Les collections

Les collections présentées dans cette exposition sont des séries d’images issues de l’inventaire et assemblées à nouveau par des personnalités invitées. Ces « collectionneurs » nous offrent ainsi leur point de vue singulier sur ces territoires. Ils deviennent pour un temps les commissaires d’une vaste exposition photographique qui rassemble ces terrains d’enquête en nous proposant de les parcourir avec eux.

Sylvain Prudhomme

Romans

à propos

À propos de la collection

J’ai voulu rassembler ici des photos qui avaient à mes yeux cette particularité : être à elle seule des romans. Photos-romans, comme il y a des romans-photos, à ceci près que ces images-là n’illustrent rien, ne montrent nulle action en cours, ne renferment nulle anecdote – surtout pas d’anecdote.

Simplement elles attendent. Hospitalières. Ouvertes. Actives.

Images en attente de fiction. Qui sitôt contemplées enclenchent l’imagination, appellent la fable. Ce n’est pas quelque chose qui est déjà là, sous nos yeux, dans le cadre. C’est quelque chose qui va se passer, dans une seconde, dans un instant. Et la photo déjà le sait.

Je pense à ces graines capables de rester des décennies sans germer dans le désert, jusqu’au jour où quelques gouttes de pluie les réveillent. Je pense au nom donné par les botanistes à cette faculté : la dormance. Images douées de dormance. Images-mondes, pleines, grosses de possibles, vibrantes d’événements à venir.

Comme si aux trois dimensions de l’espace s’en ajoutait une autre, sorte de profondeur insituable qui aussitôt m’arrête et m’absorbe : quelque chose d’une réserve, d’un suspens avant le surgissement. Un potentiel de fiction partout affleurant. Roman en puissance, sur le point d’éclore.

Sylvain Prudhomme

Biographie à venir.

Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Suedwall, Marseille, 2017-2019
marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Rodéo
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Dormir
Chemin de Banon, printemps 2018
Saint-André, 2010
quai de la Joliette
siege social CMA-CGM
sans titre
A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
siege social CMA-CGM
brume, D70.
sans titre
Septembre.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Grégory, les calanques, 2009
gare maritime
Esplanade du Fort Saint Jean J4

Zoé Hagel

Raconter d’autres histoires

à propos

À propos de la collection

La possibilité d’un monde commun exige de nous éloigner de ce que l’on considère comme évident et qui nous exonère trop facilement de nous interroger sur ce, celles et ceux qui se trouvent exclus par ces apparences d’incontestabilité et d’inéluctabilité. Les injustices embarquées écrasent en effet la pluralité de ce qui nous constitue en tant que vivants, de même qu’elles occultent la diversité de nos appartenances et interdépendances, réduisant ce faisant la diversité de nos possibles devenirs.

Il s’agit en ce sens de réapprendre à être sensible au fait qu’habiter « c’est toujours cohabiter » (Morizot) et de cesser par là-même de refuser aux « autres que soi », humains comme « non-humains », le statut d’habitant (Ferdinand, Morizot). Faire face à la mise en danger continuelle du vivant suppose donc de transformer le champ de nos attentions et nos manières de faire importer. Cela nécessite d’apprendre à déhiérarchiser pour laisser émerger de nouvelles questions et parvenir à ne plus séparer mais au contraire penser et rencontrer « des êtres toujours-déjà mélangés, attachés » (Hache 2011).

Nous avons dès lors besoin d’élargir nos facultés à écouter, regarder, mais aussi nous laisser toucher par nos milieux et les raconter. Les photographies exposées s’offrent ici comme des prises concrètes, véritables voies ouvertes sur des possibilités de lire autrement les présences qui à la fois nous accompagnent et nous constituent. Expériences sensibles de nos milieux, elles nous mettent en capacité d’autres récits, où l’autre n’est pas forcément celui ou celle voire même ce que l’on croit. Réinterrogeant nos modes d’habiter par ce qu’ils nous font concrètement, à travers ce qu’ils engendrent, mettent en relations et génèrent, ces œuvres redonnent de l’épaisseur à ce qui nous fait vivre. Dépliant nos communautés, elles organisent la possibilité de futures rencontres.

Ce sont dès lors notre pouvoir d’agir et nos conditions mêmes d’êtres vivants qu’elles intensifient.

Zoé Hagel

Zoé Hagel est Maître de Conférence à l’université d’Aix-Marseille. Son cheminement de l’écologie scientifique à l’urbanisme s’ancre dans la nécessité de déhiérarchiser nos regards sur l’existant et le désir de déplier nos manières de vivre et d’habiter. Faisant place aux dimensions sensibles et vécues, ses approches interrogent la fabrique urbaine au prisme de ce que les milieux urbains nous font concrètement, à travers ce mais aussi celles et ceux qu’ils mettent en relations.

Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
sans titre, PNR des Alpilles
Port autonome, 2000
quai de la Joliette
Port autonome, 2000
Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Suedwall, Marseille, 2017-2019
Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011

Bertrand Folléa

Paysages de lisière

à propos

À propos de la collection

En écologie, la lisière au plein sens du terme constitue un véritable espace d’interface, qui garantit la transition douce entre deux milieux. C’est un écotone : espace de transition écologique entre deux écosystèmes, avec ses conditions de milieu propres, avec des espèces végétales et animales également propres.

En urbanisme, la lisière urbaine est l’espace d’interface entre « ville » et « nature économique », en charge de gérer la relation et les échanges entre les deux, relation fondatrice de paysage. Elle constitue la transition entre l’espace urbanisé ou à urbaniser et l’espace agricole, forestier ou « naturel ». La lisière urbaine peut se matérialiser de multiples façons et à toutes les échelles, depuis la vision métropolitaine d’une agglomération inscrite dans un espaces naturel, jusqu’à la clôture du jardin s’ouvrant sur un espace agricole.

Elle peut se constituer progressivement en étant programmée dans les opérations d’urbanisme, concrétisant la limite d’urbanisation par son épaisseur. Elle peut être spécifiquement aménagée pour cela, participant ainsi de l’organisation du territoire. La lisière prend alors le plus souvent la forme d’un espace planté, accessible et appropriable pour les habitants : manière pour la ville ou le quartier de se tourner vers l’espace agricole ou de nature, de reconnaître tout simplement son existence et sa valeur.

Or, souvent, les espaces de relation entre les zonages de l’urbanisme et de l’aménagement (zone urbaine, zone agricole, zone naturelle) forment les angles morts des politiques publiques, révélateurs de leur sectorisation : entre grands ensembles et massifs ; lotissements et espaces agricoles, naturels ou forestiers ; zones d’activités et campagne agricole ; villes ou villages et littoral, cours d’eau ou zones humides ; espaces de loisirs et nature ; etc. La lisière, non reconnue en tant que telle, s’amenuise, donnant lieu à des situations problématiques pour les usagers des limites urbaines : oubli des connexions vers les espaces de nature environnants dans les nouveaux quartiers, disparition des terres agricoles au profit d’une urbanisation mal contrôlée, accroissement des risques liés aux incendies par la confrontation directe entre habitat et forêt, etc.

Le Projet de Paysage métropolitain a identifié dans de nombreuses démarches en cours ces secteurs d’interfaces comme une thématique récurrente et polymorphe devant être mise au service des objectifs de (re)qualification, restauration, préservation et valorisation du territoire. La Métropole Aix-Marseille Provence a missionné dans ce sens l’Agence Folléa-Gautier pour réaliser un Plan de paysage visant à réinterpréter ces espaces de lisières, comme une véritable interface d’échanges et de diversités.

Bertrand Folléa

Bertrand Folléa est, avec Claire Gautier, cofondateur et cogérant de l’agence Folléa-Gautier paysagistes urbanistes, Grand Prix National du Paysage en 2016.
Depuis 1991, l’agence Folléa-Gautier conçoit et met en oeuvre des projets d’aménagement en France métropolitaine, en outremer et à l’international : jardins, espaces publics, écoquartiers, renouvellement urbain, infrastructures, sites culturels et touristiques, espaces naturels, … Elle réalise également des études et projets d’urbanisme, de paysage et d’aménagement du territoire aux échelles régionales, départementales, intercommunales et communales : plans d’urbanisme et de paysage, documents d’urbanisme, atlas de paysage, … L’agence Folléa-Gautier considère le paysage comme la spécialité de la non spécialité : tel que perçu et vécu par les populations, il concerne en effet l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement. L’approche sensible, qui met l’humain au centre, est toujours privilégiée par l’agence dans ses processus d’étude, de conception et de mise en oeuvre.

Bertrand Folléa partage son temps entre les projets de l’agence Folléa-Gautier et l’enseignement (Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois/INSA CVL, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille). Il est également directeur de la chaire d’entreprise ‘Paysage et énergie’ à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille depuis 2015.

Site internet

DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Sans titre, de la série Aygalades
PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
La Bouilladisse, 2010.
Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
La Bouilladisse, 2010.
SONY DSC
Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
sans titre, PNR des Alpilles
Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Plan d'Aou, 2000
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Pratiquer le risque

Véronique Mure

Habiter à plusieurs peuples sur le même sol

à propos

À propos de la collection

Je fais impudemment mien ce titre d’un article du sociologue Antoine Hennion1 posant une question : Comment co-habiter, égaux et différents ?

C’est cette question que je voudrais prolonger ici. Comment habiter en arbre dans le monde des hommes ?

Les données scientifiques ne manquent pas. Nous le savons, les arbres ne vivent jamais seuls, ils ont besoin de faire société. Nous savons aussi, au moins inconsciemment, que nous sommes intimement liés aux arbres, et plus généralement au règne végétal. Nous, genre humain, ne poursuivrons pas le voyage sans eux, sans leur présence bienveillante et salvatrice. Dans l’antiquité déjà, le platane d’Orient (Platanus orientalis), père de notre platane hybride, était planté dans l’espace public. Pline l’ancien, au 1er siècle, en témoigne.

Mais qui ne s’étonnera à juste titre qu’on fasse venir d’un monde étranger un arbre, uniquement pour son ombrage ? (…) Cela se passait vers l’époque de la prise de Rome (an de Rome 364 – IVe siècle avant notre ère). Depuis, cet arbre est devenu dans une telle estime, qu’on le nourrit en l’arrosant de vin pur.2

Nous devons cependant prendre acte de la façon dont nous accueillons aujourd’hui le règne végétal dans la ville, et plus précisément dans les aménagements produits par nos sociétés carbonées, noyées dans le bitume. Nous avons perdu le lien, l’estime. Pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, nous devons prendre acte de l’appauvrissement de la relation que nous tissons avec le monde vivant. (…) on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas vraiment (…) ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun.3

  1. Hennion, A., Habiter à plusieurs peuples sur le même sol, Actes du colloque « Brassages planétaires, jardiner le monde avec Gilles Clément » Ed. Hermann, 2020.
  2. Pline l’ancien, Naturalis historia, 1er siècle.
  3. Morizot, B., Il faut politiser l’émerveillement. Itw par Nicolas Truong, Le Monde – 04 août 2020

Véronique Mure

Botaniste et ingénieur en agronomie tropicale, Véronique Mure défend depuis 30 ans la place des arbres dans les villes, les jardins et les paysages méditerranéens.

Une grande partie de son parcours professionnel s’est fait dans le domaine public où elle s’est attachée, entre autre, à préserver et valoriser les paysages qui font l’identité de ces territoires.

Elle exerce aujourd’hui une activité indépendante d’expertise et conseil en botanique. Crée en 2010, Botanique-Jardins-Paysage, basé à Nîmes, est spécialisé dans l’étude de la flore, en particulier méditerranéenne, et de ses liens avec les paysages d’un point de vue naturaliste, historique ou prospectif. Que ce soit dans ses missions d’analyse, de conseils ou d’interprétation Véronique Mure œuvre pour donner toute sa place au vivant dans les projets. C’est une conviction qu’elle aime partager et transmettre, qui l’a amené à publier plusieurs ouvrages et à enseigner la botanique à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles site de Marseille, ainsi qu’à l’université du temps libre de Nîmes.

Site internet

Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Notre-Dame de la Garde, 2000
Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Port autonome, 2001
Estaque, 2000
Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
paysage urbain, documentaire
Sans titre, de la série Aygalades
Sans titre, de la série Aygalades
Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Pratiquer le risque
sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016
Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
An apartment building in Marseille, France in 2018.
Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Club de Kanoe
Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013

Les séries

Les photographies rassemblées par cet inventaire sont issues de travaux d’enquêtes réalisés depuis les années 1980 dans l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône. Chaque série d’images est présentée par son auteur, renseignée par lui et accompagnée des informations et des documents qui permettent de comprendre la nature de l’enquête et le contexte de la commande. Les séries sont exposées ici les unes en regard des autres et dressent ainsi le portrait complexe et kaléidoscopique d’un territoire métropolitain.

Atlas Métropolitain — Freychet / Martin

Patrimoine touristique

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : [Non renseigné]
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Freychet / Martin A

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013

Lewis Baltz

Fos-sur-Mer, secteur 80

à propos

À propos de la série

« Fos-sur-Mer, secteur 80 » était une commande du gouvernement français impliquant plusieurs artistes photographes.

Le sujet était un vieux port remontant à l’époque romaine, dont la ville était devenue au début du 20ième siècle une zone franche industrielle. A la fin des années 1970, l’industrie a commencé à se délocaliser hors d’Europe de l’Ouest, ce qui a amené le port à traverser une période difficile. L’objet de cette commande du gouvernement français était un effort visant à donner un souffle nouveau à la communauté avec une perspective fraiche et moderne centrée sur la réutilisation du terrain.

  • Année•s : 1985
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Mission photographique de la DATAR
  • © Lewis Baltz / Mission photographique de la DATAR. Courtesy : Gallery Luisotti

Lewis Baltz

L’œuvre révolutionnaire de Lewis Baltz a été reconnue dès 1975 quand l’artiste a participé à « New Topographics », nouvelles topographies, une exposition phare qui fut un élément essentiel dans la création d’un changement de paradigme dans l’histoire de la photographie. Décrit comme un« critical enlightener » ou comme une personne qui apporte un éclairage capital, Baltz se démarque au début de sa carrière pour avoir élaboré des séries d’exquis clichés en noir et blanc qui incitent à la réflexion à cause de leur esthétique minimaliste combinée à une fervente approche conceptuelle. De 1967 à 1989, il a produit 11 séries de travaux comprenant « The Tract houses », les maisons du lotissement (1971), et « les Nouveaux parcs industriels », près d’Irvine en Californie (1974), qui sont des œuvres de précurseur destinées à attirer l’attention sur les marges négligées de notre société de consommation.

 

Dans « Sites de la technologie » (1989-91) Baltz montre les mondes dystopiques où a lieu la recherche technique dans des sociétés comme Toshiba ou Mitsubishi, en évoquant sur la pellicule le pouvoir invisible que les machines détiennent sur l’homme. Bien que son travail soit souvent aligné sur le cinéma, cela apparait de la manière la plus évidente dans les installations couleur à grande échelle avec bande sonore – La ronde de nuit (1992), Corps Dociles (1995), et La Politique des Bactéries(1995) – où il expose les environnements fabriqués des cybermondes et leur impact sur l’écologie et la société.

 

L’œuvre de Baltz a été exposée dans plus de 50 expositions individuelles dans des endroits comme la Leo Castelli Gallery, la Corcoran Gallery of Art, le Victoria and Albert Museum, le San Francisco Museum of Modern Art, PS1, New York, LACMA, le Tokyo Institute of Polytechnics, et l’Albertina. Ses oeuvres se trouvent dans les collections du MOMA de New York, du Whitney Museum of American Art de New York, du Tate Modern de Londres et du Museum of Contemporary Art de Los Angeles, parmi beaucoup d’autres.

Baltz était boursier de la Fondation Nationale pour les Arts en 1973 et 1976. Il a reçu une bourse Guggenheim en 1977 et une bourse bicentenaire UK/USA en 1980.

Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Gestes du travail

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travai | entrée d'un pétrolier dans le port industriel, Lavéra, Martigues, 2001
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui chasse l'attaque d'un gabian
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme au travail dans une usine pétrochimique. L'hommeau milieu des tuyaux lève la tête pour surveiller.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'un homme en scaphandre dans l'usine pétrochimique de Martigues.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux hommes en scaphandre travaillant sur une unité dangeureuse
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc de personnes attendant le bus devant une usine pétrochimique. Une des personnes a un pull avec une fleur tricotée
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une usine pétrochimique depuis la voiture d'un travailleur avec un gabian en face
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme tournant un volant d'une vanne dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme tournant un volant d'une vanne dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui tourne des vannes
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux hommes qui se parlent dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de la salle de pause à l'intérieur de l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui lève la tête avec son casque et son micro dans l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un travail intérim qui lève les bras et fait le signe de la victoire.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui tient des manettes à l'intérieur d'un machine qui récupère le sel
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une machine qui récupère la couche de sel et l'envoi dans la benne d'un camio qui roule à côté
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui passe une raclette pour nettoyer et envoyer le sel à travers la grille après le versement d'un tracteur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un engin qui monte sur un tas de sel.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur sur l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une main au dessus de filet de pêche sur un canal
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur dans sa barque sur un canal dans la ville de Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur dans la nuit
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur tenant une lumière sur un poisson à l'intérieur d'un bateau dans la nuit
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui conduit son bâteau depuis l'extérieur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte ses filets dans la lumière
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte ses filets
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au bord du rivage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au bord du rivage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte le filet de pêche devant une forêt
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte sa bouée de marquage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui tire son filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un groupe de pêcheurs qui tire les filets depuis la plage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui avance en se tenant par le filet (calen)
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux barques qui se croisent au milieu des filets d'un calen de Port de Bouc. Dans une barque il y a trois hommes, dans l'autre un homme et son chien
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux pêcheurs prélevant les poissons dans les filets
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un poisson dans un sac en plastique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une table et des outils pour prélever les oeufs de muge et faire la poutargue
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de la poutargue qui sèche
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui tire le câble du calen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un poisson (loup) pris dans un filet de pêche
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui retire les poissons de ses filets et lance un loup sous le regard d'un chat
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui lance son filet dans l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui lance son filet dans l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Photographie en N/B d'un geste de pêche au filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un étang avec un filet de pêche

André Mérian

Standard

à propos

À propos de la série

« Standard » est un travail de constat dans le département des Bouches du Rhône, sur la question de l’intervention de l’homme à travers le paysage et ces espaces, sa mutation avec l’architecture, et d’une certaine destruction, feux de forêt, abattage des arbres, construction de nouvelles zones d’habitations, mutation du paysage et de son uniformisation… Ces photographies ont été réalisées en périphérie de Marseille, surtout dans la partie Nord, Carry le Rouet, Sausset les Pins, Vitrolles, Arles, Saint Martin de Crau, et à la limite du département près de Tarascon.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Arles, Bouc-Bel-Air, Carry-le-Rouet, Gémenos, L'Estaque, Martigues, Miramas, Parc Naturel Régional des Alpilles, Rastuen, Sausset-les-Pins, Tarascon, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011

Jacques Filiu

Marseille précisement

à propos

À propos de la série

« Vers les années 2008-2009, j’ai pris conscience tout d’abord de la possibilité de témoigner, avec un point de vue (harmonie des images, composition, colorimétrie), de la manière le plus neutre possible de la vie quotidienne, banale, de la ville et de ses habitants. Sachant que ce témoignage ne pourra qu’être partiel et subjectif car lié aux contraintes matérielles. J’ai également vu la possibilité d’ouvrir mes images à l’imaginaire des regardeurs, en recherchant des personnages en relation avec les décors les entourant (attitude des silhouettes, ambiance des décors). Au cours des années, j’essaye d’élargir le champ de mes promenades à l’ensemble de la ville, de trouver un point d’équilibre entre la photo de reportage et la photo plus poétique. Je voudrais arriver à faire sentir les différences d’ambiance entre grands quartiers de la ville. »

Jacques Filiu

  • Année•s : 2008-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jacques Filiu

Jacques Filiu

Né à Alger en 1947, Jacques Filiu réside à Marseille depuis 1961. Il mène sa vie professionnelle dans les métiers de l’assurance, tandis qu’il pratique la photographie en amateur. En 1999, il adhère à l’association Phocal. Suite à trois stages photo à Arles entre 2003 et 2005, avec Jérôme Brezillon, Lise Sarfati et Jean-Christophe Béchet, il rencontre Bernard Plossu en 2008. Après l’arrêt de son activité professionnelle en 2009, il profite de son temps libre pour parcourir Marseille et créer un témoignage sur sa vie de tous les jours. En 2013, il a été commissaire de l’exposition collective « Marseille en scènes, 29 regards, 29 histoires » (coproduction avec l’association Phocal et Marseille Provence 2013). Actuellement, il poursuit l’exploration de cette ville.

Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020

Brigitte Bauer

Euroméditerranée

à propos

À propos de la série

« Une commande publique carte blanche, pour témoigner d’un état intermédiaire dans la ville, pour en saisir les mutations engagées dans un secteur géographique précis, entre le rond-point de la porte d’Aix, la gare Saint-Charles et la zone portuaire. Mon choix s’est porté sur les places emblématiques à l’intérieur de ce périmètre donné, des endroits précis où se conjuguent passé et présent. Des rues et des places animées, afin de souligner la permanence de la vie pendant cette période précaire et fragile entre démolition et renouveau. » Extrait de la note d’intention, Brigitte Bauer.

« De facture plus documentaire que certains travaux antérieurs, cette série semble radicaliser l’apparente neutralité du point de vue. Brigitte Bauer-artiste s’y révèle toutefois à travers des choix qui participent d’une stratégie concertée : le format carré, le cadrage, la distance, la couleur, la luminosité, l’ouverture du diaphragme, tout concourt ici à créer les conditions d’une expérience visuelle qui ne soit pas une échappée dans la profondeur mais une circulation du regard à la surface de l’image. De la sorte, nous sommes invités à détailler, à scruter ce dont une perception in situ nous prive, c’est-à-dire à voir véritablement l’organisation formelle d’un quartier, faite de strates, d’ajouts, d’amputations, de raccords, de sutures, dans ce temps où l’ancien cède du terrain au nouveau. Ce travail photographique sur la métamorphose est elle-même une œuvre de transition. Confrontée à la complexité urbaine, Brigitte Bauer a pour la première fois recours à la forme triptyque. La série introduit l’idée du montage cinématographique, du champ / contre-champ, que l’artiste développera de façon plus explicite dans ses pièces vidéos ultérieures. » Texte de Christophe Berthoud.

  • Année•s : 2002-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Direction Générale des Affaires Culturelles de la Ville de Marseille, Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°01, (773-12) 103x103cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°36, (850-02)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°35, (855-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°34, (773-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°33, (770-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°32, (770-11)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°31, (770-105)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°30, (881-10)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°29,  (882-18)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°28, (880-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°27, (870-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°26, (867-01)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°25, (881-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°24, (775-04)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°23, (759-04)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°22, (757-02)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°21, (763-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°20, (776-10)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°19, (866-03)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°18,  (866-07), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°16, (881-01), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°15, (882-16), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°14, (874-11), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°12, (882-13), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°11, (877-05), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°10, (869-03), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°09, (877-08), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°08, (765-06), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°06, (772-04), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°05,  (774-02), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°04, (777-08), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°03, (761-04), 103x103cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n° 02  (844-04), 103x112cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03

Jean-Christophe Béchet

Port-de-Bouc : la mémoire et la mer

à propos

À propos de la série

« Pendant des années, j’ai pris l’autoroute du Littoral, de Marseille à Arles. J’apercevrai furtivement le nom de « Port de Bouc » ; ce drôle de nom avait retenu mon attention, mais je ne m’étais jamais arrêté. Quand pour le 150ème anniversaire de la cité, le Centre des Arts Plastiques Fernand Léger m’a proposé de photographier la ville, j’ai aussitôt aussitôt accepté et quinze jours plus tard, je m’engageai dans l’avenue Maurice Thorez, direction le Centre-Ville. Je crois beaucoup aux premières impressions, à la pertinence des regards qui passent, car ils voient les flux, les correspondances, les fluidités, autant de signes qui ne sont plus perceptibles à ceux qui résident sur place. Sur place, on m’a pris pour un policier de la BAC ou pour un touriste, moi qui suis né à quarante kilomètres de là… Rapidement je décrypte certains indices, tels ces noms qui rappellent le passé (et le présent) communiste de la ville : Maurice Thorez, Gagarine, Elsa Triolet, Max Dormoy, Rol Tanguy… autant de fantômes d’un passé qui marque l’identité des lieux. L’architecture est tout aussi signifiante, avec ce mélange de « vieille » modernité héritée des « années 70 ». Je suis venu à la fin de l’hiver, le soleil est là, le mistral dégage les nuages. Les rues sont calmes, souvent désertes. On est loin d’un Sud où chacun discute sur le pas de sa porte avec son voisin. Port-de-Bouc est assoupi, comme engourdi sous une lumière dure et contrastée. Ici, tout est franc, direct, excessif, volubile. Mes photos doivent l’être aussi, avec cette sensation de géométrie, de vide et d’ennui qui va vite m’assaillir. Heureusement, il y a la mer et une corniche étonnante qui donne une vraie personnalité à la cité. Comme le dit l’Office du Tourisme, ici, tout est tourné vers la mer. Ce front de mer aussi beau que mélancolique fut mon lieu de pèlerinage quotidien. Du port, je gagne la capitainerie en passant par la Lèque, puis je longe cet impressionnant ensemble d’immeubles des Aigues Douces, avant d’atteindre les petites plages et le centre d’art. Partout des terrains de jeux, des espaces aménagés et cette méditerranée souvent secouée par le vent. Magnifique espace dont on ressort groggy et ébloui… Je pense alors à la chanson de Léo Ferré, la Mémoire et la Mer… Pierre et Amandine m’ont servi de guide dans les rues de Port-de-Bouc. Ils m’ont permis, d’entrer dans la géographie intime des relations personnelles. Selon son caractère, sa famille, sa provenance, sa religion, son métier. Autant de coins et de recoins qui m’ont passionné et que j’ai essayé de traduire avec mes photos. Car je photographie pour comprendre la complexité du monde… Le défi de la photographie urbaine est d’éviter d’illustrer une réalité que chacun connaît, d’éviter le piège du pittoresque ; mais il faut aussi se méfier, à l’inverse, de l’esthétique du misérabilisme. Il s’agit de trouver une voie personnelle où l’esprit documentaire et la sensibilité poétique se rejoignent. Nous sommes tous des voyageurs, et ici, à Port-de-Bouc, j’ai fait une belle escale… » Jean-Christophe Béchet

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Jean-Christophe Béchet / SAIF

Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil », celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la « photo de rue » et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans, une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et aux Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017.

Site internet

Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016

Hélène David

L’esprit des calanques

à propos

À propos de la série

« En 2008, au moment de mon installation à Marseille, le GIP des Calanques prépare le projet de Parc National. De nouvelles règles vont organiser le territoire sauvage qui borde la partie sud de la métropole, sa manière de l’habiter. Ce territoire m’apparait comme un laboratoire des relations avec la « nature », dans un contexte périurbain singulier en France, tout en posant plusieurs questions autour des notions de frontières. Le projet de parc soulève la polémique : un courant utilitariste du territoire affronte les partisans de la conservation. J’observe que les résidents des deux calanques habitées, Morgiou et Sormiou, et plus largement certains usagers, échappent à ces logiques. Ici, c’est une vie de peu, où l’on invite volontiers poissons, poulpes, cailloux et garrigue dans sa sociabilité. Cette approche de l’environnement comme un prolongement de soi, me rappellent l’état d’esprit des Inupiaks d’Alaska, avec qui j’ai vécu pour le projet « Réfugiés climatiques ».Je décide alors d’entamer une série documentaire photographique, sous forme de portraits in situ, sur les habitants, professionnels ou amateurs de ce territoire et les réseaux de liens inventifs qu’ils tissent avec les lieux. Au son, ma co-auteur Anna Thillet m’accompagne pour recueillir les paroles, puis monter des films courts. En plus de la série photographique, cinq portraits voient le jour : « Yolande et Néné ». Ils vivent là, dans la calanque de Morgiou, depuis 40 ans. 7 mn 30. « Des puffins et des hommes ». Une nuit de lune noire, les sentinelles de Riou sillonnent l’archipel à la recherche des oiseaux précieux. 6Mn30 « De pierre, de vent, d’eau et de lumière » : Au contact d’une nature âpre, les corps se déploient.  3mn.“La mer, mon jardin”. A l’aube,Laurent Gianettinni quitte Cassis pour « retrouver ses ancêtres » italiens, pêcheurs au petit métier. Tandis qu’Emmanuel Briquet, aquaculteur, élève avec conviction loups et dorades bios dans une calanque historique du Frioul. 6Mn30 « Le chant des pistes », ou le souffle du marcheur. Les « excursionnistes marseillais » randonnent depuis plus d’un siècle dans les Calanques, un terrain difficile et inépuisable. 4Mn J’entame le projet en auto-production, puis plusieurs commandes presse prennent le relai. Expositions, conférences et acquisitions viennent compléter le dispositif de production, notamment audiovisuel. En 2012, les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône ouvre un fond d’acquisition. » Hélène David

  • Année•s : 2008-2011
  • Commune•s : Cassis, La Ciotat, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Hélène David / SAIF

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août. Fête du 15 Août à la calnque de Morgiou.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La fête de fin d'été réunit les résidants de la calanque et les estivants. Marseille, 9ème arrondissement, 29/08/2009
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Septembre.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Les cabanons de la calanque de Morgiou, d'anciens abris de pêcheurs.Marseille 9ème arrondissement. 27/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Mai. La Calanque de Morgiou s'éveille. Marseille, 9ème arrondissement. 27/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Jeanine Blanc, à la cueillette dans les collines de la calanque de Morgiou. Marseille, 9ème arrondissement. 28/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Chez Jeanine Blanc, girelles et sarangs pour la soupe de poisson. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement, Marseille. 29/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Morgiou. Au cabanon. Les ingrédients pour la soupe de poisson. Marseille,9ème arrondissement.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La soupe de poisson dans le cabanon de Jeannine Blanc à Morgiou.Marseille, 9ème arrondissement.29/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Les vacances au cabanon. Marseille, 9ème arrondissement, Morgiou. 23/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Provence aquaculture élève loups et daurades Bio, sur l'île de Pomègues, dans le parc national des calanques.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | France et les posidonies.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La baigneuse
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La baigneuse
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A la calanque de Sormiou, des vacancières plongent sur l'herbier de posidonie, plante aquatique vitale pour l'écosystème marin des Calanques. Marseille,9ème arrondissement.06/07/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Un terrioire fragile et sauvage où les Marseillais se ressourcent.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Depuis 40 000 ans l'homme fréquente ces abris méditérannéens.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Le cap Morgiou. Chaque année les calanques sont visitées par 2 millions de visiteurs. Quel place pour l'homme dans le futur par national?
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Cap Morgiou, la randonneuse.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Régate d'Optimistes à Pointe rouge
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Vincent Inquimbert, vacancier au cabanon et chasseur sous-marin, a péché un gros loup. Marseille, 9ème arrondissement, calanque de Morgiou. 28/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Chaque été, les Morgoutiens organisent un concours de pêche. Sarangs et Girelles rejoindront safran, ail, tomate et huile d'olive dans la soupe de poisson méditérannéenne. Calanque de Morgiou, Marseille 9ème arrondissement. 17/07/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Sanglier à Morgiou
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Calanque de Morgiou. Comme dans beaucoup de ports méditérranéens, les chats des rues vivent des déchets de la pêche. Marseille 9ème arrondissement. 28/05/2010
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Cassis. Laurent Gianettini. P^cheur au petit métier.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A l'aube, Laurent Gianettini  relève les filets au large du cap Canaille. Cassis, 10/08/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août. 5h30. Guillaume Letestu et Laurent Giannettini, pêcheurs
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La ferme aquacole du Frioul élève des loups et des daurades bio. Pomègues, Frioul. Marseille. 09052011.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Provence aquaculture élève loups et daurades Bio, sur l'île de Pomègues, dans le parc national des calanques.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A Sormiou, des Marseillais retrouvent une vie simple au bord de l'eau, dans des cabanons sans eau courante, ni réseau électrique.

