Les collections

Les collections présentées dans cette exposition sont des séries d’images issues de l’inventaire et assemblées à nouveau par des personnalités invitées. Ces « collectionneurs » nous offrent ainsi leur point de vue singulier sur ces territoires. Ils deviennent pour un temps les commissaires d’une vaste exposition photographique qui rassemble ces terrains d’enquête en nous proposant de les parcourir avec eux.

Véronique Mure

Habiter à plusieurs peuples sur le même sol

à propos

À propos de la collection

Je fais impudemment mien ce titre d’un article du sociologue Antoine Hennion1 posant une question : Comment co-habiter, égaux et différents ?

C’est cette question que je voudrais prolonger ici. Comment habiter en arbre dans le monde des hommes ?

Les données scientifiques ne manquent pas. Nous le savons, les arbres ne vivent jamais seuls, ils ont besoin de faire société. Nous savons aussi, au moins inconsciemment, que nous sommes intimement liés aux arbres, et plus généralement au règne végétal. Nous, genre humain, ne poursuivrons pas le voyage sans eux, sans leur présence bienveillante et salvatrice. Dans l’antiquité déjà, le platane d’Orient (Platanus orientalis), père de notre platane hybride, était planté dans l’espace public. Pline l’ancien, au 1er siècle, en témoigne.

Mais qui ne s’étonnera à juste titre qu’on fasse venir d’un monde étranger un arbre, uniquement pour son ombrage ? (…) Cela se passait vers l’époque de la prise de Rome (an de Rome 364 – IVe siècle avant notre ère). Depuis, cet arbre est devenu dans une telle estime, qu’on le nourrit en l’arrosant de vin pur.2

Nous devons cependant prendre acte de la façon dont nous accueillons aujourd’hui le règne végétal dans la ville, et plus précisément dans les aménagements produits par nos sociétés carbonées, noyées dans le bitume. Nous avons perdu le lien, l’estime. Pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, nous devons prendre acte de l’appauvrissement de la relation que nous tissons avec le monde vivant. (…) on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas vraiment (…) ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun.3

  1. Hennion, A., Habiter à plusieurs peuples sur le même sol, Actes du colloque « Brassages planétaires, jardiner le monde avec Gilles Clément » Ed. Hermann, 2020.
  2. Pline l’ancien, Naturalis historia, 1er siècle.
  3. Morizot, B., Il faut politiser l’émerveillement. Itw par Nicolas Truong, Le Monde – 04 août 2020

Véronique Mure

Botaniste et ingénieur en agronomie tropicale, Véronique Mure défend depuis 30 ans la place des arbres dans les villes, les jardins et les paysages méditerranéens.

Une grande partie de son parcours professionnel s’est fait dans le domaine public où elle s’est attachée, entre autre, à préserver et valoriser les paysages qui font l’identité de ces territoires.

Elle exerce aujourd’hui une activité indépendante d’expertise et conseil en botanique. Crée en 2010, Botanique-Jardins-Paysage, basé à Nîmes, est spécialisé dans l’étude de la flore, en particulier méditerranéenne, et de ses liens avec les paysages d’un point de vue naturaliste, historique ou prospectif. Que ce soit dans ses missions d’analyse, de conseils ou d’interprétation Véronique Mure œuvre pour donner toute sa place au vivant dans les projets. C’est une conviction qu’elle aime partager et transmettre, qui l’a amené à publier plusieurs ouvrages et à enseigner la botanique à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles site de Marseille, ainsi qu’à l’université du temps libre de Nîmes.

Site internet

Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Notre-Dame de la Garde, 2000
Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Port autonome, 2001
Estaque, 2000
Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
paysage urbain, documentaire
Sans titre, de la série Aygalades
Sans titre, de la série Aygalades
Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Pratiquer le risque
sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016
Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
An apartment building in Marseille, France in 2018.
Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Club de Kanoe
Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013

Sylvain Prudhomme

Romans

à propos

À propos de la collection

J’ai voulu rassembler ici des photos qui avaient à mes yeux cette particularité : être à elle seule des romans. Photos-romans, comme il y a des romans-photos, à ceci près que ces images-là n’illustrent rien, ne montrent nulle action en cours, ne renferment nulle anecdote – surtout pas d’anecdote.

Simplement elles attendent. Hospitalières. Ouvertes. Actives.

Images en attente de fiction. Qui sitôt contemplées enclenchent l’imagination, appellent la fable. Ce n’est pas quelque chose qui est déjà là, sous nos yeux, dans le cadre. C’est quelque chose qui va se passer, dans une seconde, dans un instant. Et la photo déjà le sait.

Je pense à ces graines capables de rester des décennies sans germer dans le désert, jusqu’au jour où quelques gouttes de pluie les réveillent. Je pense au nom donné par les botanistes à cette faculté : la dormance. Images douées de dormance. Images-mondes, pleines, grosses de possibles, vibrantes d’événements à venir.

Comme si aux trois dimensions de l’espace s’en ajoutait une autre, sorte de profondeur insituable qui aussitôt m’arrête et m’absorbe : quelque chose d’une réserve, d’un suspens avant le surgissement. Un potentiel de fiction partout affleurant. Roman en puissance, sur le point d’éclore.

Sylvain Prudhomme

Biographie à venir.

Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Suedwall, Marseille, 2017-2019
marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Rodéo
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Dormir
Chemin de Banon, printemps 2018
Saint-André, 2010
quai de la Joliette
siege social CMA-CGM
sans titre
A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
siege social CMA-CGM
brume, D70.
sans titre
Septembre.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Grégory, les calanques, 2009
gare maritime
Esplanade du Fort Saint Jean J4

Jean-Noël Consales

Agraire

à propos

À propos de la collection

Tous les manuels de géographie rurale l’affirment : les paysages agricoles méditerranéens ne peuvent s’envisager qu’au pluriel, au regard de leur grande diversité. En effet, en fonction des variations des caractéristiques physiques locales, mais aussi des différences d’interprétations que font les sociétés méditerranéennes de ces spécificités à travers le temps, les configurations spatiales liées à l’agriculture et à l’élevage changent fortement d’un territoire à l’autre, d’un finage à l’autre.

Quelle diversité agricole traduisent les paysages provençaux, bucco-rhodaniens ou métropolitains ? Par-delà les seuls héritages de la trilogie méditerranéenne (blé, vigne, olivier), se révèle  toute la richesse de faciès cultivés qui se déclinent non seulement en raison de facteurs naturels (pente, sols, microclimats, etc.), mais encore en raison de facteurs humains (irrigation, savoir-faire, organisations sociales, techniques, etc.). Les terroirs, qui résultent de la lecture plus ou moins séculaire que font les hommes et les femmes de la petite portion de croûte terrestre qu’ils habitent, donnent ainsi à voir des organisations spatiales subtiles entre l’ager (l’espace cultivé), le saltus (l’espace non-cultivé dédié à l’élevage) et la silva (l’espace des bois et des forêts).

Ces paysages traduisent également quelques invariants agricoles typiquement méditerranéens, parmi lesquels figurent notamment l’irrigation qui répond à la sécheresse du climat, ou les liens étroits qu’entretiennent les économies agraires avec les villes.

Il ne s’agit pas, toutefois, de considérer ces paysages agricoles de manière figée, au seul prisme de leur épaisseur historique. Il faut, au contraire, les apprécier de façon dynamique, c’est-à-dire les envisager comme des structures spatiales en perpétuelle évolution. A cet égard, il convient de mettre en évidence les grandes causes de mutations paysagères, au premier rang desquelles se présente l’urbanisation massive que subissent les territoires méditerranéens. Se posent alors la question de l’avenir de leurs agricultures, dans un contexte d’urgence environnementale et écologique. Sans doute que les multiples appropriations citoyennes de l’agriculture qui s’inventent jusqu’au cœur des villes (agricultures urbaines) dessinent des pistes de réponses possibles, éminemment porteuses d’espoir.

 

Jean-Noël Consales

Jean Noël Consalès est docteur en géographie et aménagement du territoire depuis 2004. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « les jardins familiaux dans l’arc méditerranéen : laboratoires territoriaux de l’agriculture urbaine ». Depuis 2005, il est maître de conférences en géographie, aménagement du territoire et urbanisme (Aix-Marseille Université/UMR TELEMMe). Ses travaux de recherches portent sur les relations ville/nature et sur la mobilisation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de paysage, à différentes échelles territoriales. Ils se fondent sur quatre champs : les sciences du paysage, la planification et l’urbanisme paysagers, l’agriculture urbaine et le jardinisme.

Jean Noël Consalès est l’auteur d’une cinquantaine de publications sur ces sujets. Il a participé à de nombreux programmes de recherches sur la nature en ville (trame verte et bleue ; agriculture urbaine ; sols urbains). Il co-dirige le parcours de Master « Projet de Paysage, Aménagement et Urbanisme » de l’IUAR (AMU).

L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet, situés sur l'emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Rhodanie, Tarascon, lieu dit
La Bouilladisse, 2010.
vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
La Bouilladisse, 2010.
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Nord, le Merlan. Le Canal de Marseille transporte l'eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Est, la Fourragère. Serres agricoles sur l'emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin

Zoé Hagel

Raconter d’autres histoires

à propos

À propos de la collection

La possibilité d’un monde commun exige de nous éloigner de ce que l’on considère comme évident et qui nous exonère trop facilement de nous interroger sur ce, celles et ceux qui se trouvent exclus par ces apparences d’incontestabilité et d’inéluctabilité. Les injustices embarquées écrasent en effet la pluralité de ce qui nous constitue en tant que vivants, de même qu’elles occultent la diversité de nos appartenances et interdépendances, réduisant ce faisant la diversité de nos possibles devenirs.

Il s’agit en ce sens de réapprendre à être sensible au fait qu’habiter « c’est toujours cohabiter » (Morizot) et de cesser par là-même de refuser aux « autres que soi », humains comme « non-humains », le statut d’habitant (Ferdinand, Morizot). Faire face à la mise en danger continuelle du vivant suppose donc de transformer le champ de nos attentions et nos manières de faire importer. Cela nécessite d’apprendre à déhiérarchiser pour laisser émerger de nouvelles questions et parvenir à ne plus séparer mais au contraire penser et rencontrer « des êtres toujours-déjà mélangés, attachés » (Hache 2011).

Nous avons dès lors besoin d’élargir nos facultés à écouter, regarder, mais aussi nous laisser toucher par nos milieux et les raconter. Les photographies exposées s’offrent ici comme des prises concrètes, véritables voies ouvertes sur des possibilités de lire autrement les présences qui à la fois nous accompagnent et nous constituent. Expériences sensibles de nos milieux, elles nous mettent en capacité d’autres récits, où l’autre n’est pas forcément celui ou celle voire même ce que l’on croit. Réinterrogeant nos modes d’habiter par ce qu’ils nous font concrètement, à travers ce qu’ils engendrent, mettent en relations et génèrent, ces œuvres redonnent de l’épaisseur à ce qui nous fait vivre. Dépliant nos communautés, elles organisent la possibilité de futures rencontres.

Ce sont dès lors notre pouvoir d’agir et nos conditions mêmes d’êtres vivants qu’elles intensifient.

Zoé Hagel

Zoé Hagel est Maître de Conférence à l’université d’Aix-Marseille. Son cheminement de l’écologie scientifique à l’urbanisme s’ancre dans la nécessité de déhiérarchiser nos regards sur l’existant et le désir de déplier nos manières de vivre et d’habiter. Faisant place aux dimensions sensibles et vécues, ses approches interrogent la fabrique urbaine au prisme de ce que les milieux urbains nous font concrètement, à travers ce mais aussi celles et ceux qu’ils mettent en relations.

Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
sans titre, PNR des Alpilles
Port autonome, 2000
quai de la Joliette
Port autonome, 2000
Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Suedwall, Marseille, 2017-2019
Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011

Bertrand Folléa

Paysages de lisière

à propos

À propos de la collection

En écologie, la lisière au plein sens du terme constitue un véritable espace d’interface, qui garantit la transition douce entre deux milieux. C’est un écotone : espace de transition écologique entre deux écosystèmes, avec ses conditions de milieu propres, avec des espèces végétales et animales également propres.

En urbanisme, la lisière urbaine est l’espace d’interface entre « ville » et « nature économique », en charge de gérer la relation et les échanges entre les deux, relation fondatrice de paysage. Elle constitue la transition entre l’espace urbanisé ou à urbaniser et l’espace agricole, forestier ou « naturel ». La lisière urbaine peut se matérialiser de multiples façons et à toutes les échelles, depuis la vision métropolitaine d’une agglomération inscrite dans un espaces naturel, jusqu’à la clôture du jardin s’ouvrant sur un espace agricole.

Elle peut se constituer progressivement en étant programmée dans les opérations d’urbanisme, concrétisant la limite d’urbanisation par son épaisseur. Elle peut être spécifiquement aménagée pour cela, participant ainsi de l’organisation du territoire. La lisière prend alors le plus souvent la forme d’un espace planté, accessible et appropriable pour les habitants : manière pour la ville ou le quartier de se tourner vers l’espace agricole ou de nature, de reconnaître tout simplement son existence et sa valeur.

Or, souvent, les espaces de relation entre les zonages de l’urbanisme et de l’aménagement (zone urbaine, zone agricole, zone naturelle) forment les angles morts des politiques publiques, révélateurs de leur sectorisation : entre grands ensembles et massifs ; lotissements et espaces agricoles, naturels ou forestiers ; zones d’activités et campagne agricole ; villes ou villages et littoral, cours d’eau ou zones humides ; espaces de loisirs et nature ; etc. La lisière, non reconnue en tant que telle, s’amenuise, donnant lieu à des situations problématiques pour les usagers des limites urbaines : oubli des connexions vers les espaces de nature environnants dans les nouveaux quartiers, disparition des terres agricoles au profit d’une urbanisation mal contrôlée, accroissement des risques liés aux incendies par la confrontation directe entre habitat et forêt, etc.

Le Projet de Paysage métropolitain a identifié dans de nombreuses démarches en cours ces secteurs d’interfaces comme une thématique récurrente et polymorphe devant être mise au service des objectifs de (re)qualification, restauration, préservation et valorisation du territoire. La Métropole Aix-Marseille Provence a missionné dans ce sens l’Agence Folléa-Gautier pour réaliser un Plan de paysage visant à réinterpréter ces espaces de lisières, comme une véritable interface d’échanges et de diversités.

Bertrand Folléa

Bertrand Folléa est, avec Claire Gautier, cofondateur et cogérant de l’agence Folléa-Gautier paysagistes urbanistes, Grand Prix National du Paysage en 2016.
Depuis 1991, l’agence Folléa-Gautier conçoit et met en oeuvre des projets d’aménagement en France métropolitaine, en outremer et à l’international : jardins, espaces publics, écoquartiers, renouvellement urbain, infrastructures, sites culturels et touristiques, espaces naturels, … Elle réalise également des études et projets d’urbanisme, de paysage et d’aménagement du territoire aux échelles régionales, départementales, intercommunales et communales : plans d’urbanisme et de paysage, documents d’urbanisme, atlas de paysage, … L’agence Folléa-Gautier considère le paysage comme la spécialité de la non spécialité : tel que perçu et vécu par les populations, il concerne en effet l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement. L’approche sensible, qui met l’humain au centre, est toujours privilégiée par l’agence dans ses processus d’étude, de conception et de mise en oeuvre.

Bertrand Folléa partage son temps entre les projets de l’agence Folléa-Gautier et l’enseignement (Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois/INSA CVL, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille). Il est également directeur de la chaire d’entreprise ‘Paysage et énergie’ à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille depuis 2015.

Site internet

DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Sans titre, de la série Aygalades
PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
La Bouilladisse, 2010.
Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
La Bouilladisse, 2010.
SONY DSC
Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
sans titre, PNR des Alpilles
Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Plan d'Aou, 2000
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Pratiquer le risque

Les séries

Les photographies rassemblées par cet inventaire sont issues de travaux d’enquêtes réalisés depuis les années 1980 dans l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône. Chaque série d’images est présentée par son auteur, renseignée par lui et accompagnée des informations et des documents qui permettent de comprendre la nature de l’enquête et le contexte de la commande. Les séries sont exposées ici les unes en regard des autres et dressent ainsi le portrait complexe et kaléidoscopique d’un territoire métropolitain.

Vincent Beaume

Chemins[perdus?]

à propos

À propos de la série

Poursuivant une démarche sur la géographie sensible des territoires que je mène depuis plus de dix ans dans la série Chemin[s], j’ai choisi de travailler sur le patrimoine commun, fragile et éphémère.

J’ai porté mon regard sur les chemins qui disparaissent dans la ville et dans les alentours de Saint-Cannat. Mes photographies sont une invitation à reprendre les sentiers ruraux, les pistes pastorales, les chemins de transhumance, les via antiques, romaines ou royales qui traversent notre territoire. Ces chemins, autrefois vivants, tombent aujourd’hui dans l’oubli.

Jonchés par les propriétés privées, barricadés par les rubalises, fils électriques et autres barrières, ces chemins sont souvent méconnus par les promeneurs, habitants et acteurs publics. Transformés en terres agricoles ou confisqués par des particuliers, ces chemins deviennent des terres privées inaccessibles. Cette problématique n’est pas propre à Saint-Cannat et se pose sur l’ensemble du territoire national.

Des chemins qui s’effacent. 
Disparaissent dans la broussaille. 
Effacent le bruit des pas.

Restera t-il une trace ? 
Restera t-il des traits noirs sur les cartes ? Serons-nous capables de les revoir ? 

Ces chemins appellent pourtant à une poésie des pas et à la contemplation. Chênes centenaires, bords de rivière, fermes en ruine… Lieux d’une porosité sensible, ils pourraient devenir des territoires d’apprentissage commun sur notre monde.

Voir à nouveau les arbres qu’on ne regarde plus. Les roches qui ne semblent être que de simples cailloux alors qu’elles sont ancrées dans la lente géologie du monde et racontent nos histoires.
Percevoir le paysage de notre quotidien pour en prendre soin et le cultiver.
Voir et regagner ces chemins.

  • Année•s : 2020
  • Commune•s : Saint-Cannat
  • Commanditaire•s : Centre photographique de Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Patrimoine Commun
  • © Vincent Beaume / SAIF

Vincent Beaume

Vincent Beaume, auteur photographe, né en 1980, vit et travaille à Marseille. Formé par Léon Claude Vénézia, son parcours débute au moment du passage de l’argentique au numérique. Alors photographe de presse, la « chasse à l’image » lui renvoie à la morbidité du rapport de notre société à celle-ci. Après la coupure d’une longue marche dont il est coutumier, le retour de Vincent transforme profondément sa relation à la photographie.

Son refus de « la prise de vue » à l’affût, le mène vers l’image-projet, une conception de la relation à l’autre et à un monde sensible partageable.

Ses créations « L’Insomnante », « Chemin[s] », « Le Groupe des 15 » ont été exposées dans de nombreuses scènes nationales (à Gap, Besançon, Marseille, Arras, Foix, Metz…) et des galeries (Zemma, Aux Docks d’Arles, Maison de la Photographie Vivian Maier…). Ces dernières années, il a bénéficié de résidences de création (Institut français du Maroc, Scènes nationales, Résidence territoire (DRAC), Centre Photographique Marseille, etc.) et de commandes institutionnelles (Politique de la Ville, Archives Départementales).

En 2023, il a obtenu la bourse Soutien à la photographie documentaire contemporaine du CNAP pour son projet « Chemin[Le Drac] ».

Son attrait aux mélanges des pratiques et écritures artistiques l’ont amené à collaborer avec plusieurs artistes, (Loïc Guénin, Camille Boitel, Claire Ruffin, Robin Decourcy, …) soucieux des passerelles qui existent entre la photographie et les autres formes sensibles.

Site internet

Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628789, longitude -5.28535
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628758, longitude - 5.286295
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.635741, longitude - 5.281666
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.615173, longitude - 5.333688
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.604793, longitude - 5.349727
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43608784, longitude - 5.336691
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.631108, longitude - 5.314948
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634478, longitude - 5.314712
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634478, longitude - 5.314712
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.633824, longitude - 5.311586
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634437, longitude - 5.314484
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.596419, longitude - 5.321931
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.6000447, longitude - 5.350705
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.6000447, longitude - 5.350705
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.621912, longitude - 5.284765
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.622084, longitude - 5.284744
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.636658, longitude - 5.279534
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.62844, longitude - 5.33228
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628803, longitude - 5.33404
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.621906, longitude - 5.286636
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.59699, longitude - 5.29432
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.59699, longitude - 5.29432
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.595448, longitude - 5.294233
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634082, longitude - 5.313852
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.60329, longitude - 5.282272
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.595999, longitude - 5.329615
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.600222, longitude - 5.298007

Valérie Jouve

Marseille, ville en Résistance

à propos

À propos de la série

Plutôt que de « Modèles », Valérie Jouve parle de « Personnages » car il s’agit d’acteurs/actrices qui incarnent une idée. Les actions des corps questionnent les lieux, l’espace et portent le désir de faire dialoguer physiquement les corps avec les bâtiments. Les « Personnages » ne sont jamais montrés comme une galerie de portraits car ces images se travaillent dans le montage et les espaces d’exposition, avec celles des Façades, Paysages, Arbres et autres figures qui font notre monde des hommes.

Certaines photographies ont été réalisées à Marseille et sont présentes sur ce site. Marseille, pensée en tant que ville qui résiste, a aidé à la création de ce travail en ce qu’elle est une vraie rencontre de terrain.

Pour en savoir plus, visionner l’entrevue avec Pascal Beausse.

  • Année•s : 1992-2009
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Valérie JOUVE / ADAGP Paris, 2020

Valérie Jouve

Pour Valérie Jouve, la question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence à ce qui l’entoure et de ce fait vient influencer le lieu. Ces dernières années Valérie Jouve aime à voir des villes ou des villages nourris de multitude d’éléments du vivant. Après un travail exclusivement sur les villes, elle travaille depuis cinq ans entre la ville et la campagne pour questionner ces liens qui les nourrissent mutuellement. Comment ré-inventer leurs relations ? En effet, si la dimension utopique existe dans ce travail, la photographie peut nourrir nos imaginaires d’autres possibles. En exemple, on peut retrouver le travail de reconstruction d’un imaginaire de la Palestine qu’elle a mené́ en dehors de son conflit avec son voisin israélien.

En lien et parallèlement à son activité́ artistique, elle enseigne à l’École National d’Art Supérieure de Paris. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques concernant l’architecture et la ville. Depuis 2017, elle collabore au sein d’un laboratoire de recherche en anthropologie urbaine, le LAA, LAVUE (UMR 7218 CNRS).

Ses expositions sont souvent conçues comme des compositions visuelles, le temps d’un lieu. Les images sont construites indépendamment pour être utilisées dans les montages lors des différentes expositions. Comme ce fut le cas dans sa dernière exposition rétrospective au Jeu de Paume en 2015.

Elle commence une pratique cinématographique dès 2001 avec le film « Grand Littoral », et poursuit une pratique mêlant photographie et séquences filmées depuis ce jour, considérant que ces deux outils d’enregistrement pouvaient travailler ensemble plutôt que de se tourner le dos.

Site internet

Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Estelle Fredet), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec André), 1992/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1996, C-Print, 110 x 150 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Rabah Zeboudji), 1995/1996, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (Les Personnages avec Dominique Montembault), 2001-2009, C-print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Josette), 1991/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Josette), 1991/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | ans Titre (les Personnages avec Andréa Keen), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec le petit François), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Bianca Falsetti), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans titre (Les Personnages avec Marie Mendy), 1994/1996, C-Print, 110 x 148 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 125 x 175 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Thierry Crombet), 1994/1996, C-Print, 110 x 148 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Carol Faure), 1995/1996, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 1994/1995, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Situations), 1994/1995, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 1994/1998, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Figures avec Raphaëlle Paupert-Borne), 1995/1996, C-print, 120 x 150 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Raphaëlle Paupert-Borne), 1996/1998, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 2004, C-Print, 170 x 212 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans titre (Les Personnages avec Caroline Archat), 2001, C-Print, 100 x 127 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 32 x 132 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 154 x 87 cm

Karine Maussière

L’Huveaune et tiers paysages

à propos

À propos de la série

« En 2002 je m’installe à St Marcel dans 11eme arrondissement de Marseille, près du fleuve l’Huveaune et découvre ses territoires adjacents, son passé industriel, ses mutations. Terrains de jeu, lignes paysages en devenir, Tiers Paysages ou fragments indécidés, font références aux recherches de Gilles Clément et désignent la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Afin de comprendre et de révéler ce qu’il est, je décide de descendre l’Huveaune jusqu’à la mer et commence à construire un travail personnel sur la transformation du paysage les pieds dans l’eau. D’autres explorations suivront dans la vallée, à différentes époques, avec différentes outils : en 2002 à mon arrivée j’utilise un rolleiflex, en 2005 j’essaie un petit outil un photophone Sony Ericsson, en revenant d’un mon tour du monde en 2008 l’Iphone. Les photographies prises de manière frontale, représentent des paysages en devenir, souillés par l’histoire et les hommes. Elles questionnent les strates de la mémoire, se veulent une lecture du territoire tout à la fois sensible et poétique. En 2010, j’ouvre le champ au public et propose avec la Galerie des Grands Bains Douches ma première balade urbaine « les pieds dans l’eau » : une nouvelle approche artistique à la découverte d’un territoire. D’autres suivront … la L2, le Boulevard Urbain Sud… Territoires marseillais, à la fois domptés et sauvages, souillés et parfois d’une beauté sereine, je nous parle d’un jardin. D’un jardin discontinu, passant par les jardins oubliés, terrains vagues, friches industrielles… inventant de nouveaux tracés pour des petites randonnées urbaines (PRU). » Karine Maussière

  • Année•s : 2002-2017
  • Commune•s : Vallée de l'Huveaune
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF 2020

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017

Sébastien Arrighi

Wasteland

à propos

À propos de la série

« Le projet Wasteland est une exploration du bassin de rétention du barrage de Bimont, près d’Aix-en-Provence, durant sa phase de restauration en 2018. Privé de sa principale source d’alimentation, la galerie artificielle de la Campane, le bassin s’est retrouvé asséché, laissant apparaître un désert fragile et isolé, curieusement semblable à d’autres espaces, à d’autres contrées. Cependant le retrait de ces eaux, nous révèle la Cause (rivière naturelle du site). Elle ruissèle depuis la face nord de la Sainte-Victoire et semble reprendre ses droits, en parcourant à nouveau ce paysage découvert et les restes qui le compose. Débris et autres reliques d’ordinaire invisibles, tels les témoins d’un autre temps. Que les eaux acheminées depuis les Gorges du Verdon, allaient sous peu dissimuler et recouvrir d’une resplendissante étendue turquoise.

Spectateur privilégié de ces différentes scènes, la proximité de mon lieu de résidence avec le site, ainsi que le soutien de la DRAC PACA m’ont permis d’entreprendre ces nombreuses reconnaissances, promenades et découvertes. À l’aide de ma chambre photographique de grand format. Matériel lourd m’obligeant à limiter mes déplacements au profit de vastes expectatives, révélatrices d’apparences inespérées. »

Sébastien Arrighi

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Saint-Marc-Jaumegarde
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi (né en 1992 à Ajaccio, Corse-du-Sud), est un artiste diplômé avec les félicitations du jury de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Ses travaux photographiques et vidéo sont régulièrement exposés et saluées par des prix français et internationaux. La Collectivité de Corse, la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que le CNAP apportent leur soutien à ses nombreuses recherches par le biais d’aides à la création, à la publication et à l’exposition. Il est également représenté par la galerie Sintitulo à Mougins depuis 2018.

Qu’il s’agisse de paysages du quotidien ou d’énigmatiques scènes, les images de Sébastien Arrighi appréhendent le réel différemment. Ainsi, la corporalité étrange qui est propre à la brume ou aux stries du dehors, fait la teneur profonde et intime de ses images. D’une tension et d’un désir en résulte des objets, des morceaux de paysages, que la pensée puisse exprimer. Ce sont des relations anonymes et opaques qui arrivent sans mot, sans nom, des relations recouvertes et masquées. Tel des univers parallèles qui communiquent et finissent par s’entrecroiser, suite à des glissements géologiques qui auraient finalement bouleversé l’ordre ou la mémoire des temps.

Site internet

Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #1
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #2
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #3
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #4
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #5
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #6
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #7
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #8
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #9
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #10
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #11
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #12
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #13
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #14
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #15
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #16
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #17
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #18
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #19
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #20
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #21
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #22
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #23
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #24
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #25
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #26
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #27
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #28

Brigitte Bauer

Aller aux jardins

à propos

À propos de la série

« Aller aux jardins est un ensemble de photographies et de deux installations vidéo, réalisé entre 2010 et 2011 dans des jardins, parcs et autres espaces publics à travers le département treize, dans le cadre d’un partenariat de production et de diffusion avec le Service Patrimoine du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Qu’est-ce qu’un jardin ? Y aller, oui, mais pour quoi faire ? Parce que l’on est de passage, en attente, parce que c’est la pause de midi, ou parce que l’on n’a pas de jardin chez soi, ou pas de chez soi tout court. Je perçois les jardins publics comme un immense territoire de relations sociales, d’autant qu’entre les parcs et jardins officiels, s’interposent toujours ces espaces précaires et privilégiés que sont un bout de pelouse, l’ombre d’un arbre – des espaces qui sont investis en tant que jardin.Activités solitaires, entre amis ou en famille ; rencontres furtives ou rendez-vous fixes, les relations sociales du jardin public oscillent également entre l’attitude privée et la conscience d’être dans un espace public, être en contrôle, donc, autant qu’en représentation.Attentive à la théâtralité naturelle – si j’ose dire – et consciente de l’artificialité des espaces eux-mêmes, j’ai voulu être, dans un premier temps du moins, l’observatrice ; celle qui garde une certaine distance. L’espace du jardin s’est ouvert devant moi comme un théâtre où se jouent des scènes sans cesse renouvelées. D’une photographie à l’autre, nous n’avons pas tant affaire à une série qu’à un montage qui crée du mouvement entre les images. Un élément autre s’ajoute ensuite : en passant d’une photographie à l’autre l’on peut s’apercevoir la présence d’un personnage récurrent. Tantôt mêlé à un groupe, tantôt observateur aperçu au loin, il passe au premier plan, se devine ou disparaît puis réapparaît encore. Avec ou sans lui, nous sommes invités à observer ces jardins, à scruter les attitudes des uns et des autres, avec une candeur empreinte parfois d’une légère ironie. Élément de fiction dans des images d’apparence plutôt documentaire, il fait le lien entre les espaces qu’il investit et traverse – du parc citadin aux espaces paysagés en bord de mer, en passant par des lieux, tour à tour, splendides, tristes, laids, vides ou débordants de vie. » Brigitte Bauer.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Arles, Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Istres, La Ciotat, Marignane, Martigues, Pélissanne, Port-de-Bouc, Salon-de-Provence
  • Commanditaire•s : Commande publique, Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Brigitte Bauer / ADAGP Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Pélissanne, promenade de la Touloubre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, presqu'île du cirque romain, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin d Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, boulevard des Lices, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de la Rode, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, avenue de Pskov, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | La Ciotat, jardin de la ville, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Salon de Provence, jardin d'enfants place du général Charles de Gaulle, série Aller aux Jardins 2010-11,  réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, parc Camoin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, étang de l'Olivier, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, square Belsunce, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de Ferrières, série Aller aux Jardins réalisée 2010-11, dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | L'Estaque, jardin public boulevard Roger Chieusse, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Valmer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, kiosque à musique, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Port-de-Bouc, promenade du bord de mer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, rue du Maréchal Leclerc, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, ZAC Fourchon, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, jardin Hortus / MdAA, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, avenue Alexandre Fleming, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13

Brigitte Bauer

Le territoire du bord

à propos

À propos de la série

Résidence au Centre d’Arts Plastiques Fernand Léger, Port-de-Bouc, avril 2016, à l’occasion des 150 ans de la ville. Exposition à l’ancienne Halle à Marée, du 9 juillet au 9 septembre 2016. La ville m’est d’abord apparue par ses coupures et séparations : autoroute, canal, chemin de fer. Et puis une continuité s’est déployée. Ici, la mer semble border la ville comme on dit d’un lit qu’il est bordé. Traverser le centre et inévitablement retrouver l’eau au bout du chemin : le canal, la mer, le chenal. Lors de ces journées de printemps, le temps de la résidence, la présence humaine se faisait encore très discrète. Sur les plages, davantage de silhouettes traversantes que de corps allongés, sur les chemins du bord, seulement les allers et retours à heure fixe des promeneurs de chiens. Même sur le grand terrain de jeu, les rares enfants semblaient en retrait, comme en attente d’un signal de départ qui ne venait pas. C’est alors l’architecture qui s’est imposée au premier plan : la copie d’un célèbre pont, des blocs d’immeubles tout en blanc comme pour signaler la présence de la ville aux pétroliers ancrés au large, une cabane prise dans ses filets, et ailleurs, dans le chenal, ces architectures industrielles un peu ou beaucoup sur le déclin, reliées entre elles par un chapelet de pêcheurs alignés au bord de l’eau.

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7026-28), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6843-44), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7149-52), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6814-15), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6771-73), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7090-914), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7459), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7403-05), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7261-62), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7143-45), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7068-70), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6535-37), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6549-514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6559-60), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6553-55), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016

Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro

Monuments

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Gardanne, Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Durand / Gendre / Llenas / Navarro

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012

Sébastien Normand

Fos-sur-Mer

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2001
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001

Éric Bourret

Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche.

à propos

À propos de la série

Eric Bourret a consacré les trois hivers 2010-2013 à photographier les massifs de la Sainte-Victoire, la Sainte-Baume et les Alpilles, trois massifs emblématiques des Bouches-du-Rhône. Il a fait de l’arpentage photographique une pratique artistique qui capte le temps de la marche. De son implication physique à l’élément, Bourret tire des images qui se veulent des enregistrements méditatifs des paysages traversés. Le temps de la marche s’inscrit dans l’action Images contemporaines/Patrimoine, coordonnée par le Factotum, aux côtés du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, exposition présentée aux Archives départementales d’Aix en Provence et Abbaye de Montmajour, Arles dans le cadre Marseille Provence capitale européenne de la culture 2013.

  • Année•s : 2011-2013
  • Commune•s : Massif de la Sainte-Baume, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Éric Bourret

Éric Bourret

Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son oeuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land Artists anglais et des photographes-arpenteurs de paysages. Depuis le début des années 1990, Il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, Éric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. L’expérience du trajet parcouru exacerbe la perception et la réceptivité au paysage. Au cours de ses marches, de quelques jours à plusieurs mois, selon un protocole conceptuel précis qui détermine le nombre et les espacements des prises de vue, l’artiste superpose différentes vues du même paysage sur un seul négatif. Ces séquences intensifient et accélèrent l’imperceptible mouvement des strates géologiques et fige l’éphémère temporalité de l’homme. L’accident, l’imprévu sont assumés dans ce concept de saisies photographiques aléatoires. Elles témoignent d’une expérience subjective, ainsi qu’il le confie lui-même : « Je suis constitué des paysages que je traverse et qui me traversent. Pour moi, l’image photographique est un réceptacle de formes, d’énergie et de sens. » Cet éphéméride photographique désintègre la structure de l’image initiale et crée une autre réalité mouvante, sensible. L’image, née de ce « feuilleté temporel », est vibrante, oscillante, presque animée. Des séries plus factuelles insèrent date, lieu, durée, distance parcourue et transmettent ainsi le rythme et l’espace de ce carnet de marche. Depuis 1990, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et acquisitions dans les musées et Centres d’art, en Europe, aux États-Unis et en Afrique, notamment the Finnish Museum of Photography à Helsinki ; the Museum of Contemporary Art of Tamaulipas au Mexique ; le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ; le Musée Picasso à Antibes ; la Maison Européenne de la Photographie de Paris.En 2015-19, il a participé à plusieurs expositions : la 56e Biennale de Venise ; Joburg Contemporary African Art ; AKAA à Paris ; Start à la Saatchi Gallery de Londres ; Shenzhen Art Museum, Chine ; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ; Sapar Contemporary, New-York ; Xie Zilong Art Museum, Chine.

Site internet

Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
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Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
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Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013

Christophe Galatry

Arcelor

à propos

À propos de la série

Série prise en en une saisie, durant une exploration autour des crassiers d’ArcelorMittal sur leur site de Fos-sur-Mer.

  • Année•s : 2010
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Galatry / ADAGP Paris, 2020

Christophe Galatry

« Une approche sur la représentation photographique de territoires et la notion de paysages dans et autour de Marseille. Cette interprétation couvre différents spectres d’échelles, du plus intime et microscopique des points de vues au plus large et partagé par le plus grand nombre comme la représentation d’images satellites. A travers des lieux parfois très localisés, je questionne l’image photographique dans différentes situations spatiales, les matières et objets composants ces espaces ainsi que le statut de ceux-ci et leur forclusion par des barrières visuelles : le délaissé, l’oublie, l’abandon, mais aussi contraintes : oubli/révélation, semblable/différent, passage/infranchissement. » Christophe Galatry

Site internet

Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010

Christophe Negrel

Au cœur des dockers

à propos

À propos de la série

Christophe Negrel, photographe autodidacte, s’est armé de son appareil argentique pour s’attaquer au monde fermé des dockers. « C’est une histoire de famille, rappelle-t-il, où se mélangent les différences de culture, de religion, de milieu social. » Docker lui-même, Christophe Negrel est bien placé pour s’immiscer dans le quotidien de ses collègues à qui il fait oublier sa présence. « J’essaie, à travers ces photos, d’avoir une vision intérieure du travail dans cet univers des docks et de la relation qu’entretiennent ces hommes entre eux. Face aux chaînes, face aux machines qu’ils semblent défier comme on affronte les éléments. Leur élément. »

  • Année•s : 2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Negrel

Christophe Negrel

Photographe de l’instant, Christophe Negrel parvient à capturer ces images, les expressions et les émotions qui s’en dégagent. Son parcours dans le sport de haut niveau lui permet d’avoir un regard différent sur le monde. Ses tumultes, ses voyages ainsi que ses rencontres lui ont permis de transcender le quotidien et ses soucis. Le cœur sur la main, l’âme apaisée, il ne cesse d’évoluer dans une œuvre qui se veut toujours plus riche.

Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007

Suzanne Hetzel

7 saisons en Camargue

à propos

À propos de la série

« Pour donner forme aux impressions, aux images et aux récits que j’ai collectés en Camargue pendant deux ans, je me suis remémorée les Denkbilder (images de pensée) de Walter Benjamin. Ces textes écrits entre 1925 et 1935 nous amènent au cœur des éléments de sa pensée philosophique : le proche et le lointain, le geste qui prélève des fragments chargés d’histoire et d’expériences, le devoir qui nous incombe de les actualiser, sa fascination pour les collectionneurs et les collections, l’importance des gens sans nom dans l’écriture de l’histoire et sa conviction que « les choses anciennes nous regardent ». Il souligne notre responsabilité quant au maintien d’une relation entre le passé, notre présent et un futur. Indéniablement, mon travail artistique porte l’héritage des images de pensée : il se construit à partir d’observations, de rencontres, de documents d’archives, de récits tout comme d’objets trouvés ou collectés, et de photographies, bien sûr ! Il s’agissait ici de trouver une forme d’attention à la Camargue : marcher, parler avec les personnes qui l’habitent et qui la connaissent, m’exposer au vent, observer les animaux, cuisiner son riz, glaner ses histoires. Mais aussi garder consciencieusement une place pour l’inconnu, pour l’impensable, pour les présences par lesquelles les lieux viennent à nous. J’ai préféré envisager la Camargue comme un pays plutôt que comme un paysage. Ne pas succomber à l’étendue que l’image est venue assimiler à un décor. Cette manière de faire m’a permis d’explorer le delta dans ses épaisseurs, et de ne pas le voir à partir de ma personne posée comme centre face à l’horizon. Par son absence de monumentalité, cet espace possède la puissance de mouvoir quelque chose en nous. Songeant aux efforts phénoménaux des hommes pour comprendre un territoire et le rendre fécond et accessible, je prends conscience que mon désir d’aller en Camargue relève d’une forme d’attrait pour la part d’ombre de notre personne. Comme s’il y avait une expérience du bonheur particulière en des lieux où l’homme a conclu un pacte entre ses besoins et ses rêves et des éléments qu’il ne contrôlera jamais pleinement : l’ombre contenue dans les terres. Et c’est peut-être ce que nous regardons quand nous sommes songeurs devant le paysage : loin de nous séparer de lui, nous nous ouvrons. » Suzanne Hetzel

  • Année•s : 2013-2016
  • Commune•s : Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Suzanne Hetzel / SAIF

Suzanne Hetzel

« Je suis née en 1961 – 30 ans après Bernd Becher et 384 ans après Peter Paul Rubens – à Siegen en Westphalie. Les arts plastiques sont le plus important pilier de ma scolarité, que je décide de poursuivre par des études aux Beaux-Arts de Marseille. J’en sors en 1990 avec un DNSEP en arts visuels et un post-diplôme. La photographie devient mon médium privilégié pour des raisons de diffusion-circulation, de pratiques diversifiées et pour son ancrage dans une réalité immédiate. De projet en projet, j’explore notre façon d’habiter un lieu ou un territoire et les marques que celui-ci laisse en nous. Des documents et des objets sont apparus dans mes installations dès 2007. Aujourd’hui, pour réaliser une exposition, je compose avec les photographies (je vois mon fonds photographique comme un ensemble), les objets et l’architecture du lieu. L’écriture va de pair avec mon travail de photographie. J’apprécie sa capacité de transcrire la vitalité des conversations et des impressions, et de laisser une plus large place à la mémoire des personnes que je rencontre. Fréquemment, un livre-projet clôt un projet. » Suzanne Hetzel

Site internet

Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Jeune fille, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Étang du Fangassier, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Étang du Fangassier, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage de Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage de Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Pêcheur à Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Train touristique, étang de Vaccarès, domaine Ricard, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Observatoire, Marais du Vigueirat, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Visite avec des responsables du Parc, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ostéopathe pour chevaux, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Marais du Viguereirat, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, Camargue, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Montagne des Cordes, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Atelier d'artistes de Jean-Marc Andrieu à Manduel, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Atelier d'artiste de Paul Cox à Arles, 2013 ou 14
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Espace de vente Soulaiado, Tarascon
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sarah (détail), église des Saintes-Maries-de-la-Mer
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Habit de lumière du Matator de toros Juan Bautista lors de la corrida goyesque en septembre 2015 dans les arènes d'Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bas du Matator de toros Juan Bautista, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Fragment romain, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Fragment romain, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Habit de lumière du Matator de toros Juan Bautista porté lors de la feria de Valencia en 2011, broderies de Don Antonio López, Sasteria Fermin, Madrid.
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Intérieur, Arles, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bouteilles de la verrerie de Trinquetaille, 18e, Fonds du musée Arlaten, Arles, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Musée Réattu, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bijoux romains, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Portail de Saint-Trophime, détail, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Portail de Saint-Trophime, détail, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Cloître Saint-Trophime, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Quais du Rhône
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Place Voltaire, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes / Calopteryx splendens
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes / Palpares libelluloides
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes /plumes de flamant rose

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet

Sports et loisirs

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Châteauneuf-les-Martigues, Marseille, Martigues, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Castres / Daher / Mallet

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012

Vivien Ayroles

Aygalades

à propos

À propos de la série

« Ce travail a été réalisé dans le cadre de la Conversation photographique Olympus avec Valérie Jouve. Je venais de m’installer à Marseille et cette série est ma première exploration de l’aire métropolitaine. Je devais travailler avec un appareil numérique de marque Olympus conformément au contrat encadrant cette carte blanche. En écho à ce travail sur Marseille, Valérie Jouve réalisait elle une série à Jéricho. Nos deux travaux s’alimentaient dans un va-et-vient continuel de deux mois entre janvier et mars 2018. Le fleuve ruisseau des Aygalades était pour moi cette porte d’entrée dans la ville de Marseille, prenant sa source juste au nord de la Ville et se jetant dans le port traversant les quartiers en reconversion du secteur Euroméditerranée. Avec Valérie Jouve, nous échangions nos photos et nous répondions au moyen de l’image poussant nos perspectives et nos intérêts vers des champs de l’image qui ne sont pas ceux que nous explorons habituellement ou vers une esthétique parfois en décalage avec notre travail personnel. » Vivien Ayroles

  • Année•s : 2017-2018
  • Commune•s : Marseille, Septèmes-les-Vallons
  • Commanditaire•s : Olympus
  • © Vivien Ayroles, avec le soutien d'Olympus France

Vivien Ayroles

Né en 1986 à Mâcon, France, Vivien Ayroles vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2017 de l’École nationale supérieure de la photographie et en 2010 de l’IEP d’Aix-en-Provence, il a travaillé en tant qu’attaché de presse pour des expositions d’art contemporain et ensuite au développement d’un festival de vidéo à Paris et Berlin. Son travail photographique s’intéresse à l’action de l’homme sur le paysage et à la redéfinition des usages et de la notion de territoires, notamment dans l’espace méditerranéen. Il a, entre autres, exposé à Paris, Arles, New York et publié dans des magazines internationaux.

Site internet

Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
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Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard

Voies ferrées

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Arles, Châteauneuf-les-Martigues, Fos-sur-Mer, Gardanne, Istres, La Fare-les-Oliviers, Lavéra, Les Pennes-Mirabeau, Marseille, Martigues, Miramas, Peypin, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Roquevaire, Simiane-Collongue, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Ayavou / Chaillan / Peyrard

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011

Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette

Polarités

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Ensuès-la-Redonne, Fos-sur-Mer, Marignane, Miramas, Pennes-Mirabeau, Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Gabreau / Mocrette

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011

Sylvain Duffard

La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume

à propos

À propos de la série

« Les forêts, à l’image de la grande majorité des espaces naturels terrestres, ont été progressivement occupées et modelées par l’homme au cours des siècles. L’histoire de la forêt est ainsi indissociable de ses rapports avec l’homme. Après avoir au Moyen Âge projeté sur la forêt nombre de peurs et de croyances, l’homme l’a peu à peu reconsidérée puis investie pour alternativement la jardiner, l’exploiter ou la préserver. Entre approche utilitariste et élan contemplatif ou spirituel, l’homme s’efforce désormais de trouver un juste et durable équilibre entre les divers usages qu’il fait du milieu forestier et de ses ressources. Que vient faire aujourd’hui l’Homme en forêt ? Que représente l’espace forestier pour celles et ceux qui le fréquentent ? Ceux-ci s’aventurent-ils au cœur des massifs, privilégient-ils les espaces aménagés ou ceux situés en lisière ? Comment cohabitent les personnes qui résident sur ces territoires avec celles, de passage, qui viennent y pratiquer leurs loisirs et s’y ressourcer ? Ce sont quelques-unes des questions qui ont animé mon travail photographique sur le paysage forestier français.

Me rendant successivement sur dix-sept forêts domaniales, dans le cadre d’une commande photographique que l’Office National des Forêts m’a confiée entre 2009 et 2010, j’ai confronté mon regard à des territoires forestiers vivants, complexes et contrastés. J’ai observé la manière dont travailleurs, résidents ou vacanciers prennent place dans ces paysages. J’ai simultanément porté mon attention sur les marques – superficielles ou profondes – témoignant de l’action de l’homme sur la nature : celles aisément identifiables dans le paysage tels que barrières, pistes et cheminements, mais aussi celles, souvent plus ténues, lisibles dans la structure même des boisements.

La présente sélection est consacrée à la forêt domaniale de la Sainte-Baume et à ses abords. »

Sylvain Duffard

  • Année•s : 2009-2010
  • Commune•s : Forêt domaniale de la Sainte-Baume
  • Commanditaire•s : Office National des Forêts
  • © Sylvain Duffard / Office National des Forêts

Sylvain Duffard

Né en 1975, Sylvain Duffard est photographe indépendant. Il vit et travaille à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Diplômé de l’Institut de Géographie Alpine (IGA), Université Joseph Fournier de Grenoble en 1999, c’est en autodidacte que Sylvain Duffard développe sa pratique photographique. Se confrontant à la commande dès 2006, il développe un travail portant sur le paysage quotidien, démarche rapidement sous-tendue par l’émergence de questionnements relatifs à ses modes de fabrication. Il fait ensuite l’expérience de la commande publique dans le cadre de missions photographiques consacrées à l’observation du paysage ; commandes inscrites dans le sillage de missions photographiques historiques telle que celle que la DATAR engagea au début des années 1980. Ces expériences constituent pour lui un espace d’apprentissage privilégié et le lieu d’une expérimentation riche et personnelle du paysage. De 2008 à 2010, il répond à une commande de l’Office National des Forêts ; commande qui donnera naissance à sa série « La forêt habitée ». Il réalisera ensuite successivement les séries chronophotographiques de trois Observatoires photographiques des paysages, à l’échelle du Parc Naturel Régional des Alpilles, puis du département de Haute-Savoie et enfin de l’Archipel Guadeloupe. De 2017 à 2018, l’Atelier des Places du Grand Paris lui confie une commande de paysage relative aux sites jouxtant certaines des futures gares du Grand Paris Express.

Site internet

Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010

Margret Hoppe

Südwall

à propos

À propos de la série

« La serie « Südwall » a été réalisée pendant une résidence d´artistes au Garage Photographie de Marseille avec le soutien du Goethe Institut Marseille. Je suis venu plusieurs fois à Marseille pour un séjour d’environ une semaine entre 2017 et 2019 afin de faire une recherche photographique sur les traces de l’histoire des allemands à Marseille. J´ai découvert des traces militaires dans le paysage des Calanques, sur l’île de Frioul et dans la ville de Marseille. Je n’étais pas au courant avant ma résidence, que les allemands ont construit des blockhaus à Marseille et que leur présence pendant la Seconde Guerre Mondiale avait été assez marquante. Puis je suis tombé sur l´histoire de l´américain Varian Fry, qui a sauvé la vie de plusieurs artistes et intellectuels allemands qui ont fuit les nazis. Entre autres, il y a eu Thomas Mann, Lyon Feuchtwanger, la famille Werfel ou Bertolt Brecht qui ont résidé dans des maisons à Sanary-Sur-Mer. J´ai photographié leurs maisons à Sanary-sur-mer et aussi au camp des Milles, à Aix-en-Provence, ou des résistants et des juifs étaient internés pendant la guerre. Les photos sont accompagnés de documents des Archives de la Ville de Marseille qui témoignent de l’occupation allemande et de la libération en 1945. » Margret Hoppe

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Marseille, Sanary-Sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Margret Hoppe

Margret Hoppe

Née en 1981 à Greiz/Thuringe (Allemagne) Magret Hoppe est diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Leipzig en 2007, puis en 2004-2005 de l´Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Depuis 2007, elle travaille comme photographe indépendante et a participé à plusieurs résidences en France, en Bulgarie, au Canada et en Inde. En 2007, elle reçoit plusieurs prix, dont le Prix de la Photographie Documentaire de la Wüstenrot Stiftung, le Prix « gute aussichten – jeune photographie allemande », et le Prix de la Banque du Saxon pour l´Art en 2014). De 2017 à 2020, elle a été en résidence à Marseille au Garage Photographie, avec le soutien du Goethe Institut, pour le projet « Südwall ».

Site internet

Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Margret Hoppe, VG Bildkunst Bonn, Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019

Pablo Rigault-Béligand

Paysage impossible

à propos

À propos de la série

Régulièrement en transit entre Marseille et Arles, j’ai longuement observé à travers la vitre du train qui offre une vision panoramique du paysage, les vastes plaines des Coussouls de Crau. Ces étendues planes, disparates, mystérieuses et arides, évoquent un paysage aux allures de Far-West français qui a nourri mon imaginaire, peut-être un fantasme, mais aussi une certaine inquiétude, une appréhension, lorsque je m’imaginais au milieu de ce vide apparent. Qu’y trouverais-je ? Quels seraient les signes, les sons ? Comment se déploient ces chemins noirs à peine perceptibles ? Comment s’y mouvoir ? Enfin, que se passe-t-il dans ces plaines rocailleuses ?

J’ai entamé mes explorations en partant de la gare de Saint-Martin de Crau, longeant la voie ferrée, parfois jusqu’à Miramas, afin de découvrir davantage ce paysage, de fouiller ces chemins sinueux que j’avais aperçus au loin, de m’assurer de leur existence réelle et de comprendre leur atmosphère. Mon parcours s’est révélé plus complexe que prévu : propriétés privées, riverains inquiets de ma présence, terrains militaires dont l’accès strictement interdit et dangereux ne m’ont été révélés qu’après-coup. Les sols que j’avais foulés à de nombreuses reprises se sont avérés potentiellement dangereux. Quelques minuscules panneaux disséminés ici et là, au beau milieu de rien, face à de rares troupeaux et autres traces d’une vie discrète, affichaient la mention « danger de mort ».

J’ai tenté de transcrire en images ces points de tension, de dresser le portrait de ce lieu qui se révèle à la fois une réserve naturelle magnifique et un territoire altéré, amputé, rendu hostile à l’homme par l’homme.

  • Année•s : 2021-2022
  • Commune•s : Saint-Martin-de-Crau
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Pablo Rigault-Béligand

Pablo Rigault-Béligand

Après avoir travaillé comme tireur au studio AZA à Marseille dans le cadre de son BTS en photographie, Pablo Rigault-Béligand a souhaité entreprendre des études plus approfondies sur l’image. Pour cela, il s’est orienté vers l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles où il débutera un master en septembre 2023. Sa démarche photographique s’articule toujours autour d’un lieu, d’un topos, dont il étudie en premier lieu les ambiances, les émotions et l’histoire. Sensible à la poésie des paysages, qu’ils soient urbains ou ruraux, il ne se contente pas de flâner, mais préfère dériver et créer des situations. Il fouille, retourne, balaye et marche. Les traces qu’il conserve de ces expérimentations et recherches se traduisent en images, en textes tels que des nouvelles ou des poésies, en bandes sonores, en carnets informels, en cartographies surréalistes et en collages.

Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.

Emma Grosbois

10 vues de Marseille, photographies véritables

à propos

À propos de la série

« L’idée de ces images est née lors de mes premiers temps à Marseille, de balades dans la ville en compagnie et en connivence avec mon amie architecte Delphine Mondon. Nous habitions auparavant en Italie, nous avons été amusées par le caractère insolite, dissonant parfois grotesque du décor urbain dans lequel apparaissait certains monuments et sculptures présents aussi dans l’espace urbain italien (David, arc de triomphe…). Leur présence m’intriguait, particulièrement à Marseille où, la plupart d’entre eux, sont peu visibles et ne compte pas parmi les « sujets de carte postale » ayant pour rôle de représenter la ville aujourd’hui. Je découvre également en arrivant à Marseille le projet Euroméditerrannée ambitionnant de doter la ville d’un nouveau coeur, d’un nouveau centre. Une question se pose alors : quel serait l’ancien centre ? J’avais commencé une collection de mini pochettes qui étaient édités au cours du XX siècle. Elles contenaient 10 à 20 vues miniaturisées de villes qui résumaient en quelques vues les caractéristiques ou les points de vue remarquables de sites fréquentés par les touristes. Objets industriels de consommation ils avaient pour fonction de donner aux touristes des supports visuels de souvenir. Souvent y figurait la mention « véritables photographies », ces pochettes étaient composées en effet de véritables tirages photographiques. Plusieurs techniques d’impression furent utilisées depuis l’origine de la carte postale jusqu’à nos jours. Il faut noter la qualité exceptionnelle de la plupart des clichés des cartes postales anciennes (CPA) du début du XXème siècle, et malgré l’amélioration des procédés d’impression, on assistera à une diminution de cette qualité au début des années 30. Qualité que l’on retrouvera avec les cartes postales semi-modernes (CPSM) puis modernes (CPM). Le graphisme et les typographies des pochettes sont également très soignés. Ce qui au regard de l’offre de carte postale commercialisée actuellement en fait des objets précieux. En prenant inspiration de cette imagerie touristique, j’ai photographié dix éléments de la statuaire publique du centre ville marseillais en suivant les codes de la carte postale. Au moment où le projet Euroméditerranée prétend doter la ville d’un nouveau centre, il s’agissait de poser le regard sur ces monuments esseulés et de questionner les interventions du pouvoir dans la ville. J’ai ensuite rassemblé dix de ces photographies imprimées sur papier baryté dans une pochette de 10,5 x 7,5cm imprimée en 200 exemplaires sur les presses typographiques de l’Annexe à Marseille sur papier Fedrigoni (blu intense 300g). La couverture de la pochette est ajourée en œil de bœuf. » Emma Grosbois

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Grosbois

Documentation :

Annexes (pdf)

Emma Grosbois

Emma Grosbois est née en 1985 à Rennes. Elle a étudié la photographie à la Fondation Marangoni à Florence. Son travail avant tout photographique se concentre sur les rapports entre images, lieux et mémoires. Il a été exposé et publié en France et à l’étranger. Lors d’une résidence au centre d’art contemporain Luigi Peci à Prato en Italie, elle ouvre son champ d’expérimentation à la construction dans l’espace public d’installations de dispositifs optiques inspirés de la camera obscura de la Renaissance. Elle privilégie les expériences collectives et les échanges avec d’autres pratiques de recherche. Elle vit à Marseille.

Site internet

Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018 | Arc de triomphe de la Porte d'Aix, construction de 1823 à 1839. L'inscription figurant sur le fronton de l'arc de triomphe a changé au gré des gouvernements.
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018

Patrick Rimond

Hudros, d’eau et de béton

à propos

À propos de la série

La série Hudros, d’eau et de béton est un travail photographique réalisé dans les Bouches-du-Rhône, mettant en scène des surfaces d’eau contraintes par l’homme. Mon attention a été attirée par la rencontre insolite entre l’eau et le béton. Les images ont été principalement prises le long des canaux et des retenues d’eau qui alimentent la région, en particulier le canal de Marseille.

Hudros est né d’une fascination pour l’opposition entre l’aspect cristallin de l’eau en mouvement et la rudesse d’un béton brut et inerte. D’un côté, il y a la vie, avec la fraîcheur de l’eau en mouvement perpétuel, et de l’autre, l’inanimé, avec un béton statique altéré par le temps. Ces éléments sont interdépendants pour assurer le bon fonctionnement d’un ensemble, illustrant ainsi la dualité du yin et du yang.

Ce qui a également retenu mon attention, c’est l’accès physique à ce flux précieux qui s’écoule sur des centaines de kilomètres sans contrainte ni surveillance. Cela distille un étrange sentiment de liberté dans une société où le contrôle est devenu la norme.

 

J’envisage le paysage de manière directe et subjective. Les photographies captent l’existence sans mise en scène ni utilisation de procédés pictorialistes. C’est la relation ou la distance entre moi et ce paysage que j’éprouve. Je me projette sur la partie du paysage que j’ai choisie et je cadre pour rechercher une sensation d’harmonie. Je la trouve dans l’équilibre de la composition. Mon regard sur le lieu est tout d’abord abstrait, à la manière de l’approche de Toshio Shibata sur les ouvrages en béton au Japon. J’y vois un ensemble de formes, de couleurs, de matières, d’ombres et de lumières que j’agence. Je pars à la rencontre du monde avec la volonté de révéler l’ordinaire, en pleine conscience.

  • Année•s : 2010-2014
  • Commune•s : Coudoux, Mallemort, Marignane, Marseille, Peyrolles-en-Provence, Ventabren
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Patrick Rimond / SAIF

Documentation :

Rimond_documentation (pdf)

Patrick Rimond

Patrick Rimond est un artiste photographe français dont le travail explore différentes formes d’expression et relève toujours d’un désir d’éprouver son rapport au réel. Dans le paysage, il recherche un point d’harmonie entre lui et le monde. Avec le portrait, il tente une rencontre véritable. Le collage numérique l’amène à travailler le réel, essayant d’en extraire sa part invisible.

Sa démarche artistique, sobre et sensible, est également marquée par une quête discrète de spiritualité. Son travail vise à capturer la vibration du monde. En partageant ses images, il propose une manière alternative de regarder le monde, révélant sans jugement l’inaperçu et le banal.

Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur à Paris en 1995, Patrick Rimond a passé une année de formation auprès du photographe français Jack Burlot, puis s’est installé au Japon à Osaka pendant neuf ans. En parallèle de commandes pour des agences et des journaux, il a développé un premier ensemble de paysages urbains et de portraits.

De retour en Europe en 2006, il a ouvert sa pratique artistique à des collaborations avec d’autres artistes et s’est intéressé aux techniques de post-photographie. Il a participé à la création de deux projets d’espaces artistiques collectifs et a coorganisé le festival des nouvelles pratiques photographiques, la Biennale de l’Image Tangible. En 2020, il a rejoint la résidence Organoïde, Art et Sciences, initiée par Fabrice Hyber à l’Institut Pasteur.

En 2021, en collaboration avec l’artiste graveuse Jolanta Anton, il a ouvert une galerie-atelier à Auxerre, intitulée L’Escalier.

Site internet

Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Peyrolles-en-Provence | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Peyrolles-en-Provence | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Coudoux | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Ventabren | Canal de Marseille, aqueduc de Roquefavour.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal secondaire.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Marseille | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Marignane | Canal de Marseille au Rhône.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Coudoux | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Mallemort | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Ventabren | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal EDF.

Jean-Christophe Béchet

Marseille, ville natale

à propos

À propos de la série

« Marseille appartient à qui vient du large », Blaise Cendrars.

« J’ai habité Marseille jusqu’à l’âge de 21 ans. Depuis 1985, je vis « ailleurs ». Mais je reste un « marseillais ». A chaque retour dans ma ville natale, je fais le même trajet, attiré, aimanté, par le bord de mer. Je marche de la Joliette au Prado, de la Pointe Rouge à Callelongue. Et je photographie… Je suis au milieu de nulle part et pourtant je suis encore dans le huitième arrondissement d’une cité qui s’étire au delà du raisonnable… Si j’aime autant les grandes métropoles, les voyages lointains et les montagnes inhospitalières, c’est sans doute à Marseille que je le dois. La ville, le dépaysement, la pierre. L’urbain, l’ailleurs, le minéral. Les trois fondements de mon parcours photographique viennent de Marseille. Ils en sont aussi la matrice, les racines. Je n’ai compris cela que récemment, quand j’ai commencé à travailler sur ce livre. La lecture de Blaise Cendrars, dans « l’Homme foudroyé », m’a aidé. J’avais trouvé un guide « étranger » et décédé dans ma « ville natale »… Je devais faire le point, voir si mes images « marseillaises », souvent intimes et personnelles, livraient quelques vérités sur une ville insaisissable. Car Marseille, chaque habitant le sait, n’est pas une « vraie » ville. C’est un ensemble de villages, une suite de petites entités. C’est un sujet impossible pour un photographe. Marseille s’échappe de tous les côtés. Ici c’est le son, pas seulement l’accent, mais les paroles, le bruit, le soleil, le vent, qui créent l’unité de la ville…Aujourd’hui, trop de clichés sont associés à la ville ; on ne sait plus quand on est dans le « vrai », dans le « réel », dans une « fiction »… Avec Marseille, on navigue à vue et on sait que de toute façon, on ratera sa cible. Alors, tant pis allons-y, jetons nous à l’eau… Oui, Marseille est d’abord pour moi la ville de mon enfance, de mes souvenirs, de mes premières photos et de mes premières amours, oui c’est une ville sensuelle et distante, chaleureuse et froide, excessive et cachée, inquiétante et débonnaire, vulgaire et enthousiasmante… Ici on parle trop… trop fort, trop vite, trop longtemps et Marseille a surtout besoin qu’on la laisse tranquille et qu’on écoute le vent, la mer et les mouettes du Frioul… » Jean-Christophe Béchet

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jean-Christophe Béchet / SAIF

Documentation :

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Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil », celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la « photo de rue » et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans, une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et aux Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017.

Site internet

Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
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Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013

Naïma Lecomte

Au bout de la route

à propos

À propos de la série

Dans les zones naturelles de Port-Saint-Louis-du-Rhône, situées entre la Camargue sauvage et la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, se trouve une centaine de cabanons. À l’origine, ces cabanons ont été construits pour assurer la sécurité des marins, mais à la fin du XIXe siècle, ils ont évolué pour devenir des espaces de stockage et de rangement. Au début du XXe siècle, ils ont acquis une nouvelle fonction et se sont agrandis pour se transformer en lieux de villégiature.

Nichés entre terre et mer, les cabanons ont évolué en fonction des changements du cours du Rhône. Aujourd’hui, cette centaine de cabanons est dispersée dans les marais du delta. Ils témoignent d’une approche architecturale en harmonie avec leur environnement, leurs utilisateurs et leur communauté. Symboles d’une population ouvrière, les cabanons de la Camargue tendent malheureusement à disparaître. Leur situation fragile et leur interaction avec l’environnement en font des vestiges d’un mode de vie qu’il est encore possible de documenter, mais qu’il est peut-être important de sauvegarder.

  • Année•s : 2019-2021
  • Commune•s : Port-Saint-Louis-du-Rhône, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Naïma Lecomte / ADAGP, Paris

Documentation :

LECOMTE_documentation (pdf)

Naïma Lecomte

Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2021, Naïma Lecomte est une photographe française née en 1996. Son travail explore les relations complexes entre l’être humain et le territoire. Sa pratique photographique est motivée par le désir de découvrir, de comprendre et de partager différentes perspectives de vie.

Son projet le plus récent, intitulé Au bout de la route, est un projet photographique mené sur le long cours (2019-2022) à partir duquel elle a documenté, au rythme des saisons, les centaines de cabanons situés à l’embouchure du Rhône. Actuellement, elle travaille sur un nouveau projet intitulé Au loin, les faucons, où elle documente le quotidien de sept jeunes placés par l’Aide Sociale à l’Enfance à la Bergerie de Faucon.

Site internet

Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Arrêt dans un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Le petit Rhône.
La présence de l'eau dans la commune est considérable. On la trouve sous diverses formes naturelles : la mer, le fleuve, les marais, les étangs, les marécages, naturels ou artificiels : le canal, les roubines... De plus, Port-Saint-Louis-du-Rhône est situé dans le delta du Rhône, plus précisément dans son embouchure, c'est donc un territoire très inondable. La vie quotidienne se fait au fil de l'eau et de ses variations. Le risque de tempêtes marines ou de crues du Rhône fait partie du quotidien des cabanonniers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Contrôle des nids tubulaires en partègue.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon à la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Deux canadairs au dessus de l'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon au They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'intérieur du cabanon des Chabassieu.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Entrée d'un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Épouvantail pour tenter d'éloigner les sangliers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cahutte de chasseur.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L’île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Perruchon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Vue sur Fos sur mer depuis la route Napoléon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon de la zone du Petit Rhône. L'accès aux cabanons n'est pas facile. Quelques poules ou chiens traînent. La croix de Camargue est présente. Aucun portail ne marque formellement l'entrée, aucune haie ne délimite les parcelles.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Réserve d'eau de pluie, They de Piémanson.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Montée du Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Plateforme d'accès, They de Roustan et They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Greg, They du Levant. Greg est docker dans le port le plus proche, il possède un cabanon au They du Levant depuis plusieurs générations. Sa maison principale se trouve dans la ville la plus proche, Port-Saint-Louis-du-Rhône. Au cabanon, il s’y sent mieux et cela lui rappelle son enfance.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Les nains du They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Pierre dans son cabanon en rénovation.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur 2, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Barbecue vue sur Fos-sur-mer.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | En attendant.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Départ de chasse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Jardin au They de Piémanson.

Olivier Monge

Marseille, topologie d’un péril imminent

à propos

À propos de la série

« Après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018 à Marseille, il m’a semblé nécessaire de me pencher, à froid, sur l’état du parc immobilier de la ville afin de comprendre les mécanismes qui ont menés à cette catastrophe, en décrire aussi l’impact humain. L’idée principale est de produire une mémoire, un état des lieux, un témoignage durable, une démarche artistique et patrimoniale exploitable et analysable dans le temps. La liste des arrêtés de péril imminent délivrés par la mairie m’a servi de base pour construire un inventaire des bâtiments évacués qui constitue un corpus de plus de 200 immeubles et 2100 personnes déplacées à ce jour. C’est aussi le portrait d’une ville abîmée, pas seulement autour de la rue d’Aubagne. Ce corpus est un patrimoine bâtit remarquable dans le sens où il est la résultante de l’histoire politique et sociale de la ville de Marseille. Ainsi cet ensemble de bâtiments est traité à la manière d’un cyanotype altéré faisant ainsi écho à un patrimoine ancien et dégradé. Le point de départ de ce projet est encré dans l’histoire de la photographie. En 1851, la Commission aux Monuments Historiques commande à cinq photographes une série d’images documentant les bâtiments endommagés par la révolution française, c’est la Mission Héliographique. Le but est alors de produire des dossiers documentaires visant à la restauration de ces bâtiments. La photographie servant à la fois de preuve et de document fait l’inventaire des biens à restaurer. De la même manière, ma collection d’immeubles et de personnes constitue un corpus sujet à la restauration. Cette démarche utilise deux caractéristiques apparues dès la naissance de la photographie, une croyance et un fait, la preuve et la mémoire. » Olivier Monge

  • Année•s : 2018-2019
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Olivier Monge

Olivier Monge

« Membre de l’agence MYOP, directeur Artistique de Fermé Le Lundi, mon travail s’articule autour de la notion de territoire, de patrimoine et de mémoire. Mon médium, la photographie, me permet de mettre en perspective les lieux et leur histoire au travers d’enjeux contemporains. Je parcours et enregistre des espaces géographiques où mon regard s’exprime en s’appuyant toujours au préalable sur des recherches, des études sur l’histoire, l’architecture ou la sociologie. J’ai besoin de comprendre avant de ressentir et retranscrire. Ensuite vient le temps de « l’expérience du paysage », celui de « l’investissement physique », puis enfin arrive le temps de la prise de vue. Je ne cherche pas un instant décisif, je travaille dans une durée déterminante. Celle du temps de pose, qui efface l’anecdote et scénarise le propos abordé : la fabrique réelle et imaginaire d’un lieu. Je ressens ainsi le besoin de collectionner, de décrypter et de décrire les lieux. Je témoigne également dans un souci de pérennité et je forme patiemment l’inventaire de mon regard. » Olivier Monge

Site internet

Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 43 rue Montolieu
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 37 rue Montolieu 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 traverse saint Bazile 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 20 rue des petites marie 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1à cours julien 13006
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 75 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 79 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 71 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 69 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 15 rue de la fare 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 18 rue Jean Roque13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  20 rue d'Anvers 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  146 bd de.la Libération 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  71-73 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  37 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  63-65 rue d'Aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  3 rue de la Palud  13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  19 bis quai de la joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  61 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  75rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  33 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  38 bd Philipon 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue des fiacres 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Nancy
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Liza
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Gael

Morgane Guiard

Les murs montent

à propos

À propos de la série

«  Je suis retournée dans la ville où j’ai grandi, et où mes parents continuent de vivre. Sur place j’ai constaté qu’un grand nombre des villas de lotissement avaient rehaussé leurs murs d’enceinte. Pour la plupart, il n’y avait auparavant qu’un muret mesurant 1m à 1m50. Depuis quelques années, les habitants de ces maisons individuelles modestes entamaient des travaux pour ajouter des rangées de parpaings et créer un refuge d’aspect impénétrable.

Parce que le travail de maçonnerie est généralement réalisé à la va vite et avec peu de budget la trace de l’élévation se charge d’une paranoïa sécuritaire qui semble devenir indispensable. Il ne doit y avoir aucunes intrusions, que cela soit celle d’une personne malhonnête ou que cela soit les regards de passants curieux. Les individus se tournent sur eux même et limitent le contact avec le voisinage et l’espace public.

Après avoir constaté ce phénomène, j’ai ressenti le besoin d’inventorier ces murs marqués par des strates de béton et d’enduit. J’ai réalisé des photographies numériques, en gardant une ligne de conduite précise. Le mur est frontal et la maison devient une sorte de bloc de béton coupé par la ligne horizontale. L’habitation devient alors un coffrage vide de présence humaine et perd son aspect de lieu de vie.

Les photographies imprégnées d’un style documentaire cherchent à garder une esthétique plastique. Présentées côte à côte ou projetées les unes à la suite des autres, elles permettent de constater l’enfermement des habitants dans leur espace intime.

« Les murs montent » est une série de photographies numériques réalisée entre 2012 et 2013 sur la commune de Marignane. » Morgane Guiard

  • Année•s : 2012-2013
  • Commune•s : Marignane, Saint-Victoret
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Morgane Guiard

Morgane Guiard

Née en 1989 à Martigues. En 2013, elle obtient un DNSEP avec les félicitations du jury à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence.

Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013

Sam Phelps

Belladone

à propos

À propos de la série

Bien qu’entièrement photographié dans des espaces publics, en évitant les repères attendus et les clichés préexistants de Marseille, « Belladone » se présente comme l’anti- portrait d’une ville. Tout comme l’« anti-roman », illustré dans Le Portrait d’un inconnu de Nathalie Sarraute, « Belladone » résiste aux prémisses traditionnelles de l’intrigue et du personnage. Des représentations conventionnelles de la beauté y sont montrées, bien que les images penchent le plus souvent vers un aspect rugueux, voire trivial, dont l’authenticité ne peut être contestée. Les photographies, pour la plupart capturées dans les mouvements de va-et-vient d’une foule, effectuent un zoom sur le singulier. Les yeux du spectateur sont attirés par les détails, comme la particularité d’un vêtement que porte le sujet, souvent photographié de dos, ou avec le visage caché. Il n’y a pas de distraction dans le cadre pour laisser place à la relation du sujet avec son environnement immédiat. Marseille invite le photographe flâneur, spectateur urbain, à jouir de ce que Balzac appelle « la gastronomie de l’œil ». Tout est à prendre, et sans demi-mesure. Au fil des photos, des échos sont créés dans la posture du sujet ou par un trait physique commun. Un effet de boucle harmonieux s’opère, alors que l’œil scrute et enregistre la similitude. Le regard devient investigateur, à la recherche d’indices, de reflets à découvrir. Ce portrait est aussi celui d’une ville en transformation. La plupart du temps, les sujets sont représentés dans des espaces modernes, parfois entrecoupés de verdure ou d’architectures grandioses des siècles précédents. Alors que le renouveau et la gentrification sont en marche, « Belladone » tente de saisir l’essence de cette ville avant qu’elle ne soit nettoyée.

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sam Phelps

Sam Phelps

Étudier au Collège des Beaux-Arts de Sydney, travailler dans un atelier de nickelage à Oslo, monter des publicités à Jakarta et œuvrer dans l’industrie de la mode à Paris ont façonné le style et influencé la pratique artistique de Samuel Phelps. Après avoir pris la décision de déménager au Pakistan en 2011, Phelps travailla principalement comme photographe de presse pendant ses deux années en Asie du Sud. Entre 2013 et 2017, il vécut à Dakar, au Sénégal, et sillonna les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, réalisant des missions pour des agences humanitaires et travaillant sur des projets personnels. Il vit aujourd’hui avec sa famille à Marseille depuis l’été 2017. Il se consacre principalement à l’exploration des rues de Marseille dans le but de créer une archive durable de la ville.

Site internet

Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man buys a newspaper in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man leans against a wall of the church at the Vieux Port  in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks through Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man is pushed in a wheelchair at 5 Avenues in Marseille, France in 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | An apartment building in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks down a street in Belsunce, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A blanket hangs out a window in the 3eme arrondissement of Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A street performer on the Vieux Port, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A simulation at the Musée de la Marine et le l'Economie  Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women walks along Avenue Prado in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy leans against a car in Belsunce, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women walks through La Plaine market in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sleeps on the ground on the train platform at Saint Charles station in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man writes against a wall on La Canebière, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Boys sit on bikes at Reformes, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks a dog at Reformes Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Lucie poses for a photo on the Vieux Port in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man appreciates the view of the city from Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man and his dog at Vallons des Auffes in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Boys walk along a wall at Vallons des Auffes in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A waiter just finished work sits on the metro departing La Rose, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A teenage girl at the Escaliers du Cours Julien, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women stands in Church of Saint Ferréol - Augustinians  in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman waits with a child to cross a road in Belsunce, Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman crouches down at the Vieux Port in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women braces against the Mistral wind stream at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman stands outside a bank at Prefecture in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman sits on a bench at the Vieux Port in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Street sweeper brooms at La Plaine in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sits having lunch in Le Panier, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A teenage boy at the Vieux Port in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman sits with her dog at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Women eat popcorn at the circus next to MUCEM in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | An apartment building next to the Calanques in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A couple pose for a photo  in the metro in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy and girl sit in a tree in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman leans waiting for a bus at Reformes in Marseille, France ,2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Witches hats on the street at La Plaine in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Brothers sit at a cafe at Reforme in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | People line up to enter MUCEM on a Sunday in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Dancing during World War Memorial Day on La Canebière in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman lies on the ground along La Canebière in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Cats in previous zoo cages at Parc Longchamp in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | The interior of an apartment building near the Vieux Port and Fort Saint Nicolas in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A couple stand under trees at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A seagull takes flight at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy fills up a water bottle at a fountain in Parc Longchamp, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks her dog in Chapitre, Marseille, France, 2018.

Nicolas Felician

Zone d’influences

à propos

À propos de la série

Cette série reprend l’idée qu’un port est au carrefour de différents actes : culture commerce, tourisme… et qu’il subissait les changements de son époque.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Nicolas Felician

Nicolas Felician

Né en 1978. Vit et travaille à Marseille.

Site internet

Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
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Philippe Piron

Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang

à propos

À propos de la série

Cette série comme toutes celles réalisées lors des parcours de repérage du GR2013, servait à documenter le GR2013, enregistrer la succession des paysages traversés.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Lançon-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
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Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
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Philippe Piron

Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen

à propos

À propos de la série

Cette série comme toutes celles réalisées lors des parcours de repérage du GR2013, servait à documenter le GR2013, enregistrer la succession des paysages traversés.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Istres, Martigues
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
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