponses possibles, éminemment porteuses d’espoir.

 

Jean-Noël Consales

Jean Noël Consalès est docteur en géographie et aménagement du territoire depuis 2004. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « les jardins familiaux dans l’arc méditerranéen : laboratoires territoriaux de l’agriculture urbaine ». Depuis 2005, il est maître de conférences en géographie, aménagement du territoire et urbanisme (Aix-Marseille Université/UMR TELEMMe). Ses travaux de recherches portent sur les relations ville/nature et sur la mobilisation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de paysage, à différentes échelles territoriales. Ils se fondent sur quatre champs : les sciences du paysage, la planification et l’urbanisme paysagers, l’agriculture urbaine et le jardinisme.

Jean Noël Consalès est l’auteur d’une cinquantaine de publications sur ces sujets. Il a participé à de nombreux programmes de recherches sur la nature en ville (trame verte et bleue ; agriculture urbaine ; sols urbains). Il co-dirige le parcours de Master « Projet de Paysage, Aménagement et Urbanisme » de l’IUAR (AMU).

L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet, situés sur l'emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Rhodanie, Tarascon, lieu dit
La Bouilladisse, 2010.
vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
La Bouilladisse, 2010.
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Nord, le Merlan. Le Canal de Marseille transporte l'eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Est, la Fourragère. Serres agricoles sur l'emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin

Bertrand Folléa

Paysages de lisière

à propos

À propos de la collection

En écologie, la lisière au plein sens du terme constitue un véritable espace d’interface, qui garantit la transition douce entre deux milieux. C’est un écotone : espace de transition écologique entre deux écosystèmes, avec ses conditions de milieu propres, avec des espèces végétales et animales également propres.

En urbanisme, la lisière urbaine est l’espace d’interface entre « ville » et « nature économique », en charge de gérer la relation et les échanges entre les deux, relation fondatrice de paysage. Elle constitue la transition entre l’espace urbanisé ou à urbaniser et l’espace agricole, forestier ou « naturel ». La lisière urbaine peut se matérialiser de multiples façons et à toutes les échelles, depuis la vision métropolitaine d’une agglomération inscrite dans un espaces naturel, jusqu’à la clôture du jardin s’ouvrant sur un espace agricole.

Elle peut se constituer progressivement en étant programmée dans les opérations d’urbanisme, concrétisant la limite d’urbanisation par son épaisseur. Elle peut être spécifiquement aménagée pour cela, participant ainsi de l’organisation du territoire. La lisière prend alors le plus souvent la forme d’un espace planté, accessible et appropriable pour les habitants : manière pour la ville ou le quartier de se tourner vers l’espace agricole ou de nature, de reconnaître tout simplement son existence et sa valeur.

Or, souvent, les espaces de relation entre les zonages de l’urbanisme et de l’aménagement (zone urbaine, zone agricole, zone naturelle) forment les angles morts des politiques publiques, révélateurs de leur sectorisation : entre grands ensembles et massifs ; lotissements et espaces agricoles, naturels ou forestiers ; zones d’activités et campagne agricole ; villes ou villages et littoral, cours d’eau ou zones humides ; espaces de loisirs et nature ; etc. La lisière, non reconnue en tant que telle, s’amenuise, donnant lieu à des situations problématiques pour les usagers des limites urbaines : oubli des connexions vers les espaces de nature environnants dans les nouveaux quartiers, disparition des terres agricoles au profit d’une urbanisation mal contrôlée, accroissement des risques liés aux incendies par la confrontation directe entre habitat et forêt, etc.

Le Projet de Paysage métropolitain a identifié dans de nombreuses démarches en cours ces secteurs d’interfaces comme une thématique récurrente et polymorphe devant être mise au service des objectifs de (re)qualification, restauration, préservation et valorisation du territoire. La Métropole Aix-Marseille Provence a missionné dans ce sens l’Agence Folléa-Gautier pour réaliser un Plan de paysage visant à réinterpréter ces espaces de lisières, comme une véritable interface d’échanges et de diversités.

Bertrand Folléa

Bertrand Folléa est, avec Claire Gautier, cofondateur et cogérant de l’agence Folléa-Gautier paysagistes urbanistes, Grand Prix National du Paysage en 2016.
Depuis 1991, l’agence Folléa-Gautier conçoit et met en oeuvre des projets d’aménagement en France métropolitaine, en outremer et à l’international : jardins, espaces publics, écoquartiers, renouvellement urbain, infrastructures, sites culturels et touristiques, espaces naturels, … Elle réalise également des études et projets d’urbanisme, de paysage et d’aménagement du territoire aux échelles régionales, départementales, intercommunales et communales : plans d’urbanisme et de paysage, documents d’urbanisme, atlas de paysage, … L’agence Folléa-Gautier considère le paysage comme la spécialité de la non spécialité : tel que perçu et vécu par les populations, il concerne en effet l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement. L’approche sensible, qui met l’humain au centre, est toujours privilégiée par l’agence dans ses processus d’étude, de conception et de mise en oeuvre.

Bertrand Folléa partage son temps entre les projets de l’agence Folléa-Gautier et l’enseignement (Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois/INSA CVL, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille). Il est également directeur de la chaire d’entreprise ‘Paysage et énergie’ à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille depuis 2015.

Site internet

DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Sans titre, de la série Aygalades
PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
La Bouilladisse, 2010.
Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
La Bouilladisse, 2010.
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Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
sans titre, PNR des Alpilles
Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Plan d'Aou, 2000
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Pratiquer le risque

Zoé Hagel

Raconter d’autres histoires

à propos

À propos de la collection

La possibilité d’un monde commun exige de nous éloigner de ce que l’on considère comme évident et qui nous exonère trop facilement de nous interroger sur ce, celles et ceux qui se trouvent exclus par ces apparences d’incontestabilité et d’inéluctabilité. Les injustices embarquées écrasent en effet la pluralité de ce qui nous constitue en tant que vivants, de même qu’elles occultent la diversité de nos appartenances et interdépendances, réduisant ce faisant la diversité de nos possibles devenirs.

Il s’agit en ce sens de réapprendre à être sensible au fait qu’habiter « c’est toujours cohabiter » (Morizot) et de cesser par là-même de refuser aux « autres que soi », humains comme « non-humains », le statut d’habitant (Ferdinand, Morizot). Faire face à la mise en danger continuelle du vivant suppose donc de transformer le champ de nos attentions et nos manières de faire importer. Cela nécessite d’apprendre à déhiérarchiser pour laisser émerger de nouvelles questions et parvenir à ne plus séparer mais au contraire penser et rencontrer « des êtres toujours-déjà mélangés, attachés » (Hache 2011).

Nous avons dès lors besoin d’élargir nos facultés à écouter, regarder, mais aussi nous laisser toucher par nos milieux et les raconter. Les photographies exposées s’offrent ici comme des prises concrètes, véritables voies ouvertes sur des possibilités de lire autrement les présences qui à la fois nous accompagnent et nous constituent. Expériences sensibles de nos milieux, elles nous mettent en capacité d’autres récits, où l’autre n’est pas forcément celui ou celle voire même ce que l’on croit. Réinterrogeant nos modes d’habiter par ce qu’ils nous font concrètement, à travers ce qu’ils engendrent, mettent en relations et génèrent, ces œuvres redonnent de l’épaisseur à ce qui nous fait vivre. Dépliant nos communautés, elles organisent la possibilité de futures rencontres.

Ce sont dès lors notre pouvoir d’agir et nos conditions mêmes d’êtres vivants qu’elles intensifient.

Zoé Hagel

Zoé Hagel est Maître de Conférence à l’université d’Aix-Marseille. Son cheminement de l’écologie scientifique à l’urbanisme s’ancre dans la nécessité de déhiérarchiser nos regards sur l’existant et le désir de déplier nos manières de vivre et d’habiter. Faisant place aux dimensions sensibles et vécues, ses approches interrogent la fabrique urbaine au prisme de ce que les milieux urbains nous font concrètement, à travers ce mais aussi celles et ceux qu’ils mettent en relations.

Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
sans titre, PNR des Alpilles
Port autonome, 2000
quai de la Joliette
Port autonome, 2000
Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Suedwall, Marseille, 2017-2019
Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011

Véronique Mure

Habiter à plusieurs peuples sur le même sol

à propos

À propos de la collection

Je fais impudemment mien ce titre d’un article du sociologue Antoine Hennion1 posant une question : Comment co-habiter, égaux et différents ?

C’est cette question que je voudrais prolonger ici. Comment habiter en arbre dans le monde des hommes ?

Les données scientifiques ne manquent pas. Nous le savons, les arbres ne vivent jamais seuls, ils ont besoin de faire société. Nous savons aussi, au moins inconsciemment, que nous sommes intimement liés aux arbres, et plus généralement au règne végétal. Nous, genre humain, ne poursuivrons pas le voyage sans eux, sans leur présence bienveillante et salvatrice. Dans l’antiquité déjà, le platane d’Orient (Platanus orientalis), père de notre platane hybride, était planté dans l’espace public. Pline l’ancien, au 1er siècle, en témoigne.

Mais qui ne s’étonnera à juste titre qu’on fasse venir d’un monde étranger un arbre, uniquement pour son ombrage ? (…) Cela se passait vers l’époque de la prise de Rome (an de Rome 364 – IVe siècle avant notre ère). Depuis, cet arbre est devenu dans une telle estime, qu’on le nourrit en l’arrosant de vin pur.2

Nous devons cependant prendre acte de la façon dont nous accueillons aujourd’hui le règne végétal dans la ville, et plus précisément dans les aménagements produits par nos sociétés carbonées, noyées dans le bitume. Nous avons perdu le lien, l’estime. Pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, nous devons prendre acte de l’appauvrissement de la relation que nous tissons avec le monde vivant. (…) on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas vraiment (…) ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun.3

  1. Hennion, A., Habiter à plusieurs peuples sur le même sol, Actes du colloque « Brassages planétaires, jardiner le monde avec Gilles Clément » Ed. Hermann, 2020.
  2. Pline l’ancien, Naturalis historia, 1er siècle.
  3. Morizot, B., Il faut politiser l’émerveillement. Itw par Nicolas Truong, Le Monde – 04 août 2020

Véronique Mure

Botaniste et ingénieur en agronomie tropicale, Véronique Mure défend depuis 30 ans la place des arbres dans les villes, les jardins et les paysages méditerranéens.

Une grande partie de son parcours professionnel s’est fait dans le domaine public où elle s’est attachée, entre autre, à préserver et valoriser les paysages qui font l’identité de ces territoires.

Elle exerce aujourd’hui une activité indépendante d’expertise et conseil en botanique. Crée en 2010, Botanique-Jardins-Paysage, basé à Nîmes, est spécialisé dans l’étude de la flore, en particulier méditerranéenne, et de ses liens avec les paysages d’un point de vue naturaliste, historique ou prospectif. Que ce soit dans ses missions d’analyse, de conseils ou d’interprétation Véronique Mure œuvre pour donner toute sa place au vivant dans les projets. C’est une conviction qu’elle aime partager et transmettre, qui l’a amené à publier plusieurs ouvrages et à enseigner la botanique à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles site de Marseille, ainsi qu’à l’université du temps libre de Nîmes.

Site internet

Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Notre-Dame de la Garde, 2000
Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Port autonome, 2001
Estaque, 2000
Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
paysage urbain, documentaire
Sans titre, de la série Aygalades
Sans titre, de la série Aygalades
Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Pratiquer le risque
sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016
Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
An apartment building in Marseille, France in 2018.
Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Club de Kanoe
Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013

Les séries

Les photographies rassemblées par cet inventaire sont issues de travaux d’enquêtes réalisés depuis les années 1980 dans l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône. Chaque série d’images est présentée par son auteur, renseignée par lui et accompagnée des informations et des documents qui permettent de comprendre la nature de l’enquête et le contexte de la commande. Les séries sont exposées ici les unes en regard des autres et dressent ainsi le portrait complexe et kaléidoscopique d’un territoire métropolitain.

Brigitte Bauer

Le territoire du bord

à propos

À propos de la série

Résidence au Centre d’Arts Plastiques Fernand Léger, Port-de-Bouc, avril 2016, à l’occasion des 150 ans de la ville. Exposition à l’ancienne Halle à Marée, du 9 juillet au 9 septembre 2016. La ville m’est d’abord apparue par ses coupures et séparations : autoroute, canal, chemin de fer. Et puis une continuité s’est déployée. Ici, la mer semble border la ville comme on dit d’un lit qu’il est bordé. Traverser le centre et inévitablement retrouver l’eau au bout du chemin : le canal, la mer, le chenal. Lors de ces journées de printemps, le temps de la résidence, la présence humaine se faisait encore très discrète. Sur les plages, davantage de silhouettes traversantes que de corps allongés, sur les chemins du bord, seulement les allers et retours à heure fixe des promeneurs de chiens. Même sur le grand terrain de jeu, les rares enfants semblaient en retrait, comme en attente d’un signal de départ qui ne venait pas. C’est alors l’architecture qui s’est imposée au premier plan : la copie d’un célèbre pont, des blocs d’immeubles tout en blanc comme pour signaler la présence de la ville aux pétroliers ancrés au large, une cabane prise dans ses filets, et ailleurs, dans le chenal, ces architectures industrielles un peu ou beaucoup sur le déclin, reliées entre elles par un chapelet de pêcheurs alignés au bord de l’eau.

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7026-28), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6843-44), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7149-52), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6814-15), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6771-73), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7090-914), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7459), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7403-05), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7261-62), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7143-45), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7068-70), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6535-37), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6549-514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6559-60), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6553-55), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016

Emmanuel Pinard

Marseille

à propos

À propos de la série

En 2001, l’établissement public Euroméditerranée initiait, en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Marseille, une commande photographique destinée à rendre compte des mutations du territoire dont il a la charge. Le secteur concerné, situé au nord du Vieux port, représente une superficie de 300 hectares dont le réaménagement est prétexte à repenser toute la relation que Marseille entretient avec son port. Emmanuel Pinard photographie généralement la substance urbaine des périphéries métropolitaines : le grand espace ouvert, qualifié par les seuls usages dont il est le support, et dénué de toute ambition symbolique. On a coutume d’opposer ce type d’environnement – considéré comme étant dénué de valeur, et chaotique – à l’espace urbain traditionnel du centre – regardé, au contraire, comme porteur de valeurs d’ordre, de hiérarchie et, symboliquement, de représentation de la communauté. Chacune des images produites par Emmanuel Pinard dans le cadre de la commande Euroméditerranée est comme une goutte d’acide déposée sur le vieux consensus de la supériorité du centre sur la périphérie : elle le dissout et donne à voir, en-dessous, l’image d’une ville dans laquelle les éléments d’échelle métropolitaine, tels que les viaducs autoroutiers ou les installations portuaires, cohabitent avec évidence et légèreté avec les éléments d’échelle locale et quotidienne. Dans cet environnement hétérogène, les buvettes s’abritent à l’ombre des piles d’autoroutes, une végétation à demi sauvage s’immisce entre les constructions, les bateaux blancs, plus grands que les bâtiments des quais, font la navette entre les deux rives de la Méditerranée, au-delà de la Digue du Large. La Digue du Large, à partir de laquelle Emmanuel Pinard a photographié la façade de Marseille sous la forme d’un fascinant polyptique de sept pièces et de plus de 8 mètres de long, installation monumentale, à l’image de ce front de mer portuaire et urbain, et qui oblige le spectateur désireux de voir l’ensemble à reproduire le mouvement du photographe marchant sur la digue. Digue du Large d’où, se retournant vers la mer, Emmanuel Pinard a photographié l’horizon, comme il l’a si souvent fait dans ses paysages périphériques. Cet horizon marin n’est pas une simple ligne séparant le ciel de la mer : il est comme incurvé – et, par là même construit – par la présence, à chacune de ses extrémité, de lambeaux de terres émergées. Au premier plan, des blocs de béton signifient l’artificialité de ce paysage habité et, en conséquence, sa dimension culturelle. Un horizon construit, un premier plan de matière, et un propos sur le territoire photographié : là comme à Chelles, à Créteil, à Montesson ou à Brasilia, un même regard, une même capacité d’analyse et un même mystère, pour dire que la photographie documentaire est un engagement artistique qui se situe bien au-delà de l’objectivité.

  • Année•s : 2002-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication, Ville de Marseille
  • © Emmanuel Pinard / Adagp, Paris, 2020

Emmanuel Pinard

Emmanuel Pinard est né le 17 octobre 1962 à Ham (60), et décédé le 6 septembre 2014 à Aulnay-sous-Bois (93).

Autodidacte, il s’oriente vers la photographie à l’âge de 18 ans. Son travail vise avant tout à donner à lire la structure profonde des paysages qu’il photographie.

« J’ai tenté de représenter ces espaces ordinaires en me concentrant sur l’épaisseur naturelle des choses, afin d’éviter toute échappée dans une représentation poétique du merveilleux de la vie quotidienne, sans association inconsciente même si ce qui motive le choix de cette photographie plutôt qu’une autre reste mystérieux. L’image n’est pas composée, elle s’impose comme un tout, comme une évidence. Elle s’impose par la force de sa généralité, au risque d’un certain formalisme. » Emmanuel Pinard

 

Son œuvre est jalonnée de nombreuses expositions personnelles et collectives, de bourses et d’éditions. L’enseignement occupe une place importante dans son parcours. Sa première expérience d’enseignement a lieu lors de son séjour à Brasilia dans le cadre de la Villa Médicis hors-les-murs. Il intervient ensuite à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marne-La-Vallée, de Normandie et de Marseille. A partir de 2010, il est Maître assistant titulaire en Arts Plastiques et Visuels à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais.

Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Résidence du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Gare d'Arenc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J4
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai de la Tourette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A55
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Avenue du Général Leclerc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Belle Vue
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du Large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Ozanam
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Racati
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Peyssonnel
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Urbain
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Cap Pinede
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J1
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Antoine Zattara
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Pautrier
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Danielle Casanova
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Dunkerque
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A7
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Bidha
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Saint Cassien
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard d'Antoine
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai des Anglais
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honoré d'Urfe
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Levat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue du 141 Ria
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honnorat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue de Turenne
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde

Lucien Ayer

Là où le feu

à propos

À propos de la série

Il y a environ 10000 ans, le dessèchement de l’ancien delta de la Durance a donné naissance à la région des Coussouls, située entre Arles et Fos-sur-Mer. Ce territoire se caractérise par le charriage de galets et la formation d’une sédimentation minérale qui empêche la croissance des plantes. Il est considéré comme une steppe en raison de sa faune et de sa flore spécifiques.

Visuellement pauvre, ce territoire est composé par des éléments qui échappent à la vue, tels que le passage de pipelines en son sol ou encore des zones militaires interdites d’accès. Ce sont les bergeries qui forment le relief de ce territoire plat et aride dans ce lieu aux enjeux majeurs tant à l’échelle nationale qu’à l’internationale. La série photographique explore ainsi ce territoire en utilisant l’analogie du feu.

  • Année•s : 2022
  • Commune•s : Plaine de la Crau
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Lucien Ayer

Lucien Ayer

Diplômé de l’École Nationale Supérieure de la photographie d’Arles, Lucien Ayer se consacre à la photographie documentaire contemporaine. Son travail explore la manière dont les espaces sont habités à travers le médium photographique. Il met en relation l’architecture vernaculaire et son environnement. Il accorde une grande importance à l’évolution des milieux dans lesquels il réalise ses séries, qu’ils soient urbains ou ruraux, et cherche à documenter les enjeux qui les caractérisent.

Site internet

Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.

Sylvain Maestraggi

Autour d’Aix-en-Provence

à propos

À propos de la série

« Cette série est une exploration des territoires et des paysages des environs d’Aix-en-Provence. Elle est guidée par la volonté de revoir les lieux où j’ai passé mon enfance et dont je m’étais éloigné. Ayant grandi dans les lotissements de la périphérie d’Aix-en-Provence, j’ai évolué parmi des paysages de campagne (champs de blé, maïs, vignes du plateau de Puyricard) et certains sites naturels (le massif de la Sainte-Victoire) tout en menant une vie urbaine, rythmée par les déplacements en bus, en voiture et à vélo. Si les souvenirs d’enfance ont servi d’amorce à cette série, il ne s’agit pas d’une simple « autobiographie photographique », mais plutôt de la relecture d’un paysage connu, ou que je crois connaître, une sorte de re-connaissance qui intègre des éléments dont je n’avais pas conscience autrefois, qu’ils fussent inaccessibles, occultés ou diffus. Le paysage d’Aix-en-Provence est dominé par l’horizon de la montagne Sainte-Victoire, peinte par Paul Cézanne. Ce paysage a d’emblée une dimension pittoresque, soutenue par les signes distinctifs de la campagne provençale (paysages agraires, pins, cyprès, collines). Lors de mes explorations, j’ai cherché à intégrer à ce décor certains aspects concrets de son occupation ainsi que les mutations qu’il subit malgré son allure immémoriale. Il s’agit de questionner l’unité et l’identité de ce territoire que semble garantir l’horizon de la Sainte-Victoire. Cette série est en cours, la sélection présentée a été faite pour l’Inventaire. » Sylvain Maestraggi

  • Année•s : 2012-2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Maestraggi

Sylvain Maestraggi

Philosophe de formation, Sylvain Maestraggi pratique la photographie depuis la fin des années 1990. Cette pratique s’est progressivement orientée vers une expérience du paysage traversée par des références historiques, biographiques et littéraires. Au début des années 2000, il collabore avec le photographe Laurent Malone et la conservatrice du patrimoine Christine Breton à l’organisation de marches publiques dans les quartiers Nord de Marseille. De ces explorations naîtra son premier livre de photographies : « Marseille, fragments d’une ville » (2013) ainsi que le film « Histoire nées de la solitude » (2009). En 2014, il publie un deuxième livre de photographies construit autour de la figure de Lenz, personnage errant de Georg Büchner : « Waldersbach ». Jean-Christophe Bailly signe la postface de ce livre, qui sera présenté au Fotobook Festival de Kassel. En 2013, il renoue avec l’exploration urbaine en participant au projet Caravan sur le GR2013 (Bureau des Guides, Radio Grenouille), puis il collabore régulièrement avec le Voyage métropolitain en Île-de-France. En 2017-2018, il participe aux repérages du Sentier métropolitain du Grand Paris. Ces dernières années, il s’est intéressé aux paysages d’Aix-en-Provence et du nord de l’étang de Berre, où il a passé son enfance, ainsi qu’aux villes d’Athènes et Thessalonique. Il est également l’auteur, avec Christine Breton, d’un essai sur les voyages de Walter Benjamin à Marseille.

Site internet

Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La Sainte-Victoire vue depuis Bibémus, hiver 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Doudonne, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Fondation Vasarely, printemps 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Lauriers-roses, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Avenue de la Brédasque, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Pierre-de-Feu, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La vallée de l’Arc, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Maison de ferrailleurs, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Banon, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Portail Cézanne, avenue Paul-Cézanne, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Vue depuis l’oppidum d’Entremont, printemps 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, vers Célony, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Ancienne route des Alpes, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Les Pinchinats, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Allée du château de la Rostolanne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2020

Thibaut Cuisset

Nulle part ailleurs, La Bouilladisse

à propos

À propos de la série

« La commune de La Bouilladisse, au cœur de la Provence, est un grand territoire ouvert et habité essentiellement le long d’un axe de circulation et autour de petits hameaux périphériques. Elle possède de grands paysages préservés de grande qualité souvent méconnus.

La mission de la commune est de gérer ce patrimoine en conciliant protection de l’environnement et développement local. Dans le cadre du centenaire de sa constitution, elle a décidé de mettre en place une procédure de commande photographique. Le but principal est d’engager la collectivité dans la durée sur une politique de valorisation des différentes disciplines artistiques contemporaines et de les rendre accessibles au plus grand nombre.

Par cette commande photographique, elle veut également se doter d’un outil pour valoriser ses espaces qui montre la réalité d’un village, à savoir celle d’un territoire habité avec un environnement naturel et remarquable.

Le regard expert et extérieur d’un photographe permet de témoigner et de questionner ces espaces, sous une forme décalée, curieuse et contemporaine. Celui-ci interroge indirectement l’histoire de la commune, ses contradictions, sa géographie… Son travail offre un pré-diagnostic qui favorise les vues croisées sur la ville pour mieux se l’approprier et mieux la partager. Il devient également un formidable outil pour faire connaître notre village.

Le choix de Thibaut Cuisset s’est vite imposé à nous comme une évidence. Son travail s’attache aux grands paysages qu’il aborde de façon intimiste.

Ce fut d’abord une rencontre avec un homme généreux, patient et curieux. Il est venu chez nous à plusieurs reprises pour capter les différentes lumières et saisir la nature selon les saisons. Il a arpenté tous les chemins, gravi toutes nos collines. L’apparition des premières épreuves fut un enchantement. Face à ces images, on ne cherche pas à reconnaître un lieu, on le redécouvre, plus dense, plus riche, plus profond. Les traces de la présence humaine sont souvent présentes mais toujours sous l’autorité de la nature. Cette nature va bien au-delà du territoire de la commune. De la Sainte-Victoire à la Sainte-Baume, les vallons et collines se succèdent pour mieux nous envelopper, mieux nous protéger. Le parcours que nous propose Thibaut Cuisset est composé de morceaux choisis par lui, sans contrainte de notre part. Il ne s’entend pas comme un inventaire exhaustif mais tout simplement comme une succession de tableaux où le territoire se révèle dans sa profondeur, sa singularité et sa vérité. »

André Jullien, Maire de la Bouilladisse – Extrait de l’ouvrage Nulle part ailleurs, La Bouilladisse, CUISSET Thibaut, BAILLY Jean-Christophe, Ed. Images en manœuvres.

  • Année•s : 2010
  • Commune•s : La Bouilladisse
  • Commanditaire•s : Ville de La Bouilladisse
  • © Thibaut Cuisset / Adagp, Paris, 2020.

Thibaut Cuisset

Né en 1958 à Maubeuge, décédé en 2017 à Paris.

Ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome(1992-1993) et de la villa Kujoyama à Kyoto (1997), Thibaut Cuisset s’est consacré, depuis les années 80, à la photographie de paysage à travers le monde, de la Namibie au Japon, en passant par le Venezuela, la Syrie et la France (Corse, Bretagne, Val de Loire, Normandie, Hérault…).

Thibaut Cuisset est le lauréat du prix de photographie 2009 de l’Académie des Beaux-Arts pour son projet sur la campagne française.

Son travail a notamment été montré en 2017 lors de l’importante exposition ‘Paysage français : une aventure photographique (1984-2017)’ réunissant une centaine de photographes iconiques à la Bibliothèque nationale de France, et lors du festival Images Singulières de Sète ; en 2014 à l’Hôtel Fontfreyde – Centre Photographique à Clermont-Ferrand ; ou encore à Arles en 2013. En 2015, il fut lauréat du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles.

Son œuvre, d’une très grande richesse, a été l’objet de nombreuses acquisitions dans des collections privées et publiques telles que le Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou, la Maison Européenne de la Photographie, la Société Générale ou le Musée Carnavalet à Paris.

« Le travail photographique de Thibaut Cuisset se déploie par campagnes successives et, à chaque fois, un pays différent fait l’objet de la série. Dans ces campagnes généralement assez longues où le repérage se dilue peu à peu dans la prise, aucune place n’est laissée à l’improvisation ou à l’accidentel et d’autant moins que nous sommes avec elles aux antipodes du reportage : un pays n’est pas le terrain d’une actualité qu’il faudrait couvrir, ni celui d’un réseau d’indices qu’il faudrait capter, mais un ensemble de paysages où le type se révèle lentement, à travers des scènes fixes qui sont comme autant de cachettes. La Turquie, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Islande, les pays de Loire, et j’en oublie, ont été ainsi visités et prospectés. » Extrait de « L’étendue de l’instant » par Jean-Christophe Bailly

Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.

Brigitte Bauer

Montagne Sainte-Victoire

à propos

À propos de la série

« La montagne des tableaux de paysages. Depuis longtemps j’ai été intriguée par la présence quasiment constante de montagnes au fond des tableaux de paysages dits classiques. Que ce soit dans les tableaux de Nicolas Poussin ou dans ceux de Claude le Lorrain, Philippe de Champaigne, Jacob van Ruysdaël, Pierre Patel, De Dominiquin et bien d’autres encore, c’est en fait une seule montagne, une certaine forme surgissant de l’horizon qui revient sans cesse. Je sais que la présence de ces sommets lointains peut s’expliquer par des raisons symboliques ou par les besoins de la composition, j’ai beau savoir que cette montagne-type fait partie du répertoire usuel des éléments de paysage, et ce depuis toujours, elle me paraît pourtant être plus que cela.C’est à partir de la montagne du fond que semble se construire le paysage, c’est sur elle que finit toujours par venir le regard. Elle est à la fois point de départ et point d’arrivée. Sa constance et ses variations me sont devenues familières, nécessaires même.Ici, la montagne s’appelle Sainte-Victoire. Ce lieu, quoique chargé comme aucun autre de références picturales et littéraires, est résolument charmeur (comme on dit d’un magicien qu’il exerce un charme). Ce massif calcaire surgissant de la plaine, ces couleurs constamment changeantes, ces chemins qui invitent à la déambulation et en même temps nous tiennent à distance … Comment en parler, puisque tous les qualificatifs appliqués à ce lieu sont devenus tellement banals ? Pourtant, il est difficile de ne pas succomber au charme, et il est impossible de tout voir, de tout saisir en une seule fois, en une seule image. D’emblée, l’idée d’une série d’images s’impose, car l’émerveillement demande à être renouvelé, il me faut retourner sur ce lieu, souvent, pour regarder et essayer de comprendre pourquoi je reste sous le charme. Car il est vrai aussi que parfois l’emprise de la montagne devient trop forte, elle me pèse et elle m’agace, je n’ai plus prise et il n’y a plus d’images, alors je m’éloigne. Et puis j’y retourne. Au fur et à mesure que la quantité d’images augmente, la multiplicité des points de vue, les changements de saison et les variations de lumière font de cette montagne un paysage dont on ne peut faire le tour, dont on ne peut épuiser la diversité. Photographier la Sainte-Victoire – qui finalement se dérobe et reste inaccessible – c’est décliner à l’infini les indispensables questions de l’image : forme, couleur, lumière, construction… J’avais juste voulu photographier une montagne, et c’est devenu un véritable apprentissage des choses du paysage. Le charme de la Sainte-Victoire tiendrait-il dans le fait qu’elle serait toutes les montagnes – serait-ce finalement elle, la montagne du fond des tableaux de paysages ? » Brigitte Bauer, Mai 1999. Publié dans l’ouvrage « Montagne Sainte-Victoire », éd. IEME, Marseille 1999).

  • Année•s : 1992-1994
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (15-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (23-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (24-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (30-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (33-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (40-12), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (43-10), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (45-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (50-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (31-04), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (44-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94

Sylvain Maestraggi

Suite départementale

à propos

À propos de la série

« Cette série est née du désir de sortir des limites de Marseille pour explorer un nouveau terrain photographique à l’issue de mon livre « Marseille, fragments d’une ville » (L’Astrée rugueuse, 2013). Il s’agit d’une exploration des abords de la route de Berre (la départementale 10) qui relie Aix-en-Provence à Saint-Chamas, au nord de l’étang de Berre. Cet itinéraire, je l’ai régulièrement emprunté durant mon enfance pour me rendre chez mes grands-parents. À force de passages, les paysages observés depuis l’arrière de la voiture se sont inscrits dans ma mémoire en un long rêve éveillé. À la manière de l’artiste américain Robert Smithson, dans son récit « Une visite des monuments de Passaic » (Artforum, 1967), j’ai voulu revoir ces lieux pour en éclaircir la signification. Je me suis intéressé à la dimension de décor des sites traversés, à l’ambivalence de la dimension « classique » du grand paysage et de la dimension fonctionnelle, voire dysfonctionnelle, des abords immédiats de la route : zones naturelles, talus, mise en scène autoroutière, zones résidentielles, zones agricoles, monuments de l’Antiquité et des Trente Glorieuses. Une première série d’images a été présentée dans l’exposition « Le paysage dans la photographie, un état des lieux » (commissariat : Camille Fallet) à l’Artothèque de Miramas en 2014, accompagnée de textes écrits à l’issue des explorations. Cette série a été revue pour l’Inventaire. Les communes traversées sont successivement : Ventabren, Coudoux, La Fare-les-Oliviers, Lançon-de-Provence et Saint-Chamas. Restée sous forme d’esquisse, « Suite départementale » a évolué vers une exploration plus large du nord de l’étang de Berre et de la plaine de l’Arc, détachée de la référence biographique. » Sylvain Maestraggi

  • Année•s : 2012-2014
  • Commune•s : Coudoux, Étang de Berre, La Fare-les-Oliviers, Lançon-Provence, Saint-Chamas, Ventabren
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Maestraggi

Sylvain Maestraggi

Philosophe de formation, Sylvain Maestraggi pratique la photographie depuis la fin des années 1990. Cette pratique s’est progressivement orientée vers une expérience du paysage traversée par des références historiques, biographiques et littéraires. Au début des années 2000, il collabore avec le photographe Laurent Malone et la conservatrice du patrimoine Christine Breton à l’organisation de marches publiques dans les quartiers Nord de Marseille. De ces explorations naîtra son premier livre de photographies : « Marseille, fragments d’une ville » (2013) ainsi que le film « Histoire nées de la solitude » (2009). En 2014, il publie un deuxième livre de photographies construit autour de la figure de Lenz, personnage errant de Georg Büchner : « Waldersbach ». Jean-Christophe Bailly signe la postface de ce livre, qui sera présenté au Fotobook Festival de Kassel. En 2013, il renoue avec l’exploration urbaine en participant au projet Caravan sur le GR2013 (Bureau des Guides, Radio Grenouille), puis il collabore régulièrement avec le Voyage métropolitain en Île-de-France. En 2017-2018, il participe aux repérages du Sentier métropolitain du Grand Paris. Ces dernières années, il s’est intéressé aux paysages d’Aix-en-Provence et du nord de l’étang de Berre, où il a passé son enfance, ainsi qu’aux villes d’Athènes et Thessalonique. Il est également l’auteur, avec Christine Breton, d’un essai sur les voyages de Walter Benjamin à Marseille.

Site internet

Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Marchand de piscines, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Marchand de piscines, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Viaduc de la LGV Méditerranée, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Viaduc de la LGV Méditerranée, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, colline Sainte-Propice, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Le Mauribas, vallée de l’Arc, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Garrigue, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pont sur l’échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Vallée de l'Arc, route de Berre, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pension canine, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Escalier, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Portail, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Lotissement, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Entrée de ville, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Figuiers de Barbarie, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Enseigne de photographe, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Route de Berre, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Château de la Beaumetane, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Les Baïsses, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Château de la Beaumetane, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare, Lançon-de-Provence, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Route de Berre-l'Étang, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chemin privé, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Clôture, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Enseigne de restaurant, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Village EDF, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Village EDF, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Centrale hydroélectrique, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Centrale hydroélectrique, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Étang de Berre, Saint-Chamas, 2014
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bâtiment abandonné, Petite Camargue, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bâtiment abandonné, Petite Camargue, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pont Flavien, Saint-Chamas, 2012

Monique Deregibus

Hotel Europa

à propos

À propos de la série

Ce corpus d’images réalisé à partir de la Ville de Marseille (2000-2003) n’est pas une commande mais un travail engagé à titre personnel. Il a été réalisé avec un moyen format argentique Asahi Pentax 6×7. Les tirages qui en ont résulté sont des grands formats, 120×140 cm et 90×110 cm.

C’est après avoir travaillé quasi obsessionnellement pendant 10 ans en noir et blanc sur une portion de territoire enchantée du désert du Nouveau-Mexique (USA, 1989-1999), que j’ai décidé pour un temps d’une rupture radicale avec les voyages américains. Il s’agissait dès lors de regarder un « Ici et maintenant » sans détour. Je changeais de format passant du carré 6×6 cm au 6×7 cm et chargeais désormais mon appareil photographique avec des films couleur. Marseille – ville dans laquelle je vis le plus souvent – semblait être en pleine mutation à cette période du tournant des années 2000 : construction du Mucem, TGV, extension du port et de l’ offre des croisiéristes. J’ai patiemment observé alors comment la greffe touristique que l’on pressentait allait progressivement vampiriser la ville ouvrière et populaire, mondialisation oblige. » Extrait du livre éponyme qui déroule 3 travaux distincts : « Marseille » (2000-2003), « Sarajevo » (2001), « Odessa » (2003).

Une partie de ce travail a été acquis par le Fonds Communal de la ville de Marseille, l’autre partie restante est visible dans mon atelier. Ce travail a tout de même bien circulé puisqu’un livre édité chez Filigranes en a résulté. Il a été exposé en 2005 aux Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille, commissariat de Thierry Ollat, et également au cours d’une exposition dans le cadre du Septembre de la photographie à Lyon en 2008 au CAP de saint- Fons intitulée « Aux habitants des villes » d’après le « Manuel pour habitants des villes » de Bertolt Brecht.

  • Année•s : 2000-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Monique Deregibus

Monique Deregibus

Après des études de lettres modernes et de cinéma à l’université d’ Aix-en-Provence, Monique Deregibus est diplômée de l’ ENSP d’ Arles (1987).

De 1988 à 2004, elle enseigne la photographie à l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence, de 2000 à 2004 à l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, et enfin de 2004 à 2018, elle est professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.

De 1990 à 2000 elle crée avec Olivier Menanteau un lieu d’art contemporain à Marseille « Les Ateliers Nadar » invitant de nombreux artistes à séjourner et à exposer dans la ville.

Par ailleurs, sa pratique de la photographie lui donne l’occasion de parcourir le monde.

Le projet « Hotel Europa » (qui s’est achevé par l’édition d’un livre chez Filigranes en 2006) tente à travers trois villes distinctes – Marseille, Sarajevo et Odessa – de mettre en relation, en équivalence, des interprétations particulières de l’Histoire « avec un grand H », entendue ici plus comme lieu de fiction poétique que comme description froide et objective. Ainsi ces photographies, évoquant la permanence d’une réalité conflictuelle sur le continent européen, tentent-elles de raviver des souvenirs d’exode et de guerre, mais aussi des brefs éclats d’utopie et de rêve qui ont parcouru tout le 20ème siècle. Nous glissons d’une ville l’autre sans bien savoir à la fin de quelle ville il s’agit.

Chacune des séries photographiques, héritière d’une histoire du paysage conceptuel, est consacrée à des territoires spécifiques, tantôt proches ou lointains, manifestant toujours un fort intérêt pour les réminiscences inconscientes contenues dans le plan ainsi que pour les notions d’architecture et de territoire urbain. Ces espaces la plupart du temps consignés dans un travail éditorial, peuvent se lire comme formant le décor abandonné des tragédies humaines.

Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Littoral, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Bougainville, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Pharo, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Wagon d'Arenc
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Noailles, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Canebière, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Calade, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Notre-Dame de la Garde, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Pinède, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Pinède, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2002
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Canebière, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Préfecture, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Vieux port, 2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Préfecture, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Plan d'Aou, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Centre bourse, 2002
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Prado, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Grand littoral UGC Gaumont, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Porte d'Aix, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000

Christophe Bourguedieu

Marseille

à propos

À propos de la série

« Il s’agit d’un travail personnel. Comme pour la majorité de mes projets, j’en ai financé la réalisation. J’ai passé deux étés à Marseille, où j’ai travaillé au jour le jour, en fonction des rencontres, ou plus souvent, de la difficulté d’en faire sans intermédiaires. L’idée qui s’est le plus vite dégagée est celle que suggéraient cette lumière très verticale et les tensions de la vie quotidienne, celle d’une histoire où se croiseraient des réminiscences de ma vie au Maroc, dans le sud de la France, des lectures (« L’été » de Camus, en particulier) et la brutalité de certaines évidences : les matériaux, les climats, les individus, les postures. Les tirages actuellement disponibles ont été financés par Le Bleu du ciel (Lyon) et De Visu (Marseille). » Christophe Bourguedieu

  • Année•s : 2009-2010
  • Commune•s : Ensuès, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Bourguedieu

Christophe Bourguedieu

Photographe, Christophe Bourguedieu a travaillé en Finlande, aux État-Unis et en Australie et, depuis 2009, majoritairement en France (Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Nazaire). Il est l’auteur de plusieurs livres : « Le Cartographe », « Tavastia », « Éden et Les Passagers », chez Le Point du Jour Éditeur, et « La Montagne » aux éditions Loco. Ses images figurent dans diverses collections publiques et sont régulièrement montrées en France et à l’étranger : 779 (Paris), Musée d’Art Contemporain (Lyon), Centre photographique de Clermont-Ferrand, Centre Régional de Cherbourg-Octeville, Photographers’ Gallery (Londres), Finnish Museum of Photography (Helsinki), Boxgalerie (Bruxelles), Musée de la photographie (Anvers), Bloo Gallery (Rome), Centre de la photographie (Genève), Fremantle Arts Centre (Australie)…

Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Les Olives, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Ensuès, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Yoann, Saint André, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Les calanques, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Grégory, les calanques, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marseille 15ème, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Chemin de la Madrague-Ville, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Antoine, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Louis, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Antoine, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Corbières, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marseille 14ème, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Corbières, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | L’Estaque, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-André, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Vers Fos, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marignane, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Vers Fos, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Sofia, Figuières

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Paradoxes

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route entre l'étang et les entreprises de l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une bande barrière rouge et blanc au milieu d'un champ
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un arbre, tamaris, devant l'étang avec barrière couleur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un panneau lumineux indiquant les risques
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du canal de Caronte avec trois cormorans au milieu et des usines sur l'autres rives
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un groupe de cygnes devant la ville de Berre et l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine électrique de Ponteau en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site pétrochimique de Lavéra depuis Ponteau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marais avec les usines en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une terrasse donnant sur la mer avec des pétroliers en vue
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une sortie d'eau avec des rochers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une barrierre verticale devant l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cabanon de chasse au milieu des marais de Berre l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Photographie en couleur d'un village de cabanon avec une grosse fumée noire qui sort d'une torchère de l'usine pétrochimique de Lavéra
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cheval allongé dans un champ, au loin l'usine pérochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une piscine avec un plongeoir devant l'étang avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain proche de la plage du Jaï avec un panneau d'une future construction sur un terrain vide
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un quartier de ville avec maisons et champs devant usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un grillage barrant l'entée sur l'aéroport devant l'étang, l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison devant l'aéroport de Marseille-Provence
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plusieurs cygnes sur la grève de la plage de Vitrolles face à l'usine pétrochimique de Berre l'Étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une douche devant la plage du Jaï
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison avec des crénaux devant l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route fermée par deux barrières
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une place pour enfants devant l'étang avec bateau échoué
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un bateau de pêche au milieu d'un marais
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de boule avec des arbres dont à la base se trouve des pneus
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie couleur d'un stade de foot en sabilisé, de grosses pierres tiennent les filets des buts
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un camping Marina plage à Vitrolles avec des pancartes à l'entrée et en fond l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de l'usine hydro-électrique de Saint-Chamas
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la vue du port industriel de lavéra, Martigues depuis Port de Bouc avec des filets de pêche au premier plan.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du port minéralier de Martigues sur le canal de Caronte
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un écriteau tombé au bord d'une route
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un pont de chemin de fer et une voie bouchée
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plots au milieu de l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marquage de passage de pipe-line à travers l'étang de Berre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une table salante avec passage de pipe-line
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un porte affiche d'informations avec des impacts sur la vitre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de tennis dans un quartier résidentiel sur fond d'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de cuves de pétrole d'une raffinerie

Naïma Lecomte

Au bout de la route

à propos

À propos de la série

Dans les zones naturelles de Port-Saint-Louis-du-Rhône, situées entre la Camargue sauvage et la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, se trouve une centaine de cabanons. À l’origine, ces cabanons ont été construits pour assurer la sécurité des marins, mais à la fin du XIXe siècle, ils ont évolué pour devenir des espaces de stockage et de rangement. Au début du XXe siècle, ils ont acquis une nouvelle fonction et se sont agrandis pour se transformer en lieux de villégiature.

Nichés entre terre et mer, les cabanons ont évolué en fonction des changements du cours du Rhône. Aujourd’hui, cette centaine de cabanons est dispersée dans les marais du delta. Ils témoignent d’une approche architecturale en harmonie avec leur environnement, leurs utilisateurs et leur communauté. Symboles d’une population ouvrière, les cabanons de la Camargue tendent malheureusement à disparaître. Leur situation fragile et leur interaction avec l’environnement en font des vestiges d’un mode de vie qu’il est encore possible de documenter, mais qu’il est peut-être important de sauvegarder.

  • Année•s : 2019-2021
  • Commune•s : Port-Saint-Louis-du-Rhône, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Naïma Lecomte / ADAGP, Paris

Documentation :

LECOMTE_documentation (pdf)

Naïma Lecomte

Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2021, Naïma Lecomte est une photographe française née en 1996. Son travail explore les relations complexes entre l’être humain et le territoire. Sa pratique photographique est motivée par le désir de découvrir, de comprendre et de partager différentes perspectives de vie.

Son projet le plus récent, intitulé Au bout de la route, est un projet photographique mené sur le long cours (2019-2022) à partir duquel elle a documenté, au rythme des saisons, les centaines de cabanons situés à l’embouchure du Rhône. Actuellement, elle travaille sur un nouveau projet intitulé Au loin, les faucons, où elle documente le quotidien de sept jeunes placés par l’Aide Sociale à l’Enfance à la Bergerie de Faucon.

Site internet

Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Arrêt dans un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Le petit Rhône.
La présence de l'eau dans la commune est considérable. On la trouve sous diverses formes naturelles : la mer, le fleuve, les marais, les étangs, les marécages, naturels ou artificiels : le canal, les roubines... De plus, Port-Saint-Louis-du-Rhône est situé dans le delta du Rhône, plus précisément dans son embouchure, c'est donc un territoire très inondable. La vie quotidienne se fait au fil de l'eau et de ses variations. Le risque de tempêtes marines ou de crues du Rhône fait partie du quotidien des cabanonniers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Contrôle des nids tubulaires en partègue.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon à la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Deux canadairs au dessus de l'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon au They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'intérieur du cabanon des Chabassieu.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Entrée d'un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Épouvantail pour tenter d'éloigner les sangliers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cahutte de chasseur.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L’île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Perruchon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Vue sur Fos sur mer depuis la route Napoléon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon de la zone du Petit Rhône. L'accès aux cabanons n'est pas facile. Quelques poules ou chiens traînent. La croix de Camargue est présente. Aucun portail ne marque formellement l'entrée, aucune haie ne délimite les parcelles.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Réserve d'eau de pluie, They de Piémanson.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Montée du Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Plateforme d'accès, They de Roustan et They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Greg, They du Levant. Greg est docker dans le port le plus proche, il possède un cabanon au They du Levant depuis plusieurs générations. Sa maison principale se trouve dans la ville la plus proche, Port-Saint-Louis-du-Rhône. Au cabanon, il s’y sent mieux et cela lui rappelle son enfance.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Les nains du They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Pierre dans son cabanon en rénovation.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur 2, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Barbecue vue sur Fos-sur-mer.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | En attendant.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Départ de chasse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Jardin au They de Piémanson.

Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour

Énergie

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Châteauneuf-les-Martigues, Fos-sur-Mer, Gardanne, Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Lamy / Delfour

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013

Arnaud Teicher

Wildfire

à propos

À propos de la série

Le 28 août 1989 la montagne Sainte-Victoire, chère à Paul Cézanne, s’embrasait. Le feu qui dura 3 jours et 3 nuits dévasta plus de 5 000 hectares et est devenu un des plus gros désastres écologiques dans le sud de la France depuis le siècle dernier. Dès le lendemain, suite aux premières diffusions d’images montrant un massif calciné et méconnaissable, une véritable prise de conscience des pouvoirs publics et des collectivités va être à l’origine de la mise en place d’une profonde organisation pour prévenir, entretenir, équiper et aménager les massifs forestiers du département.

Avec 148820 hectares de forêt, 29 % du département des Bouches-du-Rhône est couvert par des espaces forestiers. À la forêt sʼajoute une forte présence de landes ligneuses occupant 15 % du département. Plus de 40 % de ce territoire est donc fortement exposé aux risques dʼincendie. Par ailleurs, lʼannée 2016, avec 355 départs de feu et 4 974 hectares brûlés, dresse le bilan le plus élevé de cette dernière décennie. Le feu est un élément naturel et fondamental dans le fonctionnement de nombreux écosystèmes forestiers ; pourtant, cet événement reste imprévisible et difficilement contrôlable. Il faut souvent plusieurs jours pour parvenir à maîtriser sa progression. Des recherches de l’Inra montrent que chaque espèce a développé sa propre stratégie pour résister aux flammes et renaître de ses cendres.

Alors que je découvrais avec stupeur et curiosité ces territoires incendiés, l’idée d’un projet photographique s’imposa. L’émerveillement initial me questionnait. Je suis retourné souvent sur ces lieux pour observer et essayer de comprendre pourquoi je restais sous le charme malgré la désolation qui régnait partout. Après chaque incendie, la nature nous offre des paysages violents qui nous bousculent. Cependant, comme un signe d’espoir, la végétation reprend progressivement son chemin malgré la puissance du souffle et la chaleur étouffante. La forêt résiste, lutte et finit par évoluer et survivre. Cette fascination pour les territoires incendiés trouverait-elle sa source dans le fait qu’ils représentent un exemple de persévérance et de courage ? La capacité d’adaptation de la nature face à ces événements ne devrait-elle pas nous inciter à comprendre et à appréhender notre environnement avec davantage de bienveillance ?

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Aubagne, Carry-le-Rouet, Eguilles, Marseille, Martigues, Montagne Sainte-Victoire, Rognac, Roquefavour, Saint-Cannat, Velaux, Ventabren, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Arnaud Teicher

Arnaud Teicher

Né en 1985, Arnaud Teicher est un jeune photographe français installé dans le sud de la France. Après un cursus scientifique et des études de design à Paris, il s’est progressivement rapproché d’un environnement plus familier afin d’accorder du temps à une pratique photographique. Fasciné par les éléments liés à la terre et au paysage, Arnaud explore ce territoire à la recherche de traces, qu’elles soient dessinées par le temps, façonnées par le climat ou laissées par l’homme.

Site internet

Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet | Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence | Incendie du 01/08/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Velaux I Incendie du 28/07/2015, 27 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 01/08/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Roquefavour I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Rognac I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet I Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Velaux I Incendie du 28/07/2015, 27 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet I Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Ventabren I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Ventabren I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Marseille I Incendie du 05/09/2016, 303 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Rognac I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aubagne I Incendie du 19/08/2017, 229 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Marseille I Incendie du 05/09/2016, 303 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Martigues I Incendie du 26/07/2017, 158 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet

Sports et loisirs

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Châteauneuf-les-Martigues, Marseille, Martigues, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Castres / Daher / Mallet

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth

Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013

à propos

À propos de la série

L’Observatoire Photographique du Paysage (OPP) depuis le GR2013 est un observatoire photographique du paysage créé à l’initiative de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth.Projet artistique de représentation de la Métropole Aix-Marseille Provence en construction, il documente ses usages, les frottements ville-nature et la grande richesse de ses paysages.Les 100 photographies sont réalisées en 2012 le long des 365 km du GR2013 encore non balisé et intègrent son tracé par un trait blanc parcourant l’image. Chaque année jusqu’en 2022, les artistes re-photographient 30 images et en confient 70 à des adoptants. Ce projet interroge le protocole institutionnel de la démarche des OPP et revisite les principes de sa méthodologie en inversant les rôles du commanditaire et du commandité, en considérant les images comme propositions d’analyse des enjeux territoriaux et paysagers de la métropole, et en intégrant un volet participatif dès la création du projet en invitant les usagers de la métropole à travailler avec les artistes.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : CNAP, MP2013
  • © Geoffroy Mathieu & Bertrand Stofleth

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth

Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth, en parallèle de leur parcours artistique indépendant, travaillent ensemble à des projets de représentation des territoires sous la forme d’observatoire photographique du paysage (OPP). Depuis 2005, ils ont participé à la création de l’OPP du PNR des monts d’Ardèche (2005-2020) de l’OPP de la Communauté de commune de la Vallée de l’Hérault (2010-2013) et du PNR du Verdon (2018-2020). En 2012, de leur propre initiative et grâce au soutien d’une commande publique de photographie du CNAP et de Marseille Provence 13 Capitale Européenne de la culture, ils mettent en place le projet « Paysages usagés, Observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 », projet artistique et collaboratif de représentation des paysages de la métropole Aix-Marseille-Provence. Le projet a participé à la mission FTL (France territoire Liquide) et reçu le soutien du FRAC par le biais d’une acquisition en 2017.

Site internet

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013

André Mérian

La Crau

à propos

À propos de la série

« L’enjeu de cette commande, était la représentation de ce territoire complètement hostile. Hostile dans le sens où ce territoire est complètement sec, recouvert de cailloux, une végétation pratiquement inexistante, seul l’espace était omniprésent, c’est cela qui m’a motivé, c’était pratiquement « inphotographiable », après repérages, j’ai arpenté cette « planitude » caillouteuse avec une échelle pour réaliser certaines prises de vue en hauteur, et les autres sont pratiquement faites à raz du sol. J’ai photographié que des choses banales, communes, antennes téléphoniques, traces, objets pris à même le sol, résidus de pied de vigne, structures métalliques, abandonnés par l’homme, qui nous renvoient à la détérioration de cet espace dit naturel. » André Mérian

  • Année•s : 1997
  • Commune•s : Plaine de la Crau
  • Commanditaire•s : Fonds communal d'art contemporain de Marseille
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997

Emma Riviera

Des Idées fausses

à propos

À propos de la série

Comme l’a titré un journal local, Fos-Sur-Mer c’est un peu : “le ciel, les oiseaux et le cancer”.

Fos est avant tout connue pour ses usines, sa pollution et son taux de cancer élevé et depuis peu, pour ses gilets jaunes. C’est une ville étrange et paradoxale, où l’on n’a pas forcément envie de passer des vacances.

Elle est perchée en haut d’une colline, entourée de chevaux, de taureaux et d’infrastructures post-apocalyptiques qui rejettent de la fumée verte. L’été, les touristes affluent dans ce lieu de villégiature.

Et au milieu de tout ça, les habitants. Ils continuent leur vie, rythmée par la mer et les fêtes locales organisées par la mairie. Mais au loin gronde toujours le bruit des luttes sociales et politiques, laissant elles aussi leurs traces dans le paysage.

  • Année•s : 2018-2020
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Riviera / ADAGP, Paris

Documentation :

Riviera_documentation (pdf)

Emma Riviera

Emma Riviera vit et travaille entre Paris, Marseille et Arles. Après une Licence Cinéma et Audiovisuel, elle intègre l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles en 2017 dont elle sort diplômée en 2021. Elle a développé une pratique de la photographie autour de la notion de rencontre, que ce soit avec un sujet ou un spectateur. Ce médium est pour elle, un moyen de raconter des histoires glanées par monts et par vaux. Elle a, entre autres, été exposée aux Rencontres d’Arles, à l’exposition collective 100 % à la Villette à Paris, au festival des Boutographies à Montpellier et au Festival Parallèle à Marseille. Elle a participé à plusieurs résidences de créations comme celle de la Villa Pérochon à Niort ou aux Ateliers Vortex à Dijon. Actuellement, elle est exposée au festival Usimages dans le bassin creillois et au Centre Photographique Marseille.

Site internet

Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Concours d’agility.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Drapeau, match.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Venus sur la plage de Fos.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Chien sur le rond-point des gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le maire trinquant.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le maire trinquant.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Enfants sur la plage de Fos.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Banderole de manifestation.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Bus qui amène les personnes âgées à la soirée de la mairie.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | La salle des fêtes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Couple dansant au bal.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Femme portant un pull avec son chien représenté dessus au concours pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le robot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Trophées, concours agility pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Parade.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilets jaune détails.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le match.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Les gradins.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Cabanes de gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Concours pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le bal.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | La mascotte.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Après-midi à la plage et tricot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Après-midi à la plage et tricot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilet jaune.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Petit pêcheur.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Sur la plage, l’été vite.

David Giancatarina

Agglopole Provence

à propos

À propos de la série

À l’aube du XXI siècle, ni à Aix ni à Arles, ni à Marseille ni à Avignon, entre la Durance et la mer de Berre, 515 km2, 17 communes et 127 000 habitants se découvrent dans une gouvernance nouvelle, partagée et balbutiante : la Communauté de Commune Agglopôle Provence.

Entre juin et septembre 2003, le photographe David Giancatarina partit en mission à la demande du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement des Bouches-du-Rhône (CAUE13), en quête d’une identité paysagère, d’un patrimoine commun, aussi fugace que prégnant, une résilience du territoire.

De cette pérégrination automobile, avec son 6×6 Hasselblad, ses objectifs de 60, 80 et 100 mm, le photographe impressionna quelques 5000 vues sur films négatifs couleurs Kodak Portra.

10 ans plus tard, alors que la photographie numérique, Internet, les réseaux nous inondent tous d’un flots continu et homogène d’images géo-référencées, datées, taguées, « likées », dupliquées à l’infini, le CAUE13 a jugé nécessaire de faire exister ce travail non pas en le figeant dans une taxinomie mais en renforçant sa démarche impressionniste.
L’aventure iconique est alors complétée par le déplacement littéral du poète Arno Calleja.

Son texte, sans majuscule ni ponctuation, en 127 chapitres indépendants des 127 clichés finalement retenus participe à la constitution d’un point de vue, plus intuitif que scientifique, plus porteur de sens que d’exhaustivité. Un Flux pour porter et transporter dialogues et débats.Aujourd’hui, ce travail espère toujours trouver l’opportunité d’être publié. En attendant, il participe à cet « état des lieux du paysage dans la photographie » et témoigne ainsi de l’attachement du CAUE13 à l’apport des auteurs pour la compréhension de nos paysages.

Nicolas de Barbarin, CAUE 13.

  • Année•s : 2003
  • Commune•s : Alleins, Aurons, Berre-L'Étang, Charleval, Eyguières, La Barben, La Fare-les-Oliviers, Lamanon, Lançon-Provence, Mallemort, Pélissanne, Rognac, Saint-Chamas, Salon-de-Provence, Sénas, Velaux, Vernègues
  • Commanditaire•s : CAUE 13
  • © David Giancatarina / SAIF

David Giancatarina

Né le 16 décembre 1971 en Avignon, je suis venu m’installer à Marseille pour mes études aux Beaux-Arts de Marseille, j’ai complété ma formation par une année à l’école polytechnique d’art de Bristol en Angleterre. Mon DNSEP en poche, j’ai poursuivi ma pratique photographique conceptuelle. En parallèle, j’ai porté mon regard sur la ville avec mon projet Paysages Urbains : une étude photographique sur le territoire des villes à travers le monde. Ces images proposaient une relecture de l’évolution contemporaine de nos cités et espaces publics. La ville, véritable réservoir de couleurs, où viennent se juxtaposer masses de béton, aplats de bitume, parois minérales et éléments végétaux, était appréhendée comme une scène en mutation. Il s’agissait de saisir le visage aléatoire de la ville, résultat d’innombrables années d’évolutions et de cohabitations. Ce travail a été montré dans diverses expositions en France et en Inde. Paradoxe de cette époque, alors que mon travail personnel se portait sur tous ces petits détails qui font la ville et qui échappent aux architectes; ces derniers sont venus vers moi pour me demander de photographier leurs créations. C’est également à cette époque où Monsieur Champsaur, alors directeur du CAUE 13 m’a proposé une mission autour du territoire de l’Agglopole Provence. Cette série est présentée sur ce site.

Dans la lignée de mes intérêts portés sur la frontière art/document… le service du patrimoine du conseil général de la Drôme me passa une commande sur les dix premiers sites classés par Mérimée pour une exposition au château de Suze la rousse. J’ai porté ensuite le même type de regard sur l’abbaye de Fonfroide dans le cadre de l’édition d’n livre collectif . Lors d’un séjour au Vietnam, j’ai réalisé le Portrait d’un pays communiste à l’heure de la globalisation. C’est en fait une suite d’images de paysage où se mêlent tradition, histoire récente et consumérisme de masse… influences mêlées le long des rizières du Nord. De mon rapport à l’espace, au document, au tableaux photographique sont nées des séries autour de grands chantiers chargés de sens. La renaissance du Château Borely et sa mutation en musée; et plus récemment une mission photographique autour de la création de la nouvelle médiathèque de Pertuis, construite en partie sur le site d’une ancienne église.

C ’est en 2014 que les éditions du Noyer m’ont convié à réaliser le volet Marseillais de leur collection de livres autour des villes : Marseille Vertical. En a découlé par la suite l’exposition Marseille Vertical, Published & Unpublished, mêlant des images du livre ainsi que des choix plus personnels. Aujourd’hui, photographe professionnel travaillant essentiellement dans les domaines de la photographie d’architecture et des musées d’une part, et artiste développant un travail plastique et conceptuel d’autre part, je n’ai de cesse de revenir à la photographie documentaire autour de la ville, le paysage et la ruralité.

Site internet

David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
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David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
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David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
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David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003

Valérie Jouve

Les Ponts Schulh

à propos

À propos de la série

Découvrez dans l’annexe « documentation », le texte de Thierry Durousseau publié aux Éditions Générales, 1998, dans l’annexe pour saisir la dignité des ouvrages de la plus ancienne autoroute de Marseille et la pertinence de la série de Valérie Jouve.

Deux questions se posent ici : celle de l’ouvrage d’art comme constitutif, totalement ou partiellement, de l’autoroute déjà séparée en tracé et dépendances, et celle, de l’auteur, introuvable par nature dans un corps si hiérarchisé, ce qui nous amène à (ré-) attribuer, comme en histoire de l’art, des ouvrages à André Schulh, ingénieur dirigeant le service des Ponts et Chaussée du département des Bouches du Rhône sous le Ministère des Travaux Publics du Transport et du Tourisme.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Fonds communal d'art contemporain de Marseille
  • © FCAC Ville de Marseille / Valérie JOUVE, ADAGP Paris, 2020

Documentation :

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Valérie Jouve

Pour Valérie Jouve, la question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence à ce qui l’entoure et de ce fait vient influencer le lieu. Ces dernières années Valérie Jouve aime à voir des villes ou des villages nourris de multitude d’éléments du vivant. Après un travail exclusivement sur les villes, elle travaille depuis cinq ans entre la ville et la campagne pour questionner ces liens qui les nourrissent mutuellement. Comment ré-inventer leurs relations ? En effet, si la dimension utopique existe dans ce travail, la photographie peut nourrir nos imaginaires d’autres possibles. En exemple, on peut retrouver le travail de reconstruction d’un imaginaire de la Palestine qu’elle a mené́ en dehors de son conflit avec son voisin israélien.

En lien et parallèlement à son activité́ artistique, elle enseigne à l’École National d’Art Supérieure de Paris. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques concernant l’architecture et la ville. Depuis 2017, elle collabore au sein d’un laboratoire de recherche en anthropologie urbaine, le LAA, LAVUE (UMR 7218 CNRS).

Ses expositions sont souvent conçues comme des compositions visuelles, le temps d’un lieu. Les images sont construites indépendamment pour être utilisées dans les montages lors des différentes expositions. Comme ce fut le cas dans sa dernière exposition rétrospective au Jeu de Paume en 2015.

Elle commence une pratique cinématographique dès 2001 avec le film « Grand Littoral », et poursuit une pratique mêlant photographie et séquences filmées depuis ce jour, considérant que ces deux outils d’enregistrement pouvaient travailler ensemble plutôt que de se tourner le dos.

Site internet

Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°1, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 1
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°2, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 2
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°3, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 3
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°4, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 4
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Granotty n°5, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 5
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Granotty n°6, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 6
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraisss n°8, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 8
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°9, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 9
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°10, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 10
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°11, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 11
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°13, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 13
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°14, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 14
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°16, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 16
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°17, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 17
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°18, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 18
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°19, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 19
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°21, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 21
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°22, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 22
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°23, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 23
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°24, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 24
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourelly  n°25, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 25
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine n°28, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 28
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°30, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 30
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°31, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 31
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°32, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 32
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°33, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 33
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°34, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 34
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°35, objet n° 199500900, F. C. n° 490 35
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°36, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 36
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°37, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 37
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°38, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 38
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°39, objet n° 1995009001 I F. C. n° 490 39
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue sur le pont de l'Hermitage et la bretelle des Aygalades n°40, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 40
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue sur le pont de l'Hermitage et la bretelle des Aygalades n°4, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 41
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°42, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 42
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°43, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 43
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°44, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 44
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°45, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 45
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°46, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 46
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°47, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 47
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°48, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 48
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°50, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 50
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue de la passerelle Vitta sur l'ouvrage Saint-Joseph n°51, objet n° 1995009001 I F. C. n° 490 51
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph n°54, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 54
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°56, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 56
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°57, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 57
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°58, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 58
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°59, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 59
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°61, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 61
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°62, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 62
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°63, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 63

Éric Bourret

Sainte-Victoire, la montagne de cristal

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013-2015
  • Commune•s : Massif de la Sainte-Baume, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Éric Bourret

Éric Bourret

Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son oeuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land Artists anglais et des photographes-arpenteurs de paysages. Depuis le début des années 1990, Il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, Éric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. L’expérience du trajet parcouru exacerbe la perception et la réceptivité au paysage. Au cours de ses marches, de quelques jours à plusieurs mois, selon un protocole conceptuel précis qui détermine le nombre et les espacements des prises de vue, l’artiste superpose différentes vues du même paysage sur un seul négatif. Ces séquences intensifient et accélèrent l’imperceptible mouvement des strates géologiques et fige l’éphémère temporalité de l’homme. L’accident, l’imprévu sont assumés dans ce concept de saisies photographiques aléatoires. Elles témoignent d’une expérience subjective, ainsi qu’il le confie lui-même : « Je suis constitué des paysages que je traverse et qui me traversent. Pour moi, l’image photographique est un réceptacle de formes, d’énergie et de sens. » Cet éphéméride photographique désintègre la structure de l’image initiale et crée une autre réalité mouvante, sensible. L’image, née de ce « feuilleté temporel », est vibrante, oscillante, presque animée. Des séries plus factuelles insèrent date, lieu, durée, distance parcourue et transmettent ainsi le rythme et l’espace de ce carnet de marche. Depuis 1990, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et acquisitions dans les musées et Centres d’art, en Europe, aux États-Unis et en Afrique, notamment the Finnish Museum of Photography à Helsinki ; the Museum of Contemporary Art of Tamaulipas au Mexique ; le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ; le Musée Picasso à Antibes ; la Maison Européenne de la Photographie de Paris.En 2015-19, il a participé à plusieurs expositions : la 56e Biennale de Venise ; Joburg Contemporary African Art ; AKAA à Paris ; Start à la Saatchi Gallery de Londres ; Shenzhen Art Museum, Chine ; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ; Sapar Contemporary, New-York ; Xie Zilong Art Museum, Chine.

Site internet

Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015 | Montagne Sainte-Victoire
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015

Sébastien Normand

Périgée au Frioul

à propos

À propos de la série

« Lunaire », l’adjectif qui est le plus fréquemment utilisé pour qualifier le « paysage » des îles du Frioul, est le point de départ d’un travail sur la représentation de ce territoire insulaire. Le dispositif est simple il s’agit de photographier la nuit en utilisant la lumière de la pleine lune. Cela implique de faire l’expérience nocturne de ce paysage minéral situé au large de Marseille. Une nuit de temps de pose, l’éclairage ponctuel de la lune balayant les roches, produisent des images que seul l’appareil photographique peut donner à voir. Ces « images invisibles » révélées par la photographie sont striées des faisceaux lumineux des activités humaines. C’est la confrontation aujourd’hui des temps géologiques avec un moment photographique, sur un territoire qui concentre les traces de trois siècles d’histoire. Monochromatiques, contemplatives, à une extrémité du procédé d’enregistrement photo-mécanique, ces photographies interrogent notre présence à notre monde contemporain.

  • Année•s : 2012-2016
  • Commune•s : Frioul
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
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Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
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Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
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Karine Maussière

Littoralités, Marseille

à propos

À propos de la série

« Tramé dans la lumière, le littoral méditerranéen a une relation particulière avec le ciel. Se perdre sur son bord, c’est être disponible aux abondances visuelles et sonores qui s’offrent et découvrir de nouveaux contours de son territoire mouvant. Les photographies ont une dominante et répondent à une approche sensible par le pas de l’errance. Mon geste est un instant vécu sur le chemin. Il s’agit de voir ce qui fait sens au bord, d’écrire l’image qui est en train de se faire. » Karine Maussière

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012

Christophe Negrel

Au cœur des dockers

à propos

À propos de la série

Christophe Negrel, photographe autodidacte, s’est armé de son appareil argentique pour s’attaquer au monde fermé des dockers. « C’est une histoire de famille, rappelle-t-il, où se mélangent les différences de culture, de religion, de milieu social. » Docker lui-même, Christophe Negrel est bien placé pour s’immiscer dans le quotidien de ses collègues à qui il fait oublier sa présence. « J’essaie, à travers ces photos, d’avoir une vision intérieure du travail dans cet univers des docks et de la relation qu’entretiennent ces hommes entre eux. Face aux chaînes, face aux machines qu’ils semblent défier comme on affronte les éléments. Leur élément. »

  • Année•s : 2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Negrel

Christophe Negrel

Photographe de l’instant, Christophe Negrel parvient à capturer ces images, les expressions et les émotions qui s’en dégagent. Son parcours dans le sport de haut niveau lui permet d’avoir un regard différent sur le monde. Ses tumultes, ses voyages ainsi que ses rencontres lui ont permis de transcender le quotidien et ses soucis. Le cœur sur la main, l’âme apaisée, il ne cesse d’évoluer dans une œuvre qui se veut toujours plus riche.

Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007

Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone

Hydrographie

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Cantin / Crist / Leone

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
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Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
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Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011

Hélène David

Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club

à propos

À propos de la série

En 2010, après « réfugiés climatiques » et sa dimension internationale, le collectif argos, dont j’étais membre jusqu’en 2012, lance un nouveau projet collectif, en France, sur des lieux « périphériques ». Cette série dialogue avec l’oeuvre de Jacques Windenberger, photographe : les six territoires sont choisis dans son fond, dont les documents sont à même d’interroger une réalité contemporaine. Avec Donatien Garnier, auteur et poète avec qui j’ai souvent embarqué en haute mer, nous résidons à Fos-sur-Mer, à trois reprises au cours de l’année 2011, en partenariat avec la communauté Ouest Provence. Dans un dispositif documentaire « en immersion », nous suivons le quotidien de l’équipe 3 de l’étoile sportive fosséenne, le club de football. Tous amateurs, les joueurs ont trouvé un emploi dans la ville, ou dans le complexe industriels-portuaire. Leurs parcours sont autant de fragments de l’histoire de Fos.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Communauté Ouest-Provence
  • © Hélène David / SAIF

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Nordine Aïteur, ancien joueur pro entraîne l'équipe 3 depuis 5 ans.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne en déplacement a stade de la Mède
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. en déplacement à la Mède, Eric, blessé, soutient son équipe.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Stade des marais, Abdel Ben Arkaoui,26 ans, opérateur dans l'industrie chimique.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Mounir Karrout, 19 ans, agent de sécurité.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Le bar des sports
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Retransmission au restaurant des Terrasses.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Entraînment de février sous un mistral glacial.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Johan Torres, pontier intérimaire dans la sécurité et sa fille Christilla.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Saint-Martin de Crau, préparation avant le Match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. saint-Martin de Crau, Nordine Aïteur a emmené sa fille Eileen assister au match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. alessandro, 8 mois, et déjà aux couleurs du real Madrid
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto et Ludovic Olive rejoignet le s Winners dans le virage sud du stade Vélodrome
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême d'Alessandro, le fils de Ludovic et Caroline
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto embrasse son père à la sortie du baptême d'Alessandro.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême  d'Alessandro. la salle où se déroule le déjeuner appartient à l'usine Kerneos, située juste à côté.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne dans les vestiaires du stade de l'allée des Pins
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne risque la rélégation dans une division inférieure où les matchs se jouent sans arbitres.. Avant dernier match avant la canicule.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | gg

Xavier Lours

Rodéo

à propos

À propos de la série

«Plan-de-Campagne est un monde en soi. Avec ses 520 enseignes disposées sur plus de 250 hectares, elle est communément présentée comme la plus grande zone d’activités commerciales de France et la seconde d’Europe. Créée en 1960 en périphérie de Marseille, sur un modèle importé des malls américains, son paysage compose avec un mélange d’architecture industrielle, de nappes de béton et d’immenses publicités lumineuses.

J’ai toujours trouvé cette zone extrêmement photogénique de nuit. De nombreux projets photographiques ont documenté son évolution, à l’instar de celui d’André Mérian (série « The Statement », 2002) ou des missions photographiques de la DATAR. J’ai pour ma part commencé à m’intéresser à ces décors en y expérimentant une méthode déambulatoire inspirée des dérives situationnistes.

La nuit, à la fermeture des magasins, l’ambiance change. Beaucoup de jeunes viennent profiter des quelques bars, des fast-food, du cinéma ou du bowling. Plan-de-Campagne devient un plateau libre sur lequel, à l’écart de la ville et des habitations, des usages s’inventent. Les meetings de la série « Rodéo » en sont un exemple. Suite à quelques recherches sur les réseaux sociaux, j’ai pu me rendre à certains d’entre eux durant l’été 2018. Ils ont toujours lieu le même jour et durent parfois jusque très tard. L’organisation spatiale de ces rassemblements m’a d’abord étonné. Les participants se regroupent par modèles de voitures : les allemandes sur le parking de Kiabi, les italiennes sur le parking de But, etc. La plupart du temps, il ne s’agit que de rassemblements statiques entre amateurs de voitures trafiquées. Mais parfois, l’atmosphère s’électrise. Alors, les parkings se transforment en arène pour rodéos urbains. Il s’agit pour les participants d’enchaîner, à tour de rôle, des drifts devant des spectateurs ravis filmant au smartphone. » Xavier Lours

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Cabriès, Pennes-Mirabeau
  • Commanditaire•s : Collectif Point-Virgule
  • © Xavier Lours

Xavier Lours

Xavier Lours est urbaniste-photographe à Marseille. Amoureux de street-photography, il utilise le médium photographique avant tout comme un motif à la dérive. Son travail se situe principalement dans des décors très urbains, au cœur d’ambiances populaires, chaotiques et festives. Les villes sont des protagonistes à part entière de ses images. Il réalise, par ailleurs, des reportages pour la presse et aime collaborer, au gré des rencontres, avec des musiciens, des architectes, des artisans, etc.

Site internet

Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo

Atlas Métropolitain — Salles / Toucas

Périurbain

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Allauch, Auriol, Cadolive, Carnoux-en-Provence, Cassis, Eguilles, Gardanne, La Penne-sur-Huveaune, Peypin
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Salles / Toucas

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

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Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval

Métropole linéaire

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aubagne, Auriol, Istres, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquevaire
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Fretti / Maraval

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
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Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC

Emma Grosbois

10 vues de Marseille, photographies véritables

à propos

À propos de la série

« L’idée de ces images est née lors de mes premiers temps à Marseille, de balades dans la ville en compagnie et en connivence avec mon amie architecte Delphine Mondon. Nous habitions auparavant en Italie, nous avons été amusées par le caractère insolite, dissonant parfois grotesque du décor urbain dans lequel apparaissait certains monuments et sculptures présents aussi dans l’espace urbain italien (David, arc de triomphe…). Leur présence m’intriguait, particulièrement à Marseille où, la plupart d’entre eux, sont peu visibles et ne compte pas parmi les « sujets de carte postale » ayant pour rôle de représenter la ville aujourd’hui. Je découvre également en arrivant à Marseille le projet Euroméditerrannée ambitionnant de doter la ville d’un nouveau coeur, d’un nouveau centre. Une question se pose alors : quel serait l’ancien centre ? J’avais commencé une collection de mini pochettes qui étaient édités au cours du XX siècle. Elles contenaient 10 à 20 vues miniaturisées de villes qui résumaient en quelques vues les caractéristiques ou les points de vue remarquables de sites fréquentés par les touristes. Objets industriels de consommation ils avaient pour fonction de donner aux touristes des supports visuels de souvenir. Souvent y figurait la mention « véritables photographies », ces pochettes étaient composées en effet de véritables tirages photographiques. Plusieurs techniques d’impression furent utilisées depuis l’origine de la carte postale jusqu’à nos jours. Il faut noter la qualité exceptionnelle de la plupart des clichés des cartes postales anciennes (CPA) du début du XXème siècle, et malgré l’amélioration des procédés d’impression, on assistera à une diminution de cette qualité au début des années 30. Qualité que l’on retrouvera avec les cartes postales semi-modernes (CPSM) puis modernes (CPM). Le graphisme et les typographies des pochettes sont également très soignés. Ce qui au regard de l’offre de carte postale commercialisée actuellement en fait des objets précieux. En prenant inspiration de cette imagerie touristique, j’ai photographié dix éléments de la statuaire publique du centre ville marseillais en suivant les codes de la carte postale. Au moment où le projet Euroméditerranée prétend doter la ville d’un nouveau centre, il s’agissait de poser le regard sur ces monuments esseulés et de questionner les interventions du pouvoir dans la ville. J’ai ensuite rassemblé dix de ces photographies imprimées sur papier baryté dans une pochette de 10,5 x 7,5cm imprimée en 200 exemplaires sur les presses typographiques de l’Annexe à Marseille sur papier Fedrigoni (blu intense 300g). La couverture de la pochette est ajourée en œil de bœuf. » Emma Grosbois

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Grosbois

Documentation :

Annexes (pdf)

Emma Grosbois

Emma Grosbois est née en 1985 à Rennes. Elle a étudié la photographie à la Fondation Marangoni à Florence. Son travail avant tout photographique se concentre sur les rapports entre images, lieux et mémoires. Il a été exposé et publié en France et à l’étranger. Lors d’une résidence au centre d’art contemporain Luigi Peci à Prato en Italie, elle ouvre son champ d’expérimentation à la construction dans l’espace public d’installations de dispositifs optiques inspirés de la camera obscura de la Renaissance. Elle privilégie les expériences collectives et les échanges avec d’autres pratiques de recherche. Elle vit à Marseille.

Site internet

Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018 | Arc de triomphe de la Porte d'Aix, construction de 1823 à 1839. L'inscription figurant sur le fronton de l'arc de triomphe a changé au gré des gouvernements.
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018

Giacomo Furlanetto

Caravan

à propos

À propos de la série

« Invité pendant le printemps 2013 à participer au voyage CARAVAN et marcher sur le GR2013, je me suis retrouvé à faire une collection d’images d’un territoire très riche et multi-couches qui, exploré de l’intérieur, n’arrête pas de se dévoiler. Un projet déroulé à la vitesse de la marche à pied en traversant plus de 350 km. Un speed shooting pour faire un état des lieux et un instantané du paysage au moment du passage. » Giacomo Furlanetto

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : CAUE 13, Le Cercle des Marcheurs
  • © Giacomo Furlanetto

Giacomo Furlanetto

« J’ai commencé à m’intéresser à la photographie pendant les années 2000 avec une pratique d’autodidacte. J’ai ensuite eu la chance de travailler pendant une decennie dans le milieu de la photo en tant qu’assistant photographe, puis dans la partie production d’une agence, iconographe, éditeur photo, photographe. C’est vers les années 2008-2009,que je commence à m’intéresser à l’esthétique des choses, puis des lieux et de leur composition surtout, à la manière dont l’homme est capable de façonner son environnement. Je considère le paysage en tant que représentation (historique, social, économique, culturelle, naturelle) de l’évolution/cohabitation d’un territoire avec ses habitants. Avec beaucoup de lenteur (beaucoup!), je continue à observer le paysage, les lieux qui m’entourent et que je découvre. De plus, c’est la faute peut être de l’âge, je m’intéresse en parallèle aux lieux, vécus et ensuite quittés, qui m’ont vu en partie grandir. » Giacomo Furlanetto

Site internet

Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 11 - 31 mai 2013 - de la gare d’Aix-en-Provence /TGV à Marseille
(Saint-Antoine).
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 9 - 3 mai 2013 - de La Fare-les-Oliviers à Velaux, à travers Berre-l’Etang.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 9 - 3 mai 2013 - de La Fare-les-Oliviers à Velaux, à travers Berre-l’Etang.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.