Bertrand Stofleth

Rhodanie

à propos

À propos de la série

Rhodanie est une série photographique de Bertrand Stofleth. Il a suivi le cours du Rhône sur plus de 850 km, depuis sa source, un glacier dans le Valais, jusqu’à ses embouchures en mer Méditerranée. L’artiste travaille sur les paysages et les modes de domestication des espaces naturel, afin d’observer les usages et les différentes formes de résiliences à l’œuvre auprès des habitants et des territoires traversés. Il construit ainsi un dialogue entre le paysage fluvial et l’espace frontière qui le borde, interrogeant ce qui se joue entre le fantasme d’une nature encore sauvage et son caractère profondément domestiqué.

 

 

  • Année•s : 2007-2015
  • Commune•s : Arles, Fos-sur-Mer, Salin-de-Giraud, Tarascon
  • Commanditaire•s : État français, Ministère de la Culture et de la Communication, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Travail personnel
  • © Bertrand Stofleth / SAIF

Bertrand Stofleth

Bertrand Stofleth Artiste et photographe né en 1978 de nationalité française. Diplômé de l’École nationale supérieure de photographie d’Arles en 2002. Ses recherches artistiques portent sur les modes d’habitation des territoires et interrogent les paysages dans leurs usages et leurs représentations. Il documente les lieux intermédiaires : rives d’un fleuve (« Rhodanie », éditions Actes Sud et « Paysages déclassés », éditions 205), chemins de randonnée (« Paysages Usagés OPP-GR2013 », commande CNAP-MP2013, éditions Wild Project), ou abords de métropoles (« Transplantations et Déplacements »). Il construit différents projets d’observatoire photographique du paysage avec le photographe Geoffroy Mathieu auprès de Parc Naturel Régionaux (Monts d’Ardèche, Gorges du Verdon, Narbonnaise en Méditerranée). Depuis 2013, en collaboration avec l’artiste Nicolas Giraud il réalise un projet documentaire des paysages issus de la révolution industrielle (« La Vallée », éditions Spector Books, 2021). Il poursuit le projet Aeropolis explorant les relations entre les imaginaires aéroportuaires et leurs connexions aux territoires urbains (Commande publique nationale de photographie CNAP et Atelier Médicis 2017, Résidence Diaphane 2015). Il travaille actuellement sur trois différents projets interrogeant les changements paysagés liés au réchauffement climatique à différentes échelles de territoires et de paysages : « Recoller la montagne » (Résidence de création Archipel Art Contemporain, 2019-20), « Mission Photographique Grand Est » (La Chambre, Le Cri et Région Grand-Est, 2019-2020), « Observatoire métropolitain de l’Anthropocène » (Ecole Urbaine de Lyon 2020-2023). Il enseigne la photographie en écoles d’art et à l’université. Son travail est présent dans différentes collections publiques et privées en France et à l’étranger.

Site internet

Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, canal de dérivation de Donzère-Montdragon. Déversoir de la rivière
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Pont Saint-Esprit, le vieux Rhône, réhabilitation hydraulique, destruction de caisson Girardon et creusement d'une Lône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Montdragon, plaine inondable
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, Centrale Nucléaire de Marcoule
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, aménagements CNR mitoyens de la Centrale Nucléaire de Marcoule
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, digues de protection contre les inondations, batardeau et pompes de réesuyages
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Caderousse, digue d'enceinte
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Roquemaure, parc Amazonia. Ancienne Lône, parc bâti sur l'ile de Miemart.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, lac de la Lionne. Gravières situées au nord de Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Ile de l'oiselet. Gravières situées au nord de Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Le Rhône à Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, anciennes digues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Avignon, viaduc du TGV
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Vallabrègues, camping, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Comps, digues à la confluence du Rhône et du Gardon
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Comps, Gardon
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Beaucaire écluse de Vallabrègues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Tarascon, lieu dit
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Tarascon, usine de pâte à papier
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bellegarde, croisement du canal du Rhône à Sète et du canal d'irrigation Bas-Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Ségonnaux, cabanons et habitations établis entre fleuve et digues.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Pont des Lions, vestige de l'ancien pont ferroviaire détruit en 1944.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, quais de Trinquetaille et cimetière. Au loin pont des Lions et port fluvial industriel d'Arles.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Chantier archéologique sous marin, Challand Gallo Romain Arles Rhône 3, extraction du tronçon 7.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saint Gilles - port de plaisance début du Canal navigable du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Joutes, canal d'Arles à Bouc.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Rhodanie, Camargue, grand Rhône, prise d'eau à Crémaillère XVIIe
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Aigues-Mortes, Marais Palus de la Charbonnière, canal du Rhône à Sète
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Palavas les Flots, les 4 Canaux, canal du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Sète, arrivée à la mer du canal du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Mas Thibert, système d'irrigation sillonnant le camargue, Gardien de station de pompage assurant le nettoyage des canaux
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, salins de Giraud, station de pompage
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, salins de Giraud, station de pompage des eaux usées, ancien bac ferroviaire
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, embouchure du Rhône sur la mer méditerranée
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval

Métropole linéaire

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aubagne, Auriol, Istres, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquevaire
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Fretti / Maraval

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC

Karine Maussière

Le temps en friches

à propos

À propos de la série

« Dans la cadre de Marseille Capitale de la Culture 2013, lors d’une résidence à Istres, j’ai sillonné le GR2013 sur le territoire ouest de la mer de Berre. Avec une attention particulière aux processus d’héritage et de résilience à l’œuvre, j’ai porté un regard sur le patrimoine architectural, en friche, trouvé sur le chemin: usine, bastide, bergerie, aire de loisir… ponctuent ce chemin de grande randonnée. A chaque découverte, un voyage dans le temps s’effectue, l’histoire se réécrit, la mémoire fait acte, la photographie apparaît, l’image reconstruit l’oeuvre architecturale. Utilisant le petit format de l’Instax, l’image instantanée accentue l’aura de ces architectures fantomatiques. Collées en triptyques, les images ainsi construites renforce le déséquilibre des architectures. La déconstruction du cliché s’ajuste au motif de la friche. Les imperfections du procédé corrobore cette idée de disparition. La friche contemporaine questionne notre propre civilisation. » Karine Maussière

  • Année•s : 2013-2015
  • Commune•s : Étang de Berre, Plateau de l'Arbois
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015

Christophe Galatry

Euroméditerranée

à propos

À propos de la série

Un inventaire des chantiers en cours dans la zone Euroméditerranée entre janvier 2006 et décembre 2007. Chaque chantier était photographié une à deux fois de suite suivant un calendrier répartit sur chacun des 12 mois de l’année. Chaque un à deux tirages étaient réalisé.

  • Année•s : 2006-2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée
  • © Christophe Galatry / ADAGP Paris, 2020

Christophe Galatry

« Une approche sur la représentation photographique de territoires et la notion de paysages dans et autour de Marseille. Cette interprétation couvre différents spectres d’échelles, du plus intime et microscopique des points de vues au plus large et partagé par le plus grand nombre comme la représentation d’images satellites. A travers des lieux parfois très localisés, je questionne l’image photographique dans différentes situations spatiales, les matières et objets composants ces espaces ainsi que le statut de ceux-ci et leur forclusion par des barrières visuelles : le délaissé, l’oublie, l’abandon, mais aussi contraintes : oubli/révélation, semblable/différent, passage/infranchissement. » Christophe Galatry

Site internet

Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Paradoxes

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route entre l'étang et les entreprises de l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une bande barrière rouge et blanc au milieu d'un champ
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un arbre, tamaris, devant l'étang avec barrière couleur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un panneau lumineux indiquant les risques
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du canal de Caronte avec trois cormorans au milieu et des usines sur l'autres rives
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un groupe de cygnes devant la ville de Berre et l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine électrique de Ponteau en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site pétrochimique de Lavéra depuis Ponteau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marais avec les usines en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une terrasse donnant sur la mer avec des pétroliers en vue
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une sortie d'eau avec des rochers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une barrierre verticale devant l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cabanon de chasse au milieu des marais de Berre l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Photographie en couleur d'un village de cabanon avec une grosse fumée noire qui sort d'une torchère de l'usine pétrochimique de Lavéra
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cheval allongé dans un champ, au loin l'usine pérochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une piscine avec un plongeoir devant l'étang avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain proche de la plage du Jaï avec un panneau d'une future construction sur un terrain vide
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un quartier de ville avec maisons et champs devant usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un grillage barrant l'entée sur l'aéroport devant l'étang, l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison devant l'aéroport de Marseille-Provence
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plusieurs cygnes sur la grève de la plage de Vitrolles face à l'usine pétrochimique de Berre l'Étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une douche devant la plage du Jaï
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison avec des crénaux devant l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route fermée par deux barrières
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une place pour enfants devant l'étang avec bateau échoué
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un bateau de pêche au milieu d'un marais
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de boule avec des arbres dont à la base se trouve des pneus
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie couleur d'un stade de foot en sabilisé, de grosses pierres tiennent les filets des buts
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un camping Marina plage à Vitrolles avec des pancartes à l'entrée et en fond l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de l'usine hydro-électrique de Saint-Chamas
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la vue du port industriel de lavéra, Martigues depuis Port de Bouc avec des filets de pêche au premier plan.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du port minéralier de Martigues sur le canal de Caronte
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un écriteau tombé au bord d'une route
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un pont de chemin de fer et une voie bouchée
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plots au milieu de l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marquage de passage de pipe-line à travers l'étang de Berre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une table salante avec passage de pipe-line
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un porte affiche d'informations avec des impacts sur la vitre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de tennis dans un quartier résidentiel sur fond d'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de cuves de pétrole d'une raffinerie

Morgane Guiard

Les murs montent

à propos

À propos de la série

«  Je suis retournée dans la ville où j’ai grandi, et où mes parents continuent de vivre. Sur place j’ai constaté qu’un grand nombre des villas de lotissement avaient rehaussé leurs murs d’enceinte. Pour la plupart, il n’y avait auparavant qu’un muret mesurant 1m à 1m50. Depuis quelques années, les habitants de ces maisons individuelles modestes entamaient des travaux pour ajouter des rangées de parpaings et créer un refuge d’aspect impénétrable.

Parce que le travail de maçonnerie est généralement réalisé à la va vite et avec peu de budget la trace de l’élévation se charge d’une paranoïa sécuritaire qui semble devenir indispensable. Il ne doit y avoir aucunes intrusions, que cela soit celle d’une personne malhonnête ou que cela soit les regards de passants curieux. Les individus se tournent sur eux même et limitent le contact avec le voisinage et l’espace public.

Après avoir constaté ce phénomène, j’ai ressenti le besoin d’inventorier ces murs marqués par des strates de béton et d’enduit. J’ai réalisé des photographies numériques, en gardant une ligne de conduite précise. Le mur est frontal et la maison devient une sorte de bloc de béton coupé par la ligne horizontale. L’habitation devient alors un coffrage vide de présence humaine et perd son aspect de lieu de vie.

Les photographies imprégnées d’un style documentaire cherchent à garder une esthétique plastique. Présentées côte à côte ou projetées les unes à la suite des autres, elles permettent de constater l’enfermement des habitants dans leur espace intime.

« Les murs montent » est une série de photographies numériques réalisée entre 2012 et 2013 sur la commune de Marignane. » Morgane Guiard

  • Année•s : 2012-2013
  • Commune•s : Marignane, Saint-Victoret
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Morgane Guiard

Morgane Guiard

Née en 1989 à Martigues. En 2013, elle obtient un DNSEP avec les félicitations du jury à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence.

Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013

Brigitte Bauer

Montagne Sainte-Victoire

à propos

À propos de la série

« La montagne des tableaux de paysages. Depuis longtemps j’ai été intriguée par la présence quasiment constante de montagnes au fond des tableaux de paysages dits classiques. Que ce soit dans les tableaux de Nicolas Poussin ou dans ceux de Claude le Lorrain, Philippe de Champaigne, Jacob van Ruysdaël, Pierre Patel, De Dominiquin et bien d’autres encore, c’est en fait une seule montagne, une certaine forme surgissant de l’horizon qui revient sans cesse. Je sais que la présence de ces sommets lointains peut s’expliquer par des raisons symboliques ou par les besoins de la composition, j’ai beau savoir que cette montagne-type fait partie du répertoire usuel des éléments de paysage, et ce depuis toujours, elle me paraît pourtant être plus que cela.C’est à partir de la montagne du fond que semble se construire le paysage, c’est sur elle que finit toujours par venir le regard. Elle est à la fois point de départ et point d’arrivée. Sa constance et ses variations me sont devenues familières, nécessaires même.Ici, la montagne s’appelle Sainte-Victoire. Ce lieu, quoique chargé comme aucun autre de références picturales et littéraires, est résolument charmeur (comme on dit d’un magicien qu’il exerce un charme). Ce massif calcaire surgissant de la plaine, ces couleurs constamment changeantes, ces chemins qui invitent à la déambulation et en même temps nous tiennent à distance … Comment en parler, puisque tous les qualificatifs appliqués à ce lieu sont devenus tellement banals ? Pourtant, il est difficile de ne pas succomber au charme, et il est impossible de tout voir, de tout saisir en une seule fois, en une seule image. D’emblée, l’idée d’une série d’images s’impose, car l’émerveillement demande à être renouvelé, il me faut retourner sur ce lieu, souvent, pour regarder et essayer de comprendre pourquoi je reste sous le charme. Car il est vrai aussi que parfois l’emprise de la montagne devient trop forte, elle me pèse et elle m’agace, je n’ai plus prise et il n’y a plus d’images, alors je m’éloigne. Et puis j’y retourne. Au fur et à mesure que la quantité d’images augmente, la multiplicité des points de vue, les changements de saison et les variations de lumière font de cette montagne un paysage dont on ne peut faire le tour, dont on ne peut épuiser la diversité. Photographier la Sainte-Victoire – qui finalement se dérobe et reste inaccessible – c’est décliner à l’infini les indispensables questions de l’image : forme, couleur, lumière, construction… J’avais juste voulu photographier une montagne, et c’est devenu un véritable apprentissage des choses du paysage. Le charme de la Sainte-Victoire tiendrait-il dans le fait qu’elle serait toutes les montagnes – serait-ce finalement elle, la montagne du fond des tableaux de paysages ? » Brigitte Bauer, Mai 1999. Publié dans l’ouvrage « Montagne Sainte-Victoire », éd. IEME, Marseille 1999).

  • Année•s : 1992-1994
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (15-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (23-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (24-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (30-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (33-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (40-12), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (43-10), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (45-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (50-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (31-04), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (44-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94

Fabrice Ney

ZUP n°1

à propos

À propos de la série

« Ces photographies ont été réalisées à Marseille dans les quartiers Nord, entre 1981 et 1983. Le titre donné à ce corpus photographique « ZUP n°1 », correspond à la politique urbaine qui avait conduit, à partir du milieu des années soixante, à la construction des cités du Grand Saint Barthélémy dont celles de Picon, La Busserine, Saint Barthélémy III et Font-Vert. Dans la continuité de mes deux travaux précédents, j’ai choisi délibérément de ne pas photographier les habitants: je me concentrais sur l’environnement urbain immédiat et je cherchais en quoi cet environnement pouvait être révélateur des relations sociales qui s’y nouaient. Il s’agissait d’éprouver un outil d’observation dont l’utilisation nécessitait l’expression d’un point de vue en accord avec ce projet documentaire. Une approche radicale et systématique : décadrer l’habitant, c’est le remettre à sa place en tant qu’acteur de ce qui est représenté et non plus en tant qu’objet de représentation. Pour cela, j’ai parcouru ces cités plutôt au lever du jour, sous des lumières souvent grisâtres, effectuant des relevés, des prélèvements, notant des cheminements, interrogeant les lieux et la manière dont ils étaient habités. Les prises de vue ont été réalisées sur le mode de la prise de notes, de la saisie rapide, de la fluidité du regard plus attentif à l’enchaînement de ses impressions qu’à la fabrication d’une image synthétique. Les cadrages ont été le résultat de cette liberté du mouvement guidé par un projet sociologique. Ils se sont ensuite progressivement accordés avec le plan vertical des façades, influencé, sans doute, par la réalisation de la série des 68 portes qui a invité mon regard à se déplacer sur des rythmes graphiquement plus prononcés. Un boîtier petit format, chargé d’une pellicule rapide, a servi d’outil à cette mobilité. J’ai donné à voir les lieux dans le mouvement de leur découverte, en étant sensible à l’organisation des détails. Chacun des éléments, du bâti jusqu’aux traces de passages, possède une importance relative aux autres.Travailler sur des séries est une manière de déborder l’aspect anecdotique de la prise de vue, en évitant de recourir à une composition trop arbitraire et bavarde. Le cadrage implique un « point de vue » physique et narratif. Cadrer au plus proche des liens entre les choses maintient la cohérence du projet et consolide le sentiment d’unité de l’espace et du temps du parcours. Mais cette unité reste toujours une construction. En 1983, la réalisation de « 68 portes » suivait un protocole de prise de vue systématique qui incluait le traitement informatique (Logiciel EURISTA, EHESS) permettant une méthode de classement et de regroupement de la série, dont le propos était de tester un processus d’interprétation des données fournies par les images photographiques. » Présentation extraite de l’ouvrage « ZUP n°1 », Arnaud Bizalion Editeur, 2019

  • Année•s : 1980-1983
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Façade arrière P, Balcons occupés par des objets divers, linge, échelle, vélo, pots de fleur, barbecue, etc...
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Extrémité sud du Bâtiment P , voiture en contrebas, rambarde béton de la voie d'accès à l'avenue S. Allende, présence d'un camion de passage.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Vue en plongée sur l'Avenue S. Allende en fin de travaux, un camion.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Panneau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Passage piéton, voie ferrée une voie, grillage et graffiti sur le portique
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, voitures garées , panneau Logirem, passage sous le P.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, caravanes et voitures garées Panneau Logirem, Carrefour, graffiti
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Voiture abandonnée, graffitis « La police assasin »
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.   Arrêt de bus
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Commerces au premier plan : boulangerie et boucherie, poteaux de limitation d'accès. Arrière plan graffiti
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Cabine téléphonique, Arrière de camionnette, barrière béton blanche, façade tour K.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Parking, voitures garées, petit Casino, façades des immeubles L et M..
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Plan signalétique au premier plan, haie végétale, parking, arbres, façade d'immeuble en arrière plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Parking, voitures garées, façades d'immeuble, remorque de camping au premier plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Panneau HLM LOGIREM, Limitation de vitesse détournée. espace de jeu, muret béton, façades E et M.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Angle nord du E, parking,  parcelle enclavée et en contrebas, muret béton et rochers pour limiter l'accès aux véhicules.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  -1981-1983. Bancs en béton, végétation, jeux en béton. Façade en angle arrière du B.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983, Façade arrière, balcons, linge, arbres, bac béton circulaire.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Angle de façade et de Balcon, présence végétale arbre.façade arrière du E en fond, trois bancs en béton.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Remblai de terre contenu par un mur de béton, bâti technique, poteau, vue sur balcon, linge étendu, graffiti gravé « Nadine+Lionel ».
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.. Angle d'immeuble, balcon de Rez-de-Chaussée fermé, graffitis.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Grillage disposé sur poteau en fer fixé sur un muret en béton, Balcon au premier niveau, pots de fleur, rideaux aux fenêtres, couverture étendue.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Poteaux limitant l'accès au trottoir, rez-de-chaussée façade béton, graffitis, Maison pour tous en arrière plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Escalier, rambarde métallique, arbuste avec pneu de vélo accroché dans les branches, graffiti, sol mouillé, Panneau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier d'accès aux portes de la barre d'immeuble longeant l'avenue S. Allende.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier d'accès à l'espace vert arrière immeuble B, tour D.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Deux caddies abandonnées, escalier (3 marches) porte E3.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  -  1981-1983. Muret en béton, caddy, escalier, balcon de rez-de-chaussée fermée, graffitis, angle du passage sous l'immeuble E
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier de descente vers la partie basse longeant la façade arrière de l'immeuble B, végétation et passage de rez- de-chaussée sous l'immeuble.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Passage en rez-de-chaussée, deux arbres,  Balcons des premier et deuxième niveau, plots empêchant le passage des voitures.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Porte en fer et verre et porte de service ouverte, inscription manuscrite répétée
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Façade rez-de-chaussée et premier  immeuble M,  porte de service et boîte aux lettres de la poste.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade du bâtiment P. Un muret en béton au premier plan. Ecriteau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade de l'entrée de la Halte Garderie.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade de l'entrée du Centre Médico-Psychologique Départemental. Renault R8 garée.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue rapprochée de la porte P en position ouverte bloqué par une petite bouteille en plastique.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Passage piéton couvert,  Graffiti

Margret Hoppe

Südwall

à propos

À propos de la série

« La serie « Südwall » a été réalisée pendant une résidence d´artistes au Garage Photographie de Marseille avec le soutien du Goethe Institut Marseille. Je suis venu plusieurs fois à Marseille pour un séjour d’environ une semaine entre 2017 et 2019 afin de faire une recherche photographique sur les traces de l’histoire des allemands à Marseille. J´ai découvert des traces militaires dans le paysage des Calanques, sur l’île de Frioul et dans la ville de Marseille. Je n’étais pas au courant avant ma résidence, que les allemands ont construit des blockhaus à Marseille et que leur présence pendant la Seconde Guerre Mondiale avait été assez marquante. Puis je suis tombé sur l´histoire de l´américain Varian Fry, qui a sauvé la vie de plusieurs artistes et intellectuels allemands qui ont fuit les nazis. Entre autres, il y a eu Thomas Mann, Lyon Feuchtwanger, la famille Werfel ou Bertolt Brecht qui ont résidé dans des maisons à Sanary-Sur-Mer. J´ai photographié leurs maisons à Sanary-sur-mer et aussi au camp des Milles, à Aix-en-Provence, ou des résistants et des juifs étaient internés pendant la guerre. Les photos sont accompagnés de documents des Archives de la Ville de Marseille qui témoignent de l’occupation allemande et de la libération en 1945. » Margret Hoppe

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Marseille, Sanary-Sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Margret Hoppe

Margret Hoppe

Née en 1981 à Greiz/Thuringe (Allemagne) Magret Hoppe est diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Leipzig en 2007, puis en 2004-2005 de l´Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Depuis 2007, elle travaille comme photographe indépendante et a participé à plusieurs résidences en France, en Bulgarie, au Canada et en Inde. En 2007, elle reçoit plusieurs prix, dont le Prix de la Photographie Documentaire de la Wüstenrot Stiftung, le Prix « gute aussichten – jeune photographie allemande », et le Prix de la Banque du Saxon pour l´Art en 2014). De 2017 à 2020, elle a été en résidence à Marseille au Garage Photographie, avec le soutien du Goethe Institut, pour le projet « Südwall ».

Site internet

Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Margret Hoppe, VG Bildkunst Bonn, Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019

Fabrice Ney

Soude

à propos

À propos de la série

« Soude est un travail à l’origine proposé par l’auteur à l’EPAREB à la suite d’un rendez-vous avec Messieurs Ecochard et Demouchy, intéressés une sensibilisation des habitants à l’histoire industrielle du territoire. Il a été financé par l’EPAREB, La ville de Fos-sur-Mer et la ville de Marseille. Ce travail, réalisée entre 1988 et 1993, est associée à la création de l’association SITe (Sud, Image, Territoire), dont l’objet associait la recherche et la création sur l’image des lieux et du territoire à la sensibilisation sur les enjeux de leur représentation. Les marges en déprise industrielle du territoire sont abordées à travers la question du paysage en photographie et de l’exploration de ses déclinaisons possibles. « Soude » propose la lecture photographique d’une strate historique commune aux paysages d’un territoire donné. Ce projet, réalisé entre 1988 et 1993, est l’étude photographique des vestiges, datant du XIXème siècle, des débuts de l’industrie chimique lourde dans les Bouches-du-Rhône. Sa réalisation a demandé une connaissance approfondie de cette histoire par la lecture des ouvrages alors disponibles sur le sujet, mais surtout par une consultation des archives municipales, départementales et nationales ainsi que des fonds spéciaux de la bibliothèque municipale de Marseille et de la CCIM. En effet, mon projet n’était pas de photographier quelques ruines pittoresques, ou illustratives de cette histoire. Je devais acquérir la capacité de comprendre ce que je photographiais. Je ne documentais pas cette histoire, j’actualisais ses traces en en livrant des interprétations photographiques. Au-delà de son aspect documentaire indéniable, cet ensemble d’images questionne à travers la visibilité de ses vestiges, l’histoire industrielle du territoire. Ce questionnement s’effectue sous des angles croisés, en déclinant différentes approches du paysage. Les prises de vue explorent les distances possibles aux motifs. Elles interprètent, d’abord, en plan large, l’organisation de l’espace, les configurations possibles de mises en valeur des rapports entre ses éléments constitutifs. Puis se rapprochant à mi-distance, elles affinent la vision par le choix d’objets dominants rythmant graphiquement des séries. Enfin, le regard devient insistant sur les textures et leurs occurrences. La lecture des séries échappe à une linéarité attendue par l’organisation formelle du plan de leur présentation. Ainsi, ce qui caractérise ce projet photographique, ce n’est pas tant l’exigence d’un point de vue qui se transposerait de lieu en lieu, mais plutôt le choix esthétique d’une vision multimodale. La proposition ici était de rendre perceptible la stratification du paysage en ramenant à la surface de l’image sa réalité horizontale. En effet, une strate paysagère ne s’inscrit pas dans une profondeur physique ou géologique, mais se présente plutôt comme une rémanence visible de l’action humaine qui a délaissé ou déplacé l’usage territorialisé d’un espace. Le projet présentait une forme de méditation sur la mémoire, l’oubli et le devenir, par des assemblages muraux modifiables. La plupart de ces vestiges se trouvent à l’écart des grandes implantations industrielles actuelles (celles-ci ont recouvert les précédentes) qui marquent ces paysages. Dans la continuité de mes travaux précédents, ce regard déplacé sur l’industrie interroge aussi son actualité et son devenir. Un manuscrit d’une quarantaine de pages fut rédigé sur cette histoire. Consigner les éléments du processus de réalisation intègre la perspective d’un projet global : inscrire mon travail dans une esthétique réflexive et compréhensive de la représentation des lieux et du territoire. Ces traces vont nécessairement disparaître. Une des spécificités de ma photographie est de constituer un document proposant la compréhension des modalités de sa construction. » Fabrice Ney

  • Année•s : 1988-1994
  • Commune•s : Callelongue, Étang de Berre, Fos-sur-Mer, Montredon, Plan d'Arenc, Rassuen, Saint-Blaise, Septèmes-les-Vallons
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1994. Série Salins de Berre-l'Etang. Ancien grenier à sel situé à l'entrée du site des salins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.Série Salins de Berre l'Etang. Entrée du site, le poste de douane et la route principale du site.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Pompe et  martelières de répartition des eaux entre les bassins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Camel de sel et bassin, deux piquets en fer rouillé.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de l'étang du Lion (Marignane): vestiges des salins devant l'aéroport.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de l'étang du Lion (Marignane): vestiges des salins devant l'aéroport. des salins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série salins de Fos-sur-Mer. Plan rapproché des vestiges des structures en bois des digues délimitant les bassins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série salins de Fos-sur-Mer. Canal, martelière et pompe, cabane technique.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Marseille: Vue plongeante sur la Madrague-Montredon et l'usine Legré-Mante encore en activité.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue éloignée sur les vestiges des dispositifs industriels au dessus de l'usine Legré-Mante.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Marseille: vue rapprochée sur les vestiges des dispositifs industriels au dessus de l'usine Legré-Mante.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: vue de l'intérieur des dispositifs de récupération des résidus de production.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Détail des vestiges des dispositifs de récupération des résidus de production.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: vestige de cheminée rampante ouverte au premier plan,  l'ancienne usine de plomb de l'Escalette en arrière plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue sur la friche industrielle de l'Escalette.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue plongeante sur Callelongue du haut de la cheminée rampante (condensateur).
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Callelongue, vestiges de dispositifs industriels, dans la rue ptincipale.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: talus et chemin, en direction de l'étang de Lavalduc.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: étang de Lavalduc, en direction de Saint Blaise, Vue éloigné d'une maison en contrebas
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. En contrebas de la colline de Saint-Blaise,  canal des Martigues, vue en surplomb sur le Lavalduc.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Colline de Saint-Blaise. Cheminée. De part et d'autre de la colline , sont présents des vestiges de l'activité industrielle du XIXème siècle : canaux, pompes à feu, bassins, puits...
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Entre Engrenier et Lavalduc, remblai industriel au premier plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen: vue sur l'étang, murets - l'usine en arrière plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen : ancienne voie ferrée, puit – en arrière plan, l'usine de Rassuen. Prise de vue réalisée en 1988 pour le repérage accompagnant le montage du projet SOUDE.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. vue éloignée du site
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de l'ancienne Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de la Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de la Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles. Cheminée. Vue sur les bâtiments.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles. Tour...
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Bonbonnes de grès. Vue rapprochée
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Rassuen. Dames-jeannes en verre. Vue rapprochée.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Vue plongeante sur l'Usine Duclos. Cheminées au premier plan.  La prise de vue a été réalisée en 1988 à l'occasion du repérage accompagnant le montage du projet SOUDE.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Arrière de l'usine Duclos.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Le Vallon du Maire  ( anciennement Vallon de Notre-Dame). Vue sur les vestiges industrielles des anciennes fabriques., Trois cheminées
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Bâtis techniques dans les vallons, remblais de déchets industiels, vestiges de cheminées rampantes (Condensateurs) - plan moyen
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de  SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Parties terminales de cheminées rampantes (condensateurs) et Cheminées d'évacuation des  vapeurs résiduelles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de  SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Parties terminales de cheminées rampantes (condensateurs) et Cheminées d'évacuation des  vapeurs résiduelles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. SSérie Septèmes-les-Vallons. Remblais de déchets de la production de carbonate de soude et de condensateurs ruinés.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Remblai de déchets de la production de carbonate de soude et de condensateurs ruinés.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Description : Série Septèmes-les-Vallons.  Remblai de déchets industriels. Vue rapprochée.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan

Thibaut Cuisset

Le pays clair, Camargue

à propos

À propos de la série

« En collaboration avec la Tour du Valat (Arles), l’association Asphodèle, à l’initiative de sa directrice Laetitia Talbot, a invité le photographe Thibaut Cuisset en Camargue pour une résidence déployée en trois temps – automne 2011, puis printemps et hiver 2012 –, avec pour mission de photographier les paysages qui sont ceux de cet espace singulier modelé par le delta du Rhône.

Les photographies réalisées par Thibaut Cuisset pendant cette résidence ont fait l’objet d’une exposition présentée simultanément à la galerie L’espace pour l’art (Arles) et au Magasin électrique, Parc des ateliers SNCF, Association du Méjan (Arles), durant l’été 2013.

Publié à l’occasion de ces expositions, l’ouvrage Le pays clair – Camargue rassemble ces photographies accompagnées d’un texte de l’écrivain Jean Echenoz, commandé à celui-ci par l’association Asphodèle et les éditions Actes Sud. »

Jean-Paul Taris, président de l’association Asphodèle In CUISSET Thibaut, Le pays clair – Camargue, Actes Sud

  • Année•s : 2011-2012
  • Commune•s : Arles, Étang de Vaccarès, Le Sambuc, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Saintes-Maries-de-la-Mer, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : Association Asphodèle, Tour du Valat
  • © Thibaut Cuisset / Adagp, Paris, 2020.

Thibaut Cuisset

Né en 1958 à Maubeuge, décédé en 2017 à Paris.

Ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome(1992-1993) et de la villa Kujoyama à Kyoto (1997), Thibaut Cuisset s’est consacré, depuis les années 80, à la photographie de paysage à travers le monde, de la Namibie au Japon, en passant par le Venezuela, la Syrie et la France (Corse, Bretagne, Val de Loire, Normandie, Hérault…).

Thibaut Cuisset est le lauréat du prix de photographie 2009 de l’Académie des Beaux-Arts pour son projet sur la campagne française.

Son travail a notamment été montré en 2017 lors de l’importante exposition ‘Paysage français : une aventure photographique (1984-2017)’ réunissant une centaine de photographes iconiques à la Bibliothèque nationale de France, et lors du festival Images Singulières de Sète ; en 2014 à l’Hôtel Fontfreyde – Centre Photographique à Clermont-Ferrand ; ou encore à Arles en 2013. En 2015, il fut lauréat du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles.

Son œuvre, d’une très grande richesse, a été l’objet de nombreuses acquisitions dans des collections privées et publiques telles que le Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou, la Maison Européenne de la Photographie, la Société Générale ou le Musée Carnavalet à Paris.

« Le travail photographique de Thibaut Cuisset se déploie par campagnes successives et, à chaque fois, un pays différent fait l’objet de la série. Dans ces campagnes généralement assez longues où le repérage se dilue peu à peu dans la prise, aucune place n’est laissée à l’improvisation ou à l’accidentel et d’autant moins que nous sommes avec elles aux antipodes du reportage : un pays n’est pas le terrain d’une actualité qu’il faudrait couvrir, ni celui d’un réseau d’indices qu’il faudrait capter, mais un ensemble de paysages où le type se révèle lentement, à travers des scènes fixes qui sont comme autant de cachettes. La Turquie, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Islande, les pays de Loire, et j’en oublie, ont été ainsi visités et prospectés. » Extrait de « L’étendue de l’instant » par Jean-Christophe Bailly

Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Le Grand Rhône, Ile des Pilotes, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage Napoléon, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Palunette, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer, 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Consécanière, Saintes-Maries-de-la-Mer, 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Environs de Sambuc, Arles, 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Palunettes, Arles, 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Beauduc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Galabert, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Mer Méditérannée au Grand Radeau, Saintes-Maries-de-la-mer, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Rizières au Sambuc, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang du Fournelet, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | La Capelière, route de Fiélouse, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | D35, Le Grand Plan-du-Bourg. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Les Enfores, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Le Petit Rhône à Sylvéréal, Vauvert. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage de Piémanson, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage Olga, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Les Enfores de la Vignolle, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2011

Karine Maussière

L’Huveaune et tiers paysages

à propos

À propos de la série

« En 2002 je m’installe à St Marcel dans 11eme arrondissement de Marseille, près du fleuve l’Huveaune et découvre ses territoires adjacents, son passé industriel, ses mutations. Terrains de jeu, lignes paysages en devenir, Tiers Paysages ou fragments indécidés, font références aux recherches de Gilles Clément et désignent la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Afin de comprendre et de révéler ce qu’il est, je décide de descendre l’Huveaune jusqu’à la mer et commence à construire un travail personnel sur la transformation du paysage les pieds dans l’eau. D’autres explorations suivront dans la vallée, à différentes époques, avec différentes outils : en 2002 à mon arrivée j’utilise un rolleiflex, en 2005 j’essaie un petit outil un photophone Sony Ericsson, en revenant d’un mon tour du monde en 2008 l’Iphone. Les photographies prises de manière frontale, représentent des paysages en devenir, souillés par l’histoire et les hommes. Elles questionnent les strates de la mémoire, se veulent une lecture du territoire tout à la fois sensible et poétique. En 2010, j’ouvre le champ au public et propose avec la Galerie des Grands Bains Douches ma première balade urbaine « les pieds dans l’eau » : une nouvelle approche artistique à la découverte d’un territoire. D’autres suivront … la L2, le Boulevard Urbain Sud… Territoires marseillais, à la fois domptés et sauvages, souillés et parfois d’une beauté sereine, je nous parle d’un jardin. D’un jardin discontinu, passant par les jardins oubliés, terrains vagues, friches industrielles… inventant de nouveaux tracés pour des petites randonnées urbaines (PRU). » Karine Maussière

  • Année•s : 2002-2017
  • Commune•s : Vallée de l'Huveaune
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF 2020

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017

Julien Marchand

From the wasteland

à propos

À propos de la série

« Travail personnel, poursuivi sur la même zone pendant plusieurs années. Je me suis intéressé aux marges de la route départementale D3 que j’ai commencé à prendre lorsque mes parents ont déménagé près de Rians. Depuis, à chaque voyage pour les voir, je photographie l’évolution des marges d’un tronçon de route. L’idée est de creuser par l’image une partie de ce paysage laissé à l’abandon. Les ruines côtoient les véhicules abandonnés, il y règne une ambiance d’enquête très particulière que seul Giono a su mettre en avant. C’est un territoire ambigu, sensible et dérangeant de par son immobilité. » Julien Marchand

  • Année•s : 2015-2019
  • Commune•s : Ginasservis, La Verdière, Rians, Saint-Julien-le-Montagnier, Saint-Paul-lès-Durance, Vinon-sur-Verdon
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Julien Marchand

Julien Marchand

Né en 1980, vit et travaille à Marseille.

Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | fondations, le long de la D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | zone de manœuvre, croisement D3 et D23.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | accident, D4
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | marais en hiver, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | rocher, massif de la Sainte Victoire.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | après l'orage, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | grand incendie, autour de la D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | lignes, D3, avant Rians.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | ligne, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | nuages d'hiver, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | brume, D70.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | panneau publicitaire, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | branchages, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | terre dorée, autour de la D35.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | voiture brûlée, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | vue sur route, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | canal, D4.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | maisonnette, Saint Julien le Montagnier.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | pierres, autour de Varages.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | panneaux solaires, D4.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | arbres piégés, autour de la D35.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | envers de la ruine, D70.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | station service, Ginasservis.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | Verdon, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | mur de pierres, autour de Varages.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | pont, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | Branches mortes, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | station service, Ginasservis.

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent

Lotissements

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Calas, Istres, Marignane, Plan-de-Campagne, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Buti / Dubail / Laurent

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015

Olivier Monge

Marseille, topologie d’un péril imminent

à propos

À propos de la série

« Après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018 à Marseille, il m’a semblé nécessaire de me pencher, à froid, sur l’état du parc immobilier de la ville afin de comprendre les mécanismes qui ont menés à cette catastrophe, en décrire aussi l’impact humain. L’idée principale est de produire une mémoire, un état des lieux, un témoignage durable, une démarche artistique et patrimoniale exploitable et analysable dans le temps. La liste des arrêtés de péril imminent délivrés par la mairie m’a servi de base pour construire un inventaire des bâtiments évacués qui constitue un corpus de plus de 200 immeubles et 2100 personnes déplacées à ce jour. C’est aussi le portrait d’une ville abîmée, pas seulement autour de la rue d’Aubagne. Ce corpus est un patrimoine bâtit remarquable dans le sens où il est la résultante de l’histoire politique et sociale de la ville de Marseille. Ainsi cet ensemble de bâtiments est traité à la manière d’un cyanotype altéré faisant ainsi écho à un patrimoine ancien et dégradé. Le point de départ de ce projet est encré dans l’histoire de la photographie. En 1851, la Commission aux Monuments Historiques commande à cinq photographes une série d’images documentant les bâtiments endommagés par la révolution française, c’est la Mission Héliographique. Le but est alors de produire des dossiers documentaires visant à la restauration de ces bâtiments. La photographie servant à la fois de preuve et de document fait l’inventaire des biens à restaurer. De la même manière, ma collection d’immeubles et de personnes constitue un corpus sujet à la restauration. Cette démarche utilise deux caractéristiques apparues dès la naissance de la photographie, une croyance et un fait, la preuve et la mémoire. » Olivier Monge

  • Année•s : 2018-2019
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Olivier Monge

Olivier Monge

« Membre de l’agence MYOP, directeur Artistique de Fermé Le Lundi, mon travail s’articule autour de la notion de territoire, de patrimoine et de mémoire. Mon médium, la photographie, me permet de mettre en perspective les lieux et leur histoire au travers d’enjeux contemporains. Je parcours et enregistre des espaces géographiques où mon regard s’exprime en s’appuyant toujours au préalable sur des recherches, des études sur l’histoire, l’architecture ou la sociologie. J’ai besoin de comprendre avant de ressentir et retranscrire. Ensuite vient le temps de « l’expérience du paysage », celui de « l’investissement physique », puis enfin arrive le temps de la prise de vue. Je ne cherche pas un instant décisif, je travaille dans une durée déterminante. Celle du temps de pose, qui efface l’anecdote et scénarise le propos abordé : la fabrique réelle et imaginaire d’un lieu. Je ressens ainsi le besoin de collectionner, de décrypter et de décrire les lieux. Je témoigne également dans un souci de pérennité et je forme patiemment l’inventaire de mon regard. » Olivier Monge

Site internet

Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 43 rue Montolieu
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 37 rue Montolieu 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 traverse saint Bazile 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 20 rue des petites marie 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1à cours julien 13006
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 75 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 79 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 71 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 69 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 15 rue de la fare 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 18 rue Jean Roque13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  20 rue d'Anvers 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  146 bd de.la Libération 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  71-73 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  37 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  63-65 rue d'Aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  3 rue de la Palud  13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  19 bis quai de la joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  61 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  75rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  33 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  38 bd Philipon 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue des fiacres 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Nancy
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Liza
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Gael

Sylvain Maestraggi

Autour d’Aix-en-Provence

à propos

À propos de la série

« Cette série est une exploration des territoires et des paysages des environs d’Aix-en-Provence. Elle est guidée par la volonté de revoir les lieux où j’ai passé mon enfance et dont je m’étais éloigné. Ayant grandi dans les lotissements de la périphérie d’Aix-en-Provence, j’ai évolué parmi des paysages de campagne (champs de blé, maïs, vignes du plateau de Puyricard) et certains sites naturels (le massif de la Sainte-Victoire) tout en menant une vie urbaine, rythmée par les déplacements en bus, en voiture et à vélo. Si les souvenirs d’enfance ont servi d’amorce à cette série, il ne s’agit pas d’une simple « autobiographie photographique », mais plutôt de la relecture d’un paysage connu, ou que je crois connaître, une sorte de re-connaissance qui intègre des éléments dont je n’avais pas conscience autrefois, qu’ils fussent inaccessibles, occultés ou diffus. Le paysage d’Aix-en-Provence est dominé par l’horizon de la montagne Sainte-Victoire, peinte par Paul Cézanne. Ce paysage a d’emblée une dimension pittoresque, soutenue par les signes distinctifs de la campagne provençale (paysages agraires, pins, cyprès, collines). Lors de mes explorations, j’ai cherché à intégrer à ce décor certains aspects concrets de son occupation ainsi que les mutations qu’il subit malgré son allure immémoriale. Il s’agit de questionner l’unité et l’identité de ce territoire que semble garantir l’horizon de la Sainte-Victoire. Cette série est en cours, la sélection présentée a été faite pour l’Inventaire. » Sylvain Maestraggi

  • Année•s : 2012-2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Maestraggi

Sylvain Maestraggi

Philosophe de formation, Sylvain Maestraggi pratique la photographie depuis la fin des années 1990. Cette pratique s’est progressivement orientée vers une expérience du paysage traversée par des références historiques, biographiques et littéraires. Au début des années 2000, il collabore avec le photographe Laurent Malone et la conservatrice du patrimoine Christine Breton à l’organisation de marches publiques dans les quartiers Nord de Marseille. De ces explorations naîtra son premier livre de photographies : « Marseille, fragments d’une ville » (2013) ainsi que le film « Histoire nées de la solitude » (2009). En 2014, il publie un deuxième livre de photographies construit autour de la figure de Lenz, personnage errant de Georg Büchner : « Waldersbach ». Jean-Christophe Bailly signe la postface de ce livre, qui sera présenté au Fotobook Festival de Kassel. En 2013, il renoue avec l’exploration urbaine en participant au projet Caravan sur le GR2013 (Bureau des Guides, Radio Grenouille), puis il collabore régulièrement avec le Voyage métropolitain en Île-de-France. En 2017-2018, il participe aux repérages du Sentier métropolitain du Grand Paris. Ces dernières années, il s’est intéressé aux paysages d’Aix-en-Provence et du nord de l’étang de Berre, où il a passé son enfance, ainsi qu’aux villes d’Athènes et Thessalonique. Il est également l’auteur, avec Christine Breton, d’un essai sur les voyages de Walter Benjamin à Marseille.

Site internet

Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La Sainte-Victoire vue depuis Bibémus, hiver 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Doudonne, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Fondation Vasarely, printemps 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Lauriers-roses, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Avenue de la Brédasque, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Pierre-de-Feu, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La vallée de l’Arc, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Maison de ferrailleurs, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Banon, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Portail Cézanne, avenue Paul-Cézanne, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Vue depuis l’oppidum d’Entremont, printemps 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, vers Célony, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Ancienne route des Alpes, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Les Pinchinats, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Allée du château de la Rostolanne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2020

Nicolas Felician

Zone d’influences

à propos

À propos de la série

Cette série reprend l’idée qu’un port est au carrefour de différents actes : culture commerce, tourisme… et qu’il subissait les changements de son époque.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Nicolas Felician

Nicolas Felician

Né en 1978. Vit et travaille à Marseille.

Site internet

Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012

Sébastien Normand

Fos-sur-Mer

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2001
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001

Suzanne Hetzel

J’aime ce que je vois

à propos

À propos de la série

« Ce travail fait suite à une proposition du MuCEM, il a été accompagné par le Centre Social de Frais Vallon. Pour la composition montrée lors de l’exposition « J’aime les panorama », nous nous sommes basés sur les images réalisées il y a 23 ans, que nous avons souhaité ré-activer avec un groupe de six jeunes personnes habitant à Frais Vallon. Chaque participant de l’atelier, qui a duré sept mois, a photographié la cité selon ses connaissances intimes, ses souvenirs d’enfance ou des points de vue à partager avec le futur visiteur de musée. Aux vues larges du panorama de jadis s’ajoutent des vues serrées de détails et des intérieurs sont inclus dans la notion de panorama. Pour souligner que la notion de regard prend la place du point de vue, nous avons opté pour le format carré. Chaque image carrée vient tel un drapeau sur les images longues. » Suzanne Hetzel

Photographies : Suzanne Hetzel et Ouly Soumare, Kévin Abou Halid, Fally N’Diaye, Sabri Zouaghi, Camélia Traïkia, Abou Mroimana

Porté par le Centre Social de Frais Vallon, Marseille. Avec le soutien du MuCEM, Marseille.

  • Année•s : 1992-2015
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Suzanne Hetzel / SAIF

Suzanne Hetzel

« Je suis née en 1961 – 30 ans après Bernd Becher et 384 ans après Peter Paul Rubens – à Siegen en Westphalie. Les arts plastiques sont le plus important pilier de ma scolarité, que je décide de poursuivre par des études aux Beaux-Arts de Marseille. J’en sors en 1990 avec un DNSEP en arts visuels et un post-diplôme. La photographie devient mon médium privilégié pour des raisons de diffusion-circulation, de pratiques diversifiées et pour son ancrage dans une réalité immédiate. De projet en projet, j’explore notre façon d’habiter un lieu ou un territoire et les marques que celui-ci laisse en nous. Des documents et des objets sont apparus dans mes installations dès 2007. Aujourd’hui, pour réaliser une exposition, je compose avec les photographies (je vois mon fonds photographique comme un ensemble), les objets et l’architecture du lieu. L’écriture va de pair avec mon travail de photographie. J’apprécie sa capacité de transcrire la vitalité des conversations et des impressions, et de laisser une plus large place à la mémoire des personnes que je rencontre. Fréquemment, un livre-projet clôt un projet. » Suzanne Hetzel

Site internet

Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015

Stéphanie Lacombe

Usine de Martigues

à propos

À propos de la série

« Choc. Au-delà du village de Martigues s’étend un paysage industriel ininterrompu d’usines et de raffineries. Les cheminées de l’ancien site EDF ont provoqué chez moi une véritable obsession visuelle. Surplombant l’extrême bord de la côte, elles sont d’une beauté surréaliste. Fiction. Instinctivement, j’ai eu besoin de ramener l’usine dans un cadre plus intime. J’ai intégré son image dans des tableaux que j’avais chinés, puis photographiés dans des intérieurs supposés être ceux des maisons martégales. Le décor est vieillot, les couleurs délavées. En creux, cette mise en scène pose la question du temps qui passe et de l’avenir d’une usine qui se dégradera un jour. Emotions. J’ai eu la chance paradoxale de parcourir la Côte bleue lors d’une tempête. Un spectacle inoubliable. Je suis aussi tombée sous le charme de la route du Rove. Elle domine les calanques de Vesse et Niolon et offre des points de vue exceptionnels sur Marseille. » Stéphanie Lacombe

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Martigues
  • Commanditaire•s : Bouches-du-Rhône Tourisme
  • © Stéphanie Lacombe / SAIF

Stéphanie Lacombe

Stéphanie Lacombe est née en 1976 à Figeac, dans le Lot. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris (ENSAD). Ses travaux documentaires sont exposés en France, en Argentine, en Finlande, à Hong Kong et ont été publiés par de nombreux magazines et quotidiens, parmi lesquels la Revue XXI, l’Obs, Courrier International, Le Monde. Elle transmet son expérience de femme photographe à l’occasion de workshops menés auprès d’institutions publiques et privées : la Fondation Cartier, les Ateliers du Carrousel, le pôle photographique Diaphane, La maison Robert Doisneau, les Rencontres d’Arles. Elle est lauréate du Prix l’Obs (2020), de la Fondation Lagardère (2006), et a reçu le Grand Prix de la photographie documentaire et sociale de Sarcelles (2008), ainsi que le Prix Niepce (2009). En 2001, Sebastião Salgado lui remettait le prix spécial du jury Agfa.

Site internet

Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.

Philippe Piron

Arenc

à propos

À propos de la série

Projet documentaire sur le quartier d’Arenc (Marseille) avant sa transformation par le projet d’aménagement urbain Euroméditerranée. Ensembles de photographies de paysages urbains et d’architectures. Projet réalisé avec le soutien de l’association le Mur du Son.

  • Année•s : 2007-2008
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire