Les collections

Les collections présentées dans cette exposition sont des séries d’images issues de l’inventaire et assemblées à nouveau par des personnalités invitées. Ces « collectionneurs » nous offrent ainsi leur point de vue singulier sur ces territoires. Ils deviennent pour un temps les commissaires d’une vaste exposition photographique qui rassemble ces terrains d’enquête en nous proposant de les parcourir avec eux.

Zoé Hagel

Raconter d’autres histoires

à propos

À propos de la collection

La possibilité d’un monde commun exige de nous éloigner de ce que l’on considère comme évident et qui nous exonère trop facilement de nous interroger sur ce, celles et ceux qui se trouvent exclus par ces apparences d’incontestabilité et d’inéluctabilité. Les injustices embarquées écrasent en effet la pluralité de ce qui nous constitue en tant que vivants, de même qu’elles occultent la diversité de nos appartenances et interdépendances, réduisant ce faisant la diversité de nos possibles devenirs.

Il s’agit en ce sens de réapprendre à être sensible au fait qu’habiter « c’est toujours cohabiter » (Morizot) et de cesser par là-même de refuser aux « autres que soi », humains comme « non-humains », le statut d’habitant (Ferdinand, Morizot). Faire face à la mise en danger continuelle du vivant suppose donc de transformer le champ de nos attentions et nos manières de faire importer. Cela nécessite d’apprendre à déhiérarchiser pour laisser émerger de nouvelles questions et parvenir à ne plus séparer mais au contraire penser et rencontrer « des êtres toujours-déjà mélangés, attachés » (Hache 2011).

Nous avons dès lors besoin d’élargir nos facultés à écouter, regarder, mais aussi nous laisser toucher par nos milieux et les raconter. Les photographies exposées s’offrent ici comme des prises concrètes, véritables voies ouvertes sur des possibilités de lire autrement les présences qui à la fois nous accompagnent et nous constituent. Expériences sensibles de nos milieux, elles nous mettent en capacité d’autres récits, où l’autre n’est pas forcément celui ou celle voire même ce que l’on croit. Réinterrogeant nos modes d’habiter par ce qu’ils nous font concrètement, à travers ce qu’ils engendrent, mettent en relations et génèrent, ces œuvres redonnent de l’épaisseur à ce qui nous fait vivre. Dépliant nos communautés, elles organisent la possibilité de futures rencontres.

Ce sont dès lors notre pouvoir d’agir et nos conditions mêmes d’êtres vivants qu’elles intensifient.

Zoé Hagel

Zoé Hagel est Maître de Conférence à l’université d’Aix-Marseille. Son cheminement de l’écologie scientifique à l’urbanisme s’ancre dans la nécessité de déhiérarchiser nos regards sur l’existant et le désir de déplier nos manières de vivre et d’habiter. Faisant place aux dimensions sensibles et vécues, ses approches interrogent la fabrique urbaine au prisme de ce que les milieux urbains nous font concrètement, à travers ce mais aussi celles et ceux qu’ils mettent en relations.

Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
sans titre, PNR des Alpilles
Port autonome, 2000
quai de la Joliette
Port autonome, 2000
Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Suedwall, Marseille, 2017-2019
Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011

Sylvain Prudhomme

Romans

à propos

À propos de la collection

J’ai voulu rassembler ici des photos qui avaient à mes yeux cette particularité : être à elle seule des romans. Photos-romans, comme il y a des romans-photos, à ceci près que ces images-là n’illustrent rien, ne montrent nulle action en cours, ne renferment nulle anecdote – surtout pas d’anecdote.

Simplement elles attendent. Hospitalières. Ouvertes. Actives.

Images en attente de fiction. Qui sitôt contemplées enclenchent l’imagination, appellent la fable. Ce n’est pas quelque chose qui est déjà là, sous nos yeux, dans le cadre. C’est quelque chose qui va se passer, dans une seconde, dans un instant. Et la photo déjà le sait.

Je pense à ces graines capables de rester des décennies sans germer dans le désert, jusqu’au jour où quelques gouttes de pluie les réveillent. Je pense au nom donné par les botanistes à cette faculté : la dormance. Images douées de dormance. Images-mondes, pleines, grosses de possibles, vibrantes d’événements à venir.

Comme si aux trois dimensions de l’espace s’en ajoutait une autre, sorte de profondeur insituable qui aussitôt m’arrête et m’absorbe : quelque chose d’une réserve, d’un suspens avant le surgissement. Un potentiel de fiction partout affleurant. Roman en puissance, sur le point d’éclore.

Sylvain Prudhomme

Biographie à venir.

Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Suedwall, Marseille, 2017-2019
marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Rodéo
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Dormir
Chemin de Banon, printemps 2018
Saint-André, 2010
quai de la Joliette
siege social CMA-CGM
sans titre
A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
siege social CMA-CGM
brume, D70.
sans titre
Septembre.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Grégory, les calanques, 2009
gare maritime
Esplanade du Fort Saint Jean J4

Jean-Noël Consales

Agraire

à propos

À propos de la collection

Tous les manuels de géographie rurale l’affirment : les paysages agricoles méditerranéens ne peuvent s’envisager qu’au pluriel, au regard de leur grande diversité. En effet, en fonction des variations des caractéristiques physiques locales, mais aussi des différences d’interprétations que font les sociétés méditerranéennes de ces spécificités à travers le temps, les configurations spatiales liées à l’agriculture et à l’élevage changent fortement d’un territoire à l’autre, d’un finage à l’autre.

Quelle diversité agricole traduisent les paysages provençaux, bucco-rhodaniens ou métropolitains ? Par-delà les seuls héritages de la trilogie méditerranéenne (blé, vigne, olivier), se révèle  toute la richesse de faciès cultivés qui se déclinent non seulement en raison de facteurs naturels (pente, sols, microclimats, etc.), mais encore en raison de facteurs humains (irrigation, savoir-faire, organisations sociales, techniques, etc.). Les terroirs, qui résultent de la lecture plus ou moins séculaire que font les hommes et les femmes de la petite portion de croûte terrestre qu’ils habitent, donnent ainsi à voir des organisations spatiales subtiles entre l’ager (l’espace cultivé), le saltus (l’espace non-cultivé dédié à l’élevage) et la silva (l’espace des bois et des forêts).

Ces paysages traduisent également quelques invariants agricoles typiquement méditerranéens, parmi lesquels figurent notamment l’irrigation qui répond à la sécheresse du climat, ou les liens étroits qu’entretiennent les économies agraires avec les villes.

Il ne s’agit pas, toutefois, de considérer ces paysages agricoles de manière figée, au seul prisme de leur épaisseur historique. Il faut, au contraire, les apprécier de façon dynamique, c’est-à-dire les envisager comme des structures spatiales en perpétuelle évolution. A cet égard, il convient de mettre en évidence les grandes causes de mutations paysagères, au premier rang desquelles se présente l’urbanisation massive que subissent les territoires méditerranéens. Se posent alors la question de l’avenir de leurs agricultures, dans un contexte d’urgence environnementale et écologique. Sans doute que les multiples appropriations citoyennes de l’agriculture qui s’inventent jusqu’au cœur des villes (agricultures urbaines) dessinent des pistes de réponses possibles, éminemment porteuses d’espoir.

 

Jean-Noël Consales

Jean Noël Consalès est docteur en géographie et aménagement du territoire depuis 2004. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « les jardins familiaux dans l’arc méditerranéen : laboratoires territoriaux de l’agriculture urbaine ». Depuis 2005, il est maître de conférences en géographie, aménagement du territoire et urbanisme (Aix-Marseille Université/UMR TELEMMe). Ses travaux de recherches portent sur les relations ville/nature et sur la mobilisation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de paysage, à différentes échelles territoriales. Ils se fondent sur quatre champs : les sciences du paysage, la planification et l’urbanisme paysagers, l’agriculture urbaine et le jardinisme.

Jean Noël Consalès est l’auteur d’une cinquantaine de publications sur ces sujets. Il a participé à de nombreux programmes de recherches sur la nature en ville (trame verte et bleue ; agriculture urbaine ; sols urbains). Il co-dirige le parcours de Master « Projet de Paysage, Aménagement et Urbanisme » de l’IUAR (AMU).

Pont sur l’échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Vallée de l'Arc, route de Berre, La Fare-les-Oliviers, 2012
Portail, La Fare-les-Oliviers, 2013
Bord de route, La Fare-les-Oliviers, 2013
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013
Quartiers Nord, Le Merlan. Espace agricole de Four de Buze, en piémont du massif de l'Etoile, au pied du lotissement de la Batarelle, juste en dessous du Canal de Marseille.
Quartiers Est, la Fourragère. Serres agricoles sur l'emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Quartiers Nord, le Merlan. Le Canal de Marseille transporte l'eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.
Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet, situés sur l'emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. En contrebas de la colline de Saint-Blaise,  canal des Martigues, vue en surplomb sur le Lavalduc.
vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
ligne, autour de la D30.
canal, D4.
panneaux solaires, D4.
Rhodanie, Montdragon, plaine inondable
Rhodanie, Codolet, digues de protection contre les inondations, batardeau et pompes de réesuyages
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Rhodanie, Tarascon, lieu dit
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône
Palunette, Arles. 2012
Palunettes, Arles, 2011
Rizières au Sambuc, Arles. 2012
Sur le GR2013, étape 14 - 12 juillet 2013 - Marseille - de Mazargues à la Valentine.
VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
PARCELLE AVEC VUE SUR LES SILOS DES GRANDS MOULINS, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
SONY DSC
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sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
La Bouilladisse, 2010.
La Bouilladisse, 2010.
La Bouilladisse, 2010.
La Bouilladisse, 2010.
La Bouilladisse, 2010.
La Bouilladisse, 2010.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Clôture, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Route de Berre, hiver 2020
sans titre (15-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
sans titre (43-10), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94

Véronique Mure

Habiter à plusieurs peuples sur le même sol

à propos

À propos de la collection

Je fais impudemment mien ce titre d’un article du sociologue Antoine Hennion1 posant une question : Comment co-habiter, égaux et différents ?

C’est cette question que je voudrais prolonger ici. Comment habiter en arbre dans le monde des hommes ?

Les données scientifiques ne manquent pas. Nous le savons, les arbres ne vivent jamais seuls, ils ont besoin de faire société. Nous savons aussi, au moins inconsciemment, que nous sommes intimement liés aux arbres, et plus généralement au règne végétal. Nous, genre humain, ne poursuivrons pas le voyage sans eux, sans leur présence bienveillante et salvatrice. Dans l’antiquité déjà, le platane d’Orient (Platanus orientalis), père de notre platane hybride, était planté dans l’espace public. Pline l’ancien, au 1er siècle, en témoigne.

Mais qui ne s’étonnera à juste titre qu’on fasse venir d’un monde étranger un arbre, uniquement pour son ombrage ? (…) Cela se passait vers l’époque de la prise de Rome (an de Rome 364 – IVe siècle avant notre ère). Depuis, cet arbre est devenu dans une telle estime, qu’on le nourrit en l’arrosant de vin pur.2

Nous devons cependant prendre acte de la façon dont nous accueillons aujourd’hui le règne végétal dans la ville, et plus précisément dans les aménagements produits par nos sociétés carbonées, noyées dans le bitume. Nous avons perdu le lien, l’estime. Pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, nous devons prendre acte de l’appauvrissement de la relation que nous tissons avec le monde vivant. (…) on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas vraiment (…) ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun.3

  1. Hennion, A., Habiter à plusieurs peuples sur le même sol, Actes du colloque « Brassages planétaires, jardiner le monde avec Gilles Clément » Ed. Hermann, 2020.
  2. Pline l’ancien, Naturalis historia, 1er siècle.
  3. Morizot, B., Il faut politiser l’émerveillement. Itw par Nicolas Truong, Le Monde – 04 août 2020

Véronique Mure

Botaniste et ingénieur en agronomie tropicale, Véronique Mure défend depuis 30 ans la place des arbres dans les villes, les jardins et les paysages méditerranéens.

Une grande partie de son parcours professionnel s’est fait dans le domaine public où elle s’est attachée, entre autre, à préserver et valoriser les paysages qui font l’identité de ces territoires.

Elle exerce aujourd’hui une activité indépendante d’expertise et conseil en botanique. Crée en 2010, Botanique-Jardins-Paysage, basé à Nîmes, est spécialisé dans l’étude de la flore, en particulier méditerranéenne, et de ses liens avec les paysages d’un point de vue naturaliste, historique ou prospectif. Que ce soit dans ses missions d’analyse, de conseils ou d’interprétation Véronique Mure œuvre pour donner toute sa place au vivant dans les projets. C’est une conviction qu’elle aime partager et transmettre, qui l’a amené à publier plusieurs ouvrages et à enseigner la botanique à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles site de Marseille, ainsi qu’à l’université du temps libre de Nîmes.

Site internet

Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Notre-Dame de la Garde, 2000
Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Port autonome, 2001
Estaque, 2000
Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
paysage urbain, documentaire
Sans titre, de la série Aygalades
Sans titre, de la série Aygalades
Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Pratiquer le risque
sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016
Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
An apartment building in Marseille, France in 2018.
Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Club de Kanoe
Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013

Bertrand Folléa

Paysages de lisière

à propos

À propos de la collection

En écologie, la lisière au plein sens du terme constitue un véritable espace d’interface, qui garantit la transition douce entre deux milieux. C’est un écotone : espace de transition écologique entre deux écosystèmes, avec ses conditions de milieu propres, avec des espèces végétales et animales également propres.

En urbanisme, la lisière urbaine est l’espace d’interface entre « ville » et « nature économique », en charge de gérer la relation et les échanges entre les deux, relation fondatrice de paysage. Elle constitue la transition entre l’espace urbanisé ou à urbaniser et l’espace agricole, forestier ou « naturel ». La lisière urbaine peut se matérialiser de multiples façons et à toutes les échelles, depuis la vision métropolitaine d’une agglomération inscrite dans un espaces naturel, jusqu’à la clôture du jardin s’ouvrant sur un espace agricole.

Elle peut se constituer progressivement en étant programmée dans les opérations d’urbanisme, concrétisant la limite d’urbanisation par son épaisseur. Elle peut être spécifiquement aménagée pour cela, participant ainsi de l’organisation du territoire. La lisière prend alors le plus souvent la forme d’un espace planté, accessible et appropriable pour les habitants : manière pour la ville ou le quartier de se tourner vers l’espace agricole ou de nature, de reconnaître tout simplement son existence et sa valeur.

Or, souvent, les espaces de relation entre les zonages de l’urbanisme et de l’aménagement (zone urbaine, zone agricole, zone naturelle) forment les angles morts des politiques publiques, révélateurs de leur sectorisation : entre grands ensembles et massifs ; lotissements et espaces agricoles, naturels ou forestiers ; zones d’activités et campagne agricole ; villes ou villages et littoral, cours d’eau ou zones humides ; espaces de loisirs et nature ; etc. La lisière, non reconnue en tant que telle, s’amenuise, donnant lieu à des situations problématiques pour les usagers des limites urbaines : oubli des connexions vers les espaces de nature environnants dans les nouveaux quartiers, disparition des terres agricoles au profit d’une urbanisation mal contrôlée, accroissement des risques liés aux incendies par la confrontation directe entre habitat et forêt, etc.

Le Projet de Paysage métropolitain a identifié dans de nombreuses démarches en cours ces secteurs d’interfaces comme une thématique récurrente et polymorphe devant être mise au service des objectifs de (re)qualification, restauration, préservation et valorisation du territoire. La Métropole Aix-Marseille Provence a missionné dans ce sens l’Agence Folléa-Gautier pour réaliser un Plan de paysage visant à réinterpréter ces espaces de lisières, comme une véritable interface d’échanges et de diversités.

Bertrand Folléa

Bertrand Folléa est, avec Claire Gautier, cofondateur et cogérant de l’agence Folléa-Gautier paysagistes urbanistes, Grand Prix National du Paysage en 2016.
Depuis 1991, l’agence Folléa-Gautier conçoit et met en oeuvre des projets d’aménagement en France métropolitaine, en outremer et à l’international : jardins, espaces publics, écoquartiers, renouvellement urbain, infrastructures, sites culturels et touristiques, espaces naturels, … Elle réalise également des études et projets d’urbanisme, de paysage et d’aménagement du territoire aux échelles régionales, départementales, intercommunales et communales : plans d’urbanisme et de paysage, documents d’urbanisme, atlas de paysage, … L’agence Folléa-Gautier considère le paysage comme la spécialité de la non spécialité : tel que perçu et vécu par les populations, il concerne en effet l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement. L’approche sensible, qui met l’humain au centre, est toujours privilégiée par l’agence dans ses processus d’étude, de conception et de mise en oeuvre.

Bertrand Folléa partage son temps entre les projets de l’agence Folléa-Gautier et l’enseignement (Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois/INSA CVL, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille). Il est également directeur de la chaire d’entreprise ‘Paysage et énergie’ à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille depuis 2015.

Site internet

DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Sans titre, de la série Aygalades
PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
La Bouilladisse, 2010.
Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
La Bouilladisse, 2010.
SONY DSC
Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
sans titre, PNR des Alpilles
Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Plan d'Aou, 2000
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Pratiquer le risque

Les séries

Les photographies rassemblées par cet inventaire sont issues de travaux d’enquêtes réalisés depuis les années 1980 dans l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône. Chaque série d’images est présentée par son auteur, renseignée par lui et accompagnée des informations et des documents qui permettent de comprendre la nature de l’enquête et le contexte de la commande. Les séries sont exposées ici les unes en regard des autres et dressent ainsi le portrait complexe et kaléidoscopique d’un territoire métropolitain.

Fabrice Ney

Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé

à propos

À propos de la série

« Le fond dont est extraite la série présentée ici, a servi de support et de matériau à la rédaction de mon mémoire de DEA : « Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé » (EHESS, 1979). Mes premières images photographiques ont été réalisées en 1977 sur le site de Fos-sur-Mer. Fin 1978, je me suis concentré sur l’habitat et l’étude de trois quartiers : le centre ville ancien, les lotissements dans le quartier des Jonquières (auxquels s’est ajoutée une série sur les lotissements en chantiers dans le quartier du Mazet en construction), le quartier des Plages (le port de Plaisance de Saint-Gervais était en chantier). L’approche photographique a consisté en une étude visuelle des espaces urbains, conduite par une interrogation à valeur heuristique: les images photographiques des lieux étaient-elles susceptibles d’accompagner une approche sociologique des pratiques urbaines des habitants? Cette question sur la fonction documentaire de l’image photographique, s’accompagnait d’une réflexion sur les choix esthétiques et thématiques du photographe dans la constitution du corpus. L’originalité de cette approche relevait d’une attention exclusivement portée sur l’environnement urbain, ses détails. Elle s’effectuait en rupture avec les pratiques, dominantes à l’époque, de la photographie dite sociologique qui privilégiait la représentation de l’humain comme essentiellement représentative des relations sociales. Ici, il s’agissait d’aborder les différents jeux de marquage des parties prenantes intervenant dans cet environnement physique, matériel, comme révélateurs d’une réalité sociale. Les séries thématiques, construites au fur et à mesure de l’observation du terrain, sont un axe de recherche essentiel. Il ne s’agissait pas d’illustrer des pratiques, mais d’effectuer des relevés de pratiques, à partir de l’espace collectif, de la rue. La mise en représentation consciente du point de vue du photographe est révélatrice de ses propres recherches, en particulier ici, les cadrages resserrés sur des détails. Il s’agit moins de prouver ou d’argumenter sur une réalité sociale, que d’attirer l’attention sur l’ensemble des choses qui entourent les êtres, qu’ils utilisent, disposent, s’approprient, transforment, délaissent, échangent… dans un cadre social déterminé, selon des règles plus ou moins formalisées et en évolution. L’étude photographique de la disposition de ces choses met en valeur à la fois des agencements relativement réguliers, et des écarts déstabilisants. Elle questionne sur une sociabilité construite au quotidien. L’intérêt de l’utilisation de la photographie dans l’étude de ces phénomènes est que les objets sont nécessairement représentés dans un contexte. Cet outil permet de réaliser des images de l’environnement, dans un double mouvement toujours aussi surprenant de rapprochement et d’éloignement, mêlant les sentiments d’intimité et de mise à distance des lieux photographiés. » Fabrice Ney

  • Année•s : 1977-1979
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Salins
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - . Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Nouvelle place du Marché occupée par des caravanes.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de la série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -- Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements »,  sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -Extrait de Série « Lotissements »,  sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements » : garages.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - sous-série portail : Centre ancien, clôture béton, inscription peinte POISSON.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville et Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville: espace privatif ouvert à l'entrée; muret,  volets, moustiquaire, porte en bois peint à carreaux vitrées, rideau, n°8, store enroulé, boîte aux lettres sur seconde porte (toilettes?)....
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville: quartier populaire périphérique à l'ancienne cartonnerie Voisin Pascal - espace privatif d'accès à l'entrée, muret,  volets fermés
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville: porte d'entrée rez de chaussée fermée par des volets avec une boîte au lettre, étendage vide, escalier extérieur d'accès au premier niveau, deuxième boîte au lettre accrochée sur un grillage.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - - Série Centre Ville: rue Jean Moulin, périphérique en bordure  des salins, panneau sens interdit peint à la main sur la grille,  jardin et linge étendu en arrière plan.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville: Travaux de rénovation, quartier périphérique.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -   Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Travail réalisé dans le cadre d'un DEA à l'EHESS
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -     Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -    Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série

Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat

Paysage interstitiel

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2014
  • Commune•s : Aubagne, Cadolive, Carnoux-en-Provence, La Fare-les-Oliviers, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquefort-la-Bédoule, Ventabren
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Lapeyrin / Sibilat

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014

Gabriele Basilico

Fos

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 1996
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Ville de Fos-sur-mer
  • © Gabriele Basilico / Archivio Gabriele Basilico

Gabriele Basilico

Gabriele Basilico est né en 1944 à Milan en Italie, où il mourut en 2013.

Au début des années 1970, après avoir fini ses études à la faculté d’architecture, il commence à photographier le paysage urbain. Son premier projet « Milano. Rittratte di fabbriche » (1978-1980) montrait les zones industrielles milanaises. En 1984, il participe à l’immense projet de la mission photographique de la DATAR, financé par le gouvernement français, dont l’objet est de photographier le paysage français contemporain. En 1991, avec un groupe de photographes internationaux, il participe à la mission ayant pour but de photographier la ville de Beyrouth à la fin de la guerre.

Depuis lors, Gabriele Basilico a exécuté de nombreux projets en solo ou en groupe dans différentes villes du monde (par exemple en 1996, il a travaillé à Fos-sur-Mer). Les transformations du paysage contemporain, la forme et l’identité des villes et métropoles, demeurèrent les domaines clés de la recherche de Gabriele Basilico.

Son œuvre a été publiée dans de nombreuses expositions, livres et catalogues. Les derniers projets photographiques qu’il ait réalisés sont : « Silicon Valley » commandé par le MOMA de San Francisco, « Roma 2007 », Moscou Vertical » une étude photographique du paysage urbain de Moscou par des clichés pris du haut des sept gratte-ciels de Staline en 2008, « Istanbul 05.010 », « Shanghai » 2010, « Beyrouth » 2011, « Rio de Janeiro » 2011.

Site internet

Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996

Sébastien Normand

Fos-sur-Mer

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2001
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001

Olivier Amsellem

La poétique du bord

à propos

À propos de la série

« L’emprise de l’homme sur le territoire et pas n’importe lequel puisque l’attraction lié à la mer ou sa vue, sont pour moi symptomatique du reflet de la médiocrité et du manque de discernement. » Olivier Amsellem

  • Année•s : 2009
  • Commune•s : [Non renseigné]
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Olivier Amsellem

Olivier Amsellem

Olivier Amsellem, né le 2 février 1971 à Marseille, vit et travaille à Marseille. Quelque soit le médium utilisé dans son travail, le plus souvent la photographie, l’artiste dirige ses recherches autour de la mémoire, le souvenir, l’abandon, l’effacement et la disparition. Comme s’il devait sans cesse se persuader qu’il existe, son travail, enclin à la mélancolie et la nostalgie, perce le plus souvent la banalité du quotidien. « Lorsque je cadre, c’est pour Tuer ». Tuer un instant, l’esthétique du cadrage, une composition le plus souvent très précise, révélant parfois comme à la manière d’une sculpture, d’autres formes, une autre lecture. Olivier Amsellem regarde peut être un monde qui disparait et y cherche les explications dans son travail.

Site internet

Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009

Hélène David

Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club

à propos

À propos de la série

En 2010, après « réfugiés climatiques » et sa dimension internationale, le collectif argos, dont j’étais membre jusqu’en 2012, lance un nouveau projet collectif, en France, sur des lieux « périphériques ». Cette série dialogue avec l’oeuvre de Jacques Windenberger, photographe : les six territoires sont choisis dans son fond, dont les documents sont à même d’interroger une réalité contemporaine. Avec Donatien Garnier, auteur et poète avec qui j’ai souvent embarqué en haute mer, nous résidons à Fos-sur-Mer, à trois reprises au cours de l’année 2011, en partenariat avec la communauté Ouest Provence. Dans un dispositif documentaire « en immersion », nous suivons le quotidien de l’équipe 3 de l’étoile sportive fosséenne, le club de football. Tous amateurs, les joueurs ont trouvé un emploi dans la ville, ou dans le complexe industriels-portuaire. Leurs parcours sont autant de fragments de l’histoire de Fos.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Communauté Ouest-Provence
  • © Hélène David / SAIF

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Nordine Aïteur, ancien joueur pro entraîne l'équipe 3 depuis 5 ans.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne en déplacement a stade de la Mède
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. en déplacement à la Mède, Eric, blessé, soutient son équipe.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Stade des marais, Abdel Ben Arkaoui,26 ans, opérateur dans l'industrie chimique.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Mounir Karrout, 19 ans, agent de sécurité.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Le bar des sports
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Retransmission au restaurant des Terrasses.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Entraînment de février sous un mistral glacial.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Johan Torres, pontier intérimaire dans la sécurité et sa fille Christilla.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Saint-Martin de Crau, préparation avant le Match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. saint-Martin de Crau, Nordine Aïteur a emmené sa fille Eileen assister au match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. alessandro, 8 mois, et déjà aux couleurs du real Madrid
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto et Ludovic Olive rejoignet le s Winners dans le virage sud du stade Vélodrome
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême d'Alessandro, le fils de Ludovic et Caroline
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto embrasse son père à la sortie du baptême d'Alessandro.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême  d'Alessandro. la salle où se déroule le déjeuner appartient à l'usine Kerneos, située juste à côté.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne dans les vestiaires du stade de l'allée des Pins
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne risque la rélégation dans une division inférieure où les matchs se jouent sans arbitres.. Avant dernier match avant la canicule.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | gg

Emmanuel Pinard

Marseille

à propos

À propos de la série

En 2001, l’établissement public Euroméditerranée initiait, en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Marseille, une commande photographique destinée à rendre compte des mutations du territoire dont il a la charge. Le secteur concerné, situé au nord du Vieux port, représente une superficie de 300 hectares dont le réaménagement est prétexte à repenser toute la relation que Marseille entretient avec son port. Emmanuel Pinard photographie généralement la substance urbaine des périphéries métropolitaines : le grand espace ouvert, qualifié par les seuls usages dont il est le support, et dénué de toute ambition symbolique. On a coutume d’opposer ce type d’environnement – considéré comme étant dénué de valeur, et chaotique – à l’espace urbain traditionnel du centre – regardé, au contraire, comme porteur de valeurs d’ordre, de hiérarchie et, symboliquement, de représentation de la communauté. Chacune des images produites par Emmanuel Pinard dans le cadre de la commande Euroméditerranée est comme une goutte d’acide déposée sur le vieux consensus de la supériorité du centre sur la périphérie : elle le dissout et donne à voir, en-dessous, l’image d’une ville dans laquelle les éléments d’échelle métropolitaine, tels que les viaducs autoroutiers ou les installations portuaires, cohabitent avec évidence et légèreté avec les éléments d’échelle locale et quotidienne. Dans cet environnement hétérogène, les buvettes s’abritent à l’ombre des piles d’autoroutes, une végétation à demi sauvage s’immisce entre les constructions, les bateaux blancs, plus grands que les bâtiments des quais, font la navette entre les deux rives de la Méditerranée, au-delà de la Digue du Large. La Digue du Large, à partir de laquelle Emmanuel Pinard a photographié la façade de Marseille sous la forme d’un fascinant polyptique de sept pièces et de plus de 8 mètres de long, installation monumentale, à l’image de ce front de mer portuaire et urbain, et qui oblige le spectateur désireux de voir l’ensemble à reproduire le mouvement du photographe marchant sur la digue. Digue du Large d’où, se retournant vers la mer, Emmanuel Pinard a photographié l’horizon, comme il l’a si souvent fait dans ses paysages périphériques. Cet horizon marin n’est pas une simple ligne séparant le ciel de la mer : il est comme incurvé – et, par là même construit – par la présence, à chacune de ses extrémité, de lambeaux de terres émergées. Au premier plan, des blocs de béton signifient l’artificialité de ce paysage habité et, en conséquence, sa dimension culturelle. Un horizon construit, un premier plan de matière, et un propos sur le territoire photographié : là comme à Chelles, à Créteil, à Montesson ou à Brasilia, un même regard, une même capacité d’analyse et un même mystère, pour dire que la photographie documentaire est un engagement artistique qui se situe bien au-delà de l’objectivité.

  • Année•s : 2002-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication, Ville de Marseille
  • © Emmanuel Pinard / Adagp, Paris, 2020

Emmanuel Pinard

Emmanuel Pinard est né le 17 octobre 1962 à Ham (60), et décédé le 6 septembre 2014 à Aulnay-sous-Bois (93).

Autodidacte, il s’oriente vers la photographie à l’âge de 18 ans. Son travail vise avant tout à donner à lire la structure profonde des paysages qu’il photographie.

« J’ai tenté de représenter ces espaces ordinaires en me concentrant sur l’épaisseur naturelle des choses, afin d’éviter toute échappée dans une représentation poétique du merveilleux de la vie quotidienne, sans association inconsciente même si ce qui motive le choix de cette photographie plutôt qu’une autre reste mystérieux. L’image n’est pas composée, elle s’impose comme un tout, comme une évidence. Elle s’impose par la force de sa généralité, au risque d’un certain formalisme. » Emmanuel Pinard

 

Son œuvre est jalonnée de nombreuses expositions personnelles et collectives, de bourses et d’éditions. L’enseignement occupe une place importante dans son parcours. Sa première expérience d’enseignement a lieu lors de son séjour à Brasilia dans le cadre de la Villa Médicis hors-les-murs. Il intervient ensuite à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marne-La-Vallée, de Normandie et de Marseille. A partir de 2010, il est Maître assistant titulaire en Arts Plastiques et Visuels à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais.

Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Résidence du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Gare d'Arenc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J4
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai de la Tourette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A55
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Avenue du Général Leclerc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Belle Vue
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du Large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Ozanam
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Racati
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Peyssonnel
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Urbain
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Cap Pinede
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J1
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Antoine Zattara
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Pautrier
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Danielle Casanova
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Dunkerque
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A7
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Bidha
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Saint Cassien
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard d'Antoine
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai des Anglais
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honoré d'Urfe
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Levat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue du 141 Ria
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honnorat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue de Turenne
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde

Denis Darzacq

Le quartier Euromed à Marseille

à propos

À propos de la série

« Cette série est une réponse à un commande publique initiée par Mme Agnès de Gouvion Saint Cyr du ministère de la Culture. Il s’agissait de documenter le nouveau quartier d’affaire Euromed, nouvellement desservi par le tramway. La ville espérait qu’après d’importantes rénovations et changements d’affectations (créations de nombreuses bureaux), le regard sur le quartier de la Joliette et de la rue de la République changerait. J’ai décidé de vivre pendant quelques semaines à Marseille et de me promener tous les jours dans ce nouveau quartier. » Denis Darzacq

  • Année•s : 2006-2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, État français, Ville de Marseille
  • © Denis Darzacq / Adagp, Paris, 2020

Documentation :

Denis Darzacq

Denis Darzacq développe un travail personnel depuis le milieu des années 1990. Il a commencé par la photographie de presse et a rejoint l’agence VU en 1998. Depuis plus de trente ans, il a développé un regard aiguisé sur la société contemporaine en développant une démarche analytique donnant lieu à des séries formellement très cohérentes. Si les gros plans de la série « Only Heaven » (1994-2001) révèlent encore l’implication personnelle de son auteur, les vues plongeante d’« Ensembles » (1997-2000) et frontales de « Bobigny centre ville » (2004) puis des « Casques de Thouars » (2007-2008) traduisent une mise à distance du sujet, voire un artiste en position de retrait. Il a acquis la conviction qu’une image construite pouvait paradoxalement servir son analyse de la société avec plus d’efficacité. Aussi recourt-il, depuis 2003, à des mises en scène. Par leur état ou leur pose, les corps mis en scène bouleversent l’ordre établi, mais sans jamais faire basculer l’image dans le spectaculaire. Des hommes et des femmes marchent nus dans des zones pavillonnaires (« Nus », 2003), d’autres semblent figés en apesanteur dans l’espace urbain (« La Chute », 2006), ou entre des rayons de supermarchés (« Hyper », 2007-2011) ; des personnes en situation de handicap reprennent avec force possession de l’espace public, (« Act », 2009-2011). Depuis dix ans maintenant, il se tourne vers des expérimentations proche de l’abstraction, essayant de dégager le médium photographique de son devoir d’informer.

Site internet

Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

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Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
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Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
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France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

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Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

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Quartier Euroméditerranée

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Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain

Martial Verdier

Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc

à propos

À propos de la série

À travers les espaces de la ville. Port-de-Bouc, une longue plage battue par le mistral ou chauffée par le soleil mais aussi des bateaux qui viennent du bout du monde, qui passent dans la baie ou restent amarrés la nuit en illuminant la mer, des flammes qui montent dans le ciel de Lavera, des jets de vapeur sur Arcelor ; une poétique industrielle. Photographier ce qui va disparaître ; et ce qui a disparu. Ce qui est, la gare, le port, les canaux, le foyer des marins, ce qui était, les anciens chantiers navals dont il ne reste que des traces symboliques, les anciennes usines, etc. Les 150 ans de Port-de-Bouc donnent l’occasion d’une recherche sur l’archéologie du présent. Présent, passé, limitesUne promenade dans le temps et l’espace est le guide de ce travail. Le passé industriel laisse une forte marque dans la ville, une sorte de retour du refoulé souvent, mais la ville vie, elle avance, se recrée. Comme un organisme vivant jusqu’où existe-t-elle, un ruisseau, un chenal, un tunnel, une route. Foto povera. Hors les calotypes, les techniques employées sont inspirées des discussions avec Yannick Vigouroux sur les procédés amateurs, alternatifs, parallèles et décalés. « On ne prend pas une photographie, on la fait. » Ansel Adams

  • Année•s : 2014-2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Martial Verdier / SAIF

Martial Verdier

« Je suis devenu artiste parce que il me semblait indispensable d’articuler concept et connaissance. J’ai préféré la photographie car elle me permettait de montrer le monde dans sa complexité. C’est une technique légère à mettre en œuvre et encore d’avant garde, malgré son âge. Mais je travaille aussi régulièrement en vidéo. Le calotype et les autres techniques alternatives me permettent de faire circuler mes photographies dans d’autres dimensions temporelles, dans l’image « étrange ». Elles permettent de faire passer des messages difficilement visible sinon. Ma photographie est un art de l’imparfait, elle questionne la forme et la mémoire. Comme l’image ment, qu’elle n’est qu’un faux semblant. Je montre ce qui ne se voit pas, le point de vue, le champ et le hors champ. Comment être le maitre de ses images ? Le temps de préparation et le matériel transforme la prise de vue en un dispositif. Elle met en jeu le corps du photographe autant que son projet. C’est donc une photographie expérimentale qui m’intéresse, non pas être dans un courant, mais en exploration. Chaque éléments étant un outil, la pureté du medium ne m’intéresse pas et je mélange souvent argentique, numérique, calotype, vidéo… Dans cette veine c’est plutôt des photographes comme Alfred Stieglitz ou Man Ray qui m’ont influencé ainsi que les travaux du philosophe Vilèm Flusser et son analyse de ce que cachent les appareils (à tous les sens du terme). » Martial Verdier

Site internet

Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
La gare et Lavera en arrière plan
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Centrale des eaux
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Quai des agglomères
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Quai des agglomères
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Vers la Plage des Combattants
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Depuis la Plage des Combattants
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Bassin du canal et pont routier du canal ou pont en ciment, sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
pont ferroviaire sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Les Aigues douces, Cap d'Aiguades depuis la jetée.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
La Mairie, Cours Landrivon
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
L'espace des anciens chantiers navals
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Place Karl Marx
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Les batiment de la Gendarmerie Maritime
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Cinéma Le Mélies
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Les nouveaux quartiers
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Port et la Capitainerie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
La tour de vigie, La capitainerie et Lavera depuis le Cap d'Aiguades
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Anse Aubran
Sténopé trichrome
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Golfe de Fos, la rade depuis le centre d'art.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Les Aigues douces, Cap d'Aiguades
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Pont du Roi la Baumasse,  sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Au dessus du ruisseau de St Jean
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Le ruisseau de St Jean, frontière avec Martigues
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Embouchure du ruisseau de St Jean dans le chenal de Caronte
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le long du chenal de Caronte
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Entrée de Port de bouc depuis Fos, la nuit
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie
Port-de-Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal, entrée nord.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal, les deux soleils
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Château Vidal, coté Total, vers le viacuc de Martigues.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Château Vidal, coté Total, l'usine
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Behind the green door, Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | La  Caravelle, la terrasse.
Ponteau

Emma Grosbois

10 vues de Marseille, photographies véritables

à propos

À propos de la série

« L’idée de ces images est née lors de mes premiers temps à Marseille, de balades dans la ville en compagnie et en connivence avec mon amie architecte Delphine Mondon. Nous habitions auparavant en Italie, nous avons été amusées par le caractère insolite, dissonant parfois grotesque du décor urbain dans lequel apparaissait certains monuments et sculptures présents aussi dans l’espace urbain italien (David, arc de triomphe…). Leur présence m’intriguait, particulièrement à Marseille où, la plupart d’entre eux, sont peu visibles et ne compte pas parmi les « sujets de carte postale » ayant pour rôle de représenter la ville aujourd’hui. Je découvre également en arrivant à Marseille le projet Euroméditerrannée ambitionnant de doter la ville d’un nouveau coeur, d’un nouveau centre. Une question se pose alors : quel serait l’ancien centre ? J’avais commencé une collection de mini pochettes qui étaient édités au cours du XX siècle. Elles contenaient 10 à 20 vues miniaturisées de villes qui résumaient en quelques vues les caractéristiques ou les points de vue remarquables de sites fréquentés par les touristes. Objets industriels de consommation ils avaient pour fonction de donner aux touristes des supports visuels de souvenir. Souvent y figurait la mention « véritables photographies », ces pochettes étaient composées en effet de véritables tirages photographiques. Plusieurs techniques d’impression furent utilisées depuis l’origine de la carte postale jusqu’à nos jours. Il faut noter la qualité exceptionnelle de la plupart des clichés des cartes postales anciennes (CPA) du début du XXème siècle, et malgré l’amélioration des procédés d’impression, on assistera à une diminution de cette qualité au début des années 30. Qualité que l’on retrouvera avec les cartes postales semi-modernes (CPSM) puis modernes (CPM). Le graphisme et les typographies des pochettes sont également très soignés. Ce qui au regard de l’offre de carte postale commercialisée actuellement en fait des objets précieux. En prenant inspiration de cette imagerie touristique, j’ai photographié dix éléments de la statuaire publique du centre ville marseillais en suivant les codes de la carte postale. Au moment où le projet Euroméditerranée prétend doter la ville d’un nouveau centre, il s’agissait de poser le regard sur ces monuments esseulés et de questionner les interventions du pouvoir dans la ville. J’ai ensuite rassemblé dix de ces photographies imprimées sur papier baryté dans une pochette de 10,5 x 7,5cm imprimée en 200 exemplaires sur les presses typographiques de l’Annexe à Marseille sur papier Fedrigoni (blu intense 300g). La couverture de la pochette est ajourée en œil de bœuf. » Emma Grosbois

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Grosbois

Documentation :

Annexes (pdf)

Emma Grosbois

Emma Grosbois est née en 1985 à Rennes. Elle a étudié la photographie à la Fondation Marangoni à Florence. Son travail avant tout photographique se concentre sur les rapports entre images, lieux et mémoires. Il a été exposé et publié en France et à l’étranger. Lors d’une résidence au centre d’art contemporain Luigi Peci à Prato en Italie, elle ouvre son champ d’expérimentation à la construction dans l’espace public d’installations de dispositifs optiques inspirés de la camera obscura de la Renaissance. Elle privilégie les expériences collectives et les échanges avec d’autres pratiques de recherche. Elle vit à Marseille.

Site internet

Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018 | Arc de triomphe de la Porte d'Aix, construction de 1823 à 1839. L'inscription figurant sur le fronton de l'arc de triomphe a changé au gré des gouvernements.
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018

Brigitte Bauer

Aller aux jardins

à propos

À propos de la série

« Aller aux jardins est un ensemble de photographies et de deux installations vidéo, réalisé entre 2010 et 2011 dans des jardins, parcs et autres espaces publics à travers le département treize, dans le cadre d’un partenariat de production et de diffusion avec le Service Patrimoine du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Qu’est-ce qu’un jardin ? Y aller, oui, mais pour quoi faire ? Parce que l’on est de passage, en attente, parce que c’est la pause de midi, ou parce que l’on n’a pas de jardin chez soi, ou pas de chez soi tout court. Je perçois les jardins publics comme un immense territoire de relations sociales, d’autant qu’entre les parcs et jardins officiels, s’interposent toujours ces espaces précaires et privilégiés que sont un bout de pelouse, l’ombre d’un arbre – des espaces qui sont investis en tant que jardin.Activités solitaires, entre amis ou en famille ; rencontres furtives ou rendez-vous fixes, les relations sociales du jardin public oscillent également entre l’attitude privée et la conscience d’être dans un espace public, être en contrôle, donc, autant qu’en représentation.Attentive à la théâtralité naturelle – si j’ose dire – et consciente de l’artificialité des espaces eux-mêmes, j’ai voulu être, dans un premier temps du moins, l’observatrice ; celle qui garde une certaine distance. L’espace du jardin s’est ouvert devant moi comme un théâtre où se jouent des scènes sans cesse renouvelées. D’une photographie à l’autre, nous n’avons pas tant affaire à une série qu’à un montage qui crée du mouvement entre les images. Un élément autre s’ajoute ensuite : en passant d’une photographie à l’autre l’on peut s’apercevoir la présence d’un personnage récurrent. Tantôt mêlé à un groupe, tantôt observateur aperçu au loin, il passe au premier plan, se devine ou disparaît puis réapparaît encore. Avec ou sans lui, nous sommes invités à observer ces jardins, à scruter les attitudes des uns et des autres, avec une candeur empreinte parfois d’une légère ironie. Élément de fiction dans des images d’apparence plutôt documentaire, il fait le lien entre les espaces qu’il investit et traverse – du parc citadin aux espaces paysagés en bord de mer, en passant par des lieux, tour à tour, splendides, tristes, laids, vides ou débordants de vie. » Brigitte Bauer.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Arles, Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Istres, La Ciotat, Marignane, Martigues, Pélissanne, Port-de-Bouc, Salon-de-Provence
  • Commanditaire•s : Commande publique, Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Brigitte Bauer / ADAGP Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Pélissanne, promenade de la Touloubre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, presqu'île du cirque romain, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin d Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, boulevard des Lices, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de la Rode, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, avenue de Pskov, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | La Ciotat, jardin de la ville, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Salon de Provence, jardin d'enfants place du général Charles de Gaulle, série Aller aux Jardins 2010-11,  réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, parc Camoin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, étang de l'Olivier, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, square Belsunce, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de Ferrières, série Aller aux Jardins réalisée 2010-11, dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | L'Estaque, jardin public boulevard Roger Chieusse, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Valmer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, kiosque à musique, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Port-de-Bouc, promenade du bord de mer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, rue du Maréchal Leclerc, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, ZAC Fourchon, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, jardin Hortus / MdAA, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, avenue Alexandre Fleming, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval

Métropole linéaire

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aubagne, Auriol, Istres, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquevaire
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Fretti / Maraval

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
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Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
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Hélène David

Noces ou les confins sauvages

à propos

À propos de la série

« En 2012, je sollicite l’aide à la photographie documentaire contemporaine du CNAP pour mon projet « Kerkennah, la renaissance du bleu ». Il s’agit de poursuivre une recherche sur le littoral méditerranéen, en explorant les modalités de relations durables entre les habitants des îles Kerkennah – Tunisie – et leur espace maritime. Un premier séjour en Novembre 2012 me permet de poser les bases d’un travail documentaire. Mais, en 2013, je suis contrainte de renoncer à mes déplacements à l’étranger et à mon activité de grand reportage. Je recentre alors cette recherche sur le littoral de ma région, en puisant dans la connaissance familière de ce territoire, mais aussi dans mon expérience intime. Pratiquant la danse contemporaine, la question de la relation du corps à la nature méditerranéenne devient centrale, et la notion de vulnérabilité, celle de la diversité du vivant, soutient en filigrane ce récit en devenir. Je m’appuie également sur l’essai d’Albert Camus, « Noces à Tipasa », où le jeune écrivain raconte son expérience des rives algéroises, comme un vécu fondateur de son « être au monde ». Les mots de Camus stimule un nouvel imaginaire des calanques, et me relie à cet autre rive, en écho à la nôtre. Peu à peu se dessine le récit « Noces ou les confins sauvages ». Bien que contrarié, ce projet a permis de renouveler mon écriture documentaire, et d’aborder par un biais sensible des questions écologiques. Il a ouvert une réflexion, puis un partenariat, avec une jeune institution sur le territoire (2012) : le Parc National des Calanques. La réalisation de l’ouvrage avec Céline Pévrier, éditrice, lance les bases d’une recherche sur l’objet livre, à développer sur de prochains projets. (Avec le soutien du CAC Arts plastiques de la région PACA (Sud), l’aide à l’édition du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, et une souscription du Parc National des Calanques). » Hélène David

  • Année•s : 2012-2017
  • Commune•s : Cassis, La Ciotat, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Hélène David

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La mer cuirassée d'argent
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les méduses
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La demeure dans les ondes. Plongeur à Cassis.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Grotte bleue
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte. Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. FCAC
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | L'odeur des absinthes Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le Puffin. 1/10 Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. Puffin cendré juvénile.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Anémone de mer, détail.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Vincent sur le chemin de Callelongue à Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte , entre Callelongue et Marseilleveyre.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte bleue dans la calanque de Morgiou.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Astragale sur l'île de Riou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ressac sur l'archipel de Riou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte bleue dans la calanque de Morgiou.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Nathalie à Sugiton
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Pins à Cassis
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ressac à la calanque de Morgiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Parc Pastré
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Julien à la baie des singes
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les graminées après l'incendie
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les oblades. Calanque de Sormiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Julien au Pierres Tombées
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ciel d'automne.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Fond marin à la calanque de Sugiton
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Chemin entre la calanque de la Mounine et Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le baiser
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 50x75. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. FCAC.le baguage du Puffin cendré.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Un grouillement d'êtres vivants. ( Les étourneaux)
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Nathalie et Frédéric
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | L'anémone de mer. Entre Callelongue et Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Après l'incendie. Calanque de Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | A Riou, au large du massif des calanques, les puffins Yelkouans se rassemblent en
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le royaume. Archipel du frioul, Pomègues
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Fond marin, grotte bleue de la calanque de Morgiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Elsa dans la grotte
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Graminés après l'incendie. Calanque de Marseilleveyre.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les lys maritimes à Pomègues
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le port du frioul.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les premières pluies de Septembre

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent

Lotissements

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Calas, Istres, Marignane, Plan-de-Campagne, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Buti / Dubail / Laurent

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
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Anne Loubet

Les jardins ouvriers

à propos

À propos de la série

« En 1998, fraichement installée à Marseille, je suis allée à la rencontre de la ville imprégnée de la nostalgie de ma région natale (le Nord). Je me suis intéressée à l’existence d’ilot collectif, de lieux qui ne soient pas propriété individuelle ou familiale, des endroits pensés pour le collectif. L’utopie d’un partage de la terre entre citoyens voisins, locataires de la ville me berce. Je me suis rendue compte de l’importance des jardins partagés sur la ville et de leur répartition est – ouest. Marseille est une ville de collines et la géographie des parcelles est riche en découverte et imaginaires. Il y a celles qui épousent les limites imposées par le canal de Marseille, la voie ferrés, les routes, et qui se développent en restanques. D’autres se dessinent, tracées au cordeau, basées sur un souci d’équité parcellaire. Certains jardins sont adhérents de la Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs, avec des terrains hérités de donateurs privés ; d’autres sont propriétés de la ville (beaucoup moins). J’ai limité mon territoire d’enquête aux jardins de la Fédération. J’ai suivi différents biais d’enquêtes :

– Contact avec la Fédération des Jardins Familiaux à Paris qui m’a donné le nom des présidents et responsables locaux. Pierre Esposito, le président local de l’époque, m’a ouvert l’accès aux jardins (notamment Le Castellas où il avait lui-même une parcelle) et guidé pour mes rencontres auprès des jardiniers. Pour l’anecdote, en juillet 1998, Jean-Claude Gaudin lui remet en personne, les insignes de l’ordre national du mérite lors d’une cérémonie officielle se déroulant au jardins de Mazargues

– Recherches aux archives municipales et départementales, au musée d’histoire de Marseille pour connaitre l’état des lieux d’une documentation historique sur la ville. Les intentions du projet photographique : Quel paysage les jardins parcellaires dessinent ils dans la ville ? Je voulais inscrire leur localisation et empreinte vitale au sein du maillage urbain. Représenter la bulle d’air qu’ils procurent aux jardiniers en mettant en valeur la présence végétale et arborée de ces îlots dans une mégapole. Jouer sur les limites entre le cultivé – le sauvage ; le bâti éphémère, les espaces communs et individuels des parcelles. J’ai souhaité bien évidement aller à la rencontre des jardiniers, locataires provisoires de ces espaces (aux vues du rythme propre aux cultures, un contrat d’un minimum de 3 ans est alloti aux jardiniers. Profils variés, famille, retraité, ancien ouvrier conservant le « bleu » pour aller au jardin, je relève les désirs multiples qui les animent. Du bain de soleil, la vie au grand air, au plaisir de soigner et distinguer son enclos. Les portraits individuels sont réalisés au 6×6 , frontaux et posés . Au jardin de la Valentine, les parcelles sont toutes alignées et de taille identique , le portillon est un signe puissant de distinction. Je choisis de développer un protocole de prise de vue identique pour photographier chacun d’eux. Attirée par cet élément de l’habitat, symbolique du passage dedans-dehors, privé-public. Il y a donc des images qui se complètent : des paysages ouverts sur l’horizon de la ville qui situent le jardin dans le maillage urbain de Marseille. Des portraits des jardiniers dans leur parcelle et des espaces intérieurs. Une série sur les portillons au jardin de La valentine. Assez peu d’images des temps communautaires (hormis un apéritif récompensant les travaux collectifs dans les allées, la cérémonie de récompense de M. Esposito). » Anne Loubet

  • Année•s : 1998-1999
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Anne Loubet / SAIF

Anne Loubet

« Auteure photographe, diplômée de l’École Nationale de la Photographie d’Arles, je travaille en commande pour la presse et le corporate. J’ai été associée à différents projets participatifs autour de l’image comme le projet JR – Belle de Mai produit par la Friche, ou dans le cadre d’ateliers d’éducation à l’image avec le CPM à Marseille. Dans mes travaux documentaires (photographies et films), je vais à la rencontre de l’autre, celui que je ne connais pas, les failles et les contradictions de l’espèce humaine me touchent et m’inspirent. Ma photographie s’inscrit dans un rapport frontal aux sujets, dans une empathie qui n’exclut pas l’humour. Je me questionne sur les liens de l’individu et du groupe, de l’intime et du collectif. C’est ce qui m’a amené à rencontrer les curistes de la station thermale de la série « Gréoux », les danseurs seniors de la série « Nouvelle Vague », ou les longe-côtiers de la série « Le Geste ». Se plonger dans la boue, mettre les mains dans la terre, danser dans l’herbe, marcher à contre courant, ma photographie relève ces désirs de vie, ces résistances et cet élan qui nous exhorte à sortir de l’isolement. Comment occuper nos territoires et s’y mouvoir ? Quelle place les hommes se sont ils octroyés dans la ville ? Comment chacun s’approprie les espaces communs de la ville ? Les deux séries qui s’inscrivent dans l’inventaire : Marseille les collines et Les Jardins Ouvriers portent ces questionnements. Marseille est une ville de collines, au relief marqué et dans lesquels la roche surgit souvent pour nous rappeler la place du vivant, du sauvage. Tout comme les parcelles nourricières sont une alternative à l’usage bétonné du territoire si décrié à Marseille. Mes images sont une invitation à percevoir ces résistances, ces pieds de nez à la réduction de notre espace commun. » Anne Loubet

Site internet

Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | VUE D'ENSEMBLE DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES DEPUIS LE PORTAIL D'ENTRÉE AU 152 chemin de Saint Antoine à St Joseph, MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JOURNÉE DE TRAVAIL COLLECTIF AU JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE. AU LOIN LES SILOS DE L'USINE DES GRANDS MOULINS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M ET ME BARTOLO AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DES JARDINIERS  M ET ME SALSANO DANS LEUR  PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE,
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTAITS DES JARDINIERS  M ET ME SALSANO DANS LEUR  PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE,
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M ET ME BARTOLO AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE AVEC VUE SUR LES SILOS DES GRANDS MOULINS, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUE DE LA CITÉ D'HABITATIONS  DU CASTELLAS AU LOIN
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MADAME MARAJO, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MADAME MARAJO, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MONSIEUR 13, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MONSIEUR 13, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, PARTIE DE PÉTANQUE ENTRE JARDINIERS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M LA BAILLE, JARDINIERS AU GROUPE JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN BERRE PASTOUR A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN BERRE PASTOUR A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999

Michel Peraldi

Les temps de Berre

à propos

À propos de la série

Il y a longtemps… L’objectif était un inventaire ethnographique et photographique des rives de l’Etang de Berre, parcouru, à pied, pendant une année. Ce parcours était assorti de rencontres et d’entretiens avec des pratiquants « discrets » (sportifs, promeneurs, chasseurs, pêcheurs clandestins, etc) et de photographies insistant sur les « grammaires urbaines ». L’intention centrale était de mettre en évidence la logique de production des interstices urbains que mettait en place l’aménagement industriel et urbanistique très brutaliste de cette zone : l’aménagement y était si rapide, si brutal, qu’il dégrammaticalisait l’espace (de loisirs, agricole, artisanal, villageois) en laissant des interstices réappropriées par des pratiquants que les aménagements rendaient toujours plus discrets et illégitimes.

  • Année•s : 1985
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer, Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Michel Peraldi

Michel Peraldi

Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Michel Peraldi travaille depuis de nombreuses années sur les dynamiques sociales, politiques et paysagères, qui forment (et déforment) les espaces métropolitains méditerranéens. Il a souvent associé la photographie à sa démarche anthropologique.

Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Entre Saint-Chamas et Berre, sur l'étang, poste de chasse au canard.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | L'étang de Berre, entre Saint-Chamas et l'arrivée du canal de Provence.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Entre Martigues et la Mède, les bords de l'étang. Niche.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Rassuen, l'usine d'engrais, traces.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Caronte, brumes de chaleur.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Port de Fos, le terminal à containers.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Fos, terminal minéralier.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Fos, terminal à containers. Vide.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Caronte, brume de chaleur.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | L'étang de Berre au port du Ranquet, totem entre le ciel et l'eau.

Anne Loubet

Marseille les collines

à propos

À propos de la série

« Marseille est un ensemble de noyaux villageois reliés et contraints par le relief particulier de ce vaste territoire. Une ville de mer et de collines. Je suis particulièrement émue par les ouvrages d’art comme les ponts ou les aqueducs à la Eiffel qui jalonnent la France rurale. À Marseille ce n’est pas la prouesse ou la technique des ouvrages qui a retenu mon attention, mais  cette ténacité  de l’être humain à bâtir son habitat dans la nature si revêche soit elle. En sillonnant la ville à la recherche des résurgences de la roche, des pans de colline brute, je cale mes trajectoires à la  topographie, aux collines qui font la particularité de Marseille. Cette approche documentaire du paysage urbain permet de souligner les différences d’habitat, les poches de respiration octroyée aux espaces naturels, la densité du bâti, selon les quartiers traversés. Cette déambulation s’opère sous des lumières tamisées et des heures choisies, cadrages à hauteur d’œil pour incarner ce parcours pédestre et inviter à une lecture sensible de la ville. » Anne Loubet

  • Année•s : 2006-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Anne Loubet / SAIF

Anne Loubet

« Auteure photographe, diplômée de l’École Nationale de la Photographie d’Arles, je travaille en commande pour la presse et le corporate. J’ai été associée à différents projets participatifs autour de l’image comme le projet JR – Belle de Mai produit par la Friche, ou dans le cadre d’ateliers d’éducation à l’image avec le CPM à Marseille. Dans mes travaux documentaires (photographies et films), je vais à la rencontre de l’autre, celui que je ne connais pas, les failles et les contradictions de l’espèce humaine me touchent et m’inspirent. Ma photographie s’inscrit dans un rapport frontal aux sujets, dans une empathie qui n’exclut pas l’humour. Je me questionne sur les liens de l’individu et du groupe, de l’intime et du collectif. C’est ce qui m’a amené à rencontrer les curistes de la station thermale de la série « Gréoux », les danseurs seniors de la série « Nouvelle Vague », ou les longe-côtiers de la série « Le Geste ». Se plonger dans la boue, mettre les mains dans la terre, danser dans l’herbe, marcher à contre courant, ma photographie relève ces désirs de vie, ces résistances et cet élan qui nous exhorte à sortir de l’isolement. Comment occuper nos territoires et s’y mouvoir ? Quelle place les hommes se sont ils octroyés dans la ville ? Comment chacun s’approprie les espaces communs de la ville ? Les deux séries qui s’inscrivent dans l’inventaire : Marseille les collines et Les Jardins Ouvriers portent ces questionnements. Marseille est une ville de collines, au relief marqué et dans lesquels la roche surgit souvent pour nous rappeler la place du vivant, du sauvage. Tout comme les parcelles nourricières sont une alternative à l’usage bétonné du territoire si décrié à Marseille. Mes images sont une invitation à percevoir ces résistances, ces pieds de nez à la réduction de notre espace commun. » Anne Loubet

Site internet

Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MASSIF DE MARSEILLEVEYRE ET VILLAGE DE CALLELONGUE EN CONTREBAS, VUE DEPUIS LE MASSIF DES GOUDES
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VILLAGE DES GOUDES, MARSEILLE
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU PIED DE MONTROSE , LE CHEMIN DES GOUDES ARRIVE À LA MADRAGUE DE MONTREDON, AVEC L’USINE DE LA VERRERIE ET LE CANAL DE MARSEILLE, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VUE SUR LE GYMNASE DE MONTROSE, SAMENA ET LE CHEMIN DES GOUDES AVEC AU LOIN LE MASSIF DE L’ILE MAÏRE, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU PARC DE LA COLLINE ST JOSEPH AU REDON AVEC VUE SUR LES IMMEUBLES DE LA PANOUSE, MARSEILLE 9
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VUE SUR LA COLLINE DE MONTROSE DEPUIS LE MASSIF DE MONTREDON, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU 80 TRAVERSE NICOLAS UNE RENOVATION DE  BASTIDE AVEC VUE SUR LA RESIDENCE LES ALPILLES, QUARTIER DU ROUCAS BLANC, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BASTIDES EN RESTANQUES AU FOND DE LA TRAVERSE ISMAEL QUARTIER DU ROUCAS BLANC, AVEC VUE SUR LE FRIOUL, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, VUE SUD DANS L’AXE DE LA PLACE DU TERRAIL, AVEC LA PAROISSE DU ROUCAS EN CONTREBAS , LA COLLINE DE LA MAISON DE RETRAITE LE SOLEIL DU ROUCAS, ET LA COLLINE DU CHEMIN DU SOUVENIR, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LE BVD AMÉDÉE AUTRAN VUE SUR LES MAISONS DU VALLON DE L’ORIOL  ET LA COLLINE DE LA MAISON DE RETRAITE LE SOLEIL DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | TRANCHÉE PAR LA CARRIERE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, QUARTIER DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA RUE CELINA ET BVD ESTRANGIN, VALLON DE L’ORTIGNES, VUE SUR LA COLLINE TRANCHÉE PAR LA CARRIERE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, QUARTIER DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BASILIQUE NOTRE DAME DE LA GARDE VUE DEPUIS LES ESCALIERS DE LA MONTÉE COMMANDANT RENÉ VALENTIN, AVEC L’IMMEUBLE COURBE LES HORIZONS CLAIRS, QUARTIER ROUCAS BLANC MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN, QUARTIER BOMPARD , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN, QUARTIER ROUCAS BLANC , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON DE L’ORTIGNES ET L’IMMEUBLE DU BVD GAGLIARDO, QUARTIER ROUCAS BLANC , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN ET LA RUE VENDOME, QUARTIER BOMPARD , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIER SOUS L’IMMEUBLE DU  26 RUE CAISSERIE, VUE DEPUIS LES ESCALIERS DE LA RUE DE LOGE, QUARTIER DU PANIER, MARSEILLE 2
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MONTÉE DE MARCHES DE LA RUE BEAUREGARD, VUE DEPUIS LA RUE CAISSERIE, QUARTIER DU PANIER, MARSEILLE 2
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU CROISEMENT DE LA RUE DU CAMBODGE LA COLLINE DE LA RUE DE LA GUADELOUPE, QUARTIER VAUBAN, MARSEILLE 6
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MAISONS AU PORT DU VALLON DES AUFFES ACCOLÉES A LA COLLINE D’ENDOUME EN HAUT LES VILLAS DE LA RUE DES PECHEURS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LE VILLAGE DU VALLON DES AUFFES ET LA COLLINE D’ENDOUME AVEC AU LOIN LA COLLINE DE NOTRE DAME, VUE DEPUIS LE PONT DE LA CORNICHE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LES ESCALIERS DE LA RUE DU VALLON DES AUFFES VUE SUR LA CORNICHE, LES ARCHES DU PONT ET LE PORT, QUARTIER DU VALLON DES AUFFES, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | STATION SERVICE TOTAL AVENUE DE ROCHES MARSEILLE 7E, AVEC VUE SUR UNE VILLA DU VALLON DE L’ORIOL
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA CITÉ LORETTE AU GRAND LITTORAL, UN PROMONTOIRE AVEC VUE SUR ST HENRI , L'ESTAQUE ET LE ROVE, QUARTIER DE ST ANTOINE , MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LOTISSEMENT EN CONSTRUCTION BVD LOMBARD  AVEC VUE AU SUD VERS LES IMMEUBLES DE LA CITÉ DU CASTELLAS, LE PARC DE L’OASIS , LE QUARTIER DES AYGALADES ET L'ARCHIPEL DU FRIOUL, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ROND POINT DU GRAND LITTORAL ET SES PINS ATYPIQUES, VUE SUR LA CITE DE LA CASTELLANE ET LA COLLINE RESIDENTIELLE DE VERDURON, QUARTIER DE ST ANTOINE, MARSEILLE15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | EN FIN DU BD LOMBARD, LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES QUARTIERS DE LA CABUCELLE, LA CALADE, ST LOUIS, ET LES TERMINAUX DE CROISIERES, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | UNE HUTTE DE CHASSEUR COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE , TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BD LOMBARD, LA MASION BLANCHE AUX ALLURES DE MINARET ET VUE SUR LA CALADE, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ARRET DE BUS 35 LITTORAL GOURRET SUR L’AXE DE L’AUTOUROUTE DU SOLEIL, LES 2 TOURS D’HABITATIONS DU CAP JANET, QUARTIER CAP JANET MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LES VILLAS DU QUARTER DE VERDIRONT, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | L'ESTAQUE VILLAGE, VUE SUR LE PORT DE SAUMATY , LES CROISIERISTES ET L'ANSE J4, MARSEILLE 16
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | L'ESTAQUE VILLAGE, VUE SUR LE PORT DE SAUMATY , LES CROISIERISTES ET L'ANSE J4
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LE VILLAGE DU VALLON DES AUFFES ET LA COLLINE D’ENDOUME AVEC SON EGLISE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE

Sébastien Arrighi

Wasteland

à propos

À propos de la série

« Le projet Wasteland est une exploration du bassin de rétention du barrage de Bimont, près d’Aix-en-Provence, durant sa phase de restauration en 2018. Privé de sa principale source d’alimentation, la galerie artificielle de la Campane, le bassin s’est retrouvé asséché, laissant apparaître un désert fragile et isolé, curieusement semblable à d’autres espaces, à d’autres contrées. Cependant le retrait de ces eaux, nous révèle la Cause (rivière naturelle du site). Elle ruissèle depuis la face nord de la Sainte-Victoire et semble reprendre ses droits, en parcourant à nouveau ce paysage découvert et les restes qui le compose. Débris et autres reliques d’ordinaire invisibles, tels les témoins d’un autre temps. Que les eaux acheminées depuis les Gorges du Verdon, allaient sous peu dissimuler et recouvrir d’une resplendissante étendue turquoise.

Spectateur privilégié de ces différentes scènes, la proximité de mon lieu de résidence avec le site, ainsi que le soutien de la DRAC PACA m’ont permis d’entreprendre ces nombreuses reconnaissances, promenades et découvertes. À l’aide de ma chambre photographique de grand format. Matériel lourd m’obligeant à limiter mes déplacements au profit de vastes expectatives, révélatrices d’apparences inespérées. »

Sébastien Arrighi

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Saint-Marc-Jaumegarde
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi (né en 1992 à Ajaccio, Corse-du-Sud), est un artiste diplômé avec les félicitations du jury de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Ses travaux photographiques et vidéo sont régulièrement exposés et saluées par des prix français et internationaux. La Collectivité de Corse, la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que le CNAP apportent leur soutien à ses nombreuses recherches par le biais d’aides à la création, à la publication et à l’exposition. Il est également représenté par la galerie Sintitulo à Mougins depuis 2018.

Qu’il s’agisse de paysages du quotidien ou d’énigmatiques scènes, les images de Sébastien Arrighi appréhendent le réel différemment. Ainsi, la corporalité étrange qui est propre à la brume ou aux stries du dehors, fait la teneur profonde et intime de ses images. D’une tension et d’un désir en résulte des objets, des morceaux de paysages, que la pensée puisse exprimer. Ce sont des relations anonymes et opaques qui arrivent sans mot, sans nom, des relations recouvertes et masquées. Tel des univers parallèles qui communiquent et finissent par s’entrecroiser, suite à des glissements géologiques qui auraient finalement bouleversé l’ordre ou la mémoire des temps.

Site internet

Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #1
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #2
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #3
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #4
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #5
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #6
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #7
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #8
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #9
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #10
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #11
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #12
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #13
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #14
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #15
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #16
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #17
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #18
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #19
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #20
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #21
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #22
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #23
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #24
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #25
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #26
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #27
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #28

Jean-Christophe Béchet

Marseille, ville natale

à propos

À propos de la série

« Marseille appartient à qui vient du large », Blaise Cendrars.

« J’ai habité Marseille jusqu’à l’âge de 21 ans. Depuis 1985, je vis « ailleurs ». Mais je reste un « marseillais ». A chaque retour dans ma ville natale, je fais le même trajet, attiré, aimanté, par le bord de mer. Je marche de la Joliette au Prado, de la Pointe Rouge à Callelongue. Et je photographie… Je suis au milieu de nulle part et pourtant je suis encore dans le huitième arrondissement d’une cité qui s’étire au delà du raisonnable… Si j’aime autant les grandes métropoles, les voyages lointains et les montagnes inhospitalières, c’est sans doute à Marseille que je le dois. La ville, le dépaysement, la pierre. L’urbain, l’ailleurs, le minéral. Les trois fondements de mon parcours photographique viennent de Marseille. Ils en sont aussi la matrice, les racines. Je n’ai compris cela que récemment, quand j’ai commencé à travailler sur ce livre. La lecture de Blaise Cendrars, dans « l’Homme foudroyé », m’a aidé. J’avais trouvé un guide « étranger » et décédé dans ma « ville natale »… Je devais faire le point, voir si mes images « marseillaises », souvent intimes et personnelles, livraient quelques vérités sur une ville insaisissable. Car Marseille, chaque habitant le sait, n’est pas une « vraie » ville. C’est un ensemble de villages, une suite de petites entités. C’est un sujet impossible pour un photographe. Marseille s’échappe de tous les côtés. Ici c’est le son, pas seulement l’accent, mais les paroles, le bruit, le soleil, le vent, qui créent l’unité de la ville…Aujourd’hui, trop de clichés sont associés à la ville ; on ne sait plus quand on est dans le « vrai », dans le « réel », dans une « fiction »… Avec Marseille, on navigue à vue et on sait que de toute façon, on ratera sa cible. Alors, tant pis allons-y, jetons nous à l’eau… Oui, Marseille est d’abord pour moi la ville de mon enfance, de mes souvenirs, de mes premières photos et de mes premières amours, oui c’est une ville sensuelle et distante, chaleureuse et froide, excessive et cachée, inquiétante et débonnaire, vulgaire et enthousiasmante… Ici on parle trop… trop fort, trop vite, trop longtemps et Marseille a surtout besoin qu’on la laisse tranquille et qu’on écoute le vent, la mer et les mouettes du Frioul… » Jean-Christophe Béchet

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jean-Christophe Béchet / SAIF

Documentation :

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Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil », celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la « photo de rue » et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans, une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et aux Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017.

Site internet

Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
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Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
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Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
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Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
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Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013

Iris Winckler

Sud II

à propos

À propos de la série

« Je me suis installée à Marseille en 2017. J’ai depuis continué à photographier la ville, et mon regard sur celle-ci a évolué en même temps que ma familiarité avec les lieux. Si je photographie à peu près toujours les mêmes choses, la lumière, elle, n’est plus la même. J’ai photographié essentiellement à la tombée du jour, quand le doré du soir semble enluminer la ville et la couvrir d’un voile de crasse noire en même temps. » Iris Winckler

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Frioul, L'Estaque, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Iris Winckler

Iris Winckler

« Née en 1990, je vis et travaille entre Marseille et Paris. Je suis diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en graphisme, ainsi que de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Depuis 2017, je partage mon activité entre ma pratique personnelle, la photographie d’architecture et autres commandes. En parallèle, j’ai travaillé en tant que guide pour les Rencontres d’Arles ou encore l’exposition « Picasso, voyages imaginaire » (Vieille Charité/Mucem), et comme commissaire de trois expositions de photographie à Avignon, Arles puis Marseille pour le compte de la Région PACA. » Iris Winckler

Site internet

Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020

Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti

Zones d’activités

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Marseille, Plan-de-Campagne, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Alayo / Gauberti

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013

Jacques Filiu

Marseille précisement

à propos

À propos de la série

« Vers les années 2008-2009, j’ai pris conscience tout d’abord de la possibilité de témoigner, avec un point de vue (harmonie des images, composition, colorimétrie), de la manière le plus neutre possible de la vie quotidienne, banale, de la ville et de ses habitants. Sachant que ce témoignage ne pourra qu’être partiel et subjectif car lié aux contraintes matérielles. J’ai également vu la possibilité d’ouvrir mes images à l’imaginaire des regardeurs, en recherchant des personnages en relation avec les décors les entourant (attitude des silhouettes, ambiance des décors). Au cours des années, j’essaye d’élargir le champ de mes promenades à l’ensemble de la ville, de trouver un point d’équilibre entre la photo de reportage et la photo plus poétique. Je voudrais arriver à faire sentir les différences d’ambiance entre grands quartiers de la ville. »

Jacques Filiu

  • Année•s : 2008-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jacques Filiu

Jacques Filiu

Né à Alger en 1947, Jacques Filiu réside à Marseille depuis 1961. Il mène sa vie professionnelle dans les métiers de l’assurance, tandis qu’il pratique la photographie en amateur. En 1999, il adhère à l’association Phocal. Suite à trois stages photo à Arles entre 2003 et 2005, avec Jérôme Brezillon, Lise Sarfati et Jean-Christophe Béchet, il rencontre Bernard Plossu en 2008. Après l’arrêt de son activité professionnelle en 2009, il profite de son temps libre pour parcourir Marseille et créer un témoignage sur sa vie de tous les jours. En 2013, il a été commissaire de l’exposition collective « Marseille en scènes, 29 regards, 29 histoires » (coproduction avec l’association Phocal et Marseille Provence 2013). Actuellement, il poursuit l’exploration de cette ville.

Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
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Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020

Sébastien Normand

Périgée au Frioul

à propos

À propos de la série

« Lunaire », l’adjectif qui est le plus fréquemment utilisé pour qualifier le « paysage » des îles du Frioul, est le point de départ d’un travail sur la représentation de ce territoire insulaire. Le dispositif est simple il s’agit de photographier la nuit en utilisant la lumière de la pleine lune. Cela implique de faire l’expérience nocturne de ce paysage minéral situé au large de Marseille. Une nuit de temps de pose, l’éclairage ponctuel de la lune balayant les roches, produisent des images que seul l’appareil photographique peut donner à voir. Ces « images invisibles » révélées par la photographie sont striées des faisceaux lumineux des activités humaines. C’est la confrontation aujourd’hui des temps géologiques avec un moment photographique, sur un territoire qui concentre les traces de trois siècles d’histoire. Monochromatiques, contemplatives, à une extrémité du procédé d’enregistrement photo-mécanique, ces photographies interrogent notre présence à notre monde contemporain.

  • Année•s : 2012-2016
  • Commune•s : Frioul
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016

André Mérian

Standard

à propos

À propos de la série

« Standard » est un travail de constat dans le département des Bouches du Rhône, sur la question de l’intervention de l’homme à travers le paysage et ces espaces, sa mutation avec l’architecture, et d’une certaine destruction, feux de forêt, abattage des arbres, construction de nouvelles zones d’habitations, mutation du paysage et de son uniformisation… Ces photographies ont été réalisées en périphérie de Marseille, surtout dans la partie Nord, Carry le Rouet, Sausset les Pins, Vitrolles, Arles, Saint Martin de Crau, et à la limite du département près de Tarascon.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Arles, Bouc-Bel-Air, Carry-le-Rouet, Gémenos, L'Estaque, Martigues, Miramas, Parc Naturel Régional des Alpilles, Rastuen, Sausset-les-Pins, Tarascon, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011

Sylvain Duffard

La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume

à propos

À propos de la série

« Les forêts, à l’image de la grande majorité des espaces naturels terrestres, ont été progressivement occupées et modelées par l’homme au cours des siècles. L’histoire de la forêt est ainsi indissociable de ses rapports avec l’homme. Après avoir au Moyen Âge projeté sur la forêt nombre de peurs et de croyances, l’homme l’a peu à peu reconsidérée puis investie pour alternativement la jardiner, l’exploiter ou la préserver. Entre approche utilitariste et élan contemplatif ou spirituel, l’homme s’efforce désormais de trouver un juste et durable équilibre entre les divers usages qu’il fait du milieu forestier et de ses ressources. Que vient faire aujourd’hui l’Homme en forêt ? Que représente l’espace forestier pour celles et ceux qui le fréquentent ? Ceux-ci s’aventurent-ils au cœur des massifs, privilégient-ils les espaces aménagés ou ceux situés en lisière ? Comment cohabitent les personnes qui résident sur ces territoires avec celles, de passage, qui viennent y pratiquer leurs loisirs et s’y ressourcer ? Ce sont quelques-unes des questions qui ont animé mon travail photographique sur le paysage forestier français.

Me rendant successivement sur dix-sept forêts domaniales, dans le cadre d’une commande photographique que l’Office National des Forêts m’a confiée entre 2009 et 2010, j’ai confronté mon regard à des territoires forestiers vivants, complexes et contrastés. J’ai observé la manière dont travailleurs, résidents ou vacanciers prennent place dans ces paysages. J’ai simultanément porté mon attention sur les marques – superficielles ou profondes – témoignant de l’action de l’homme sur la nature : celles aisément identifiables dans le paysage tels que barrières, pistes et cheminements, mais aussi celles, souvent plus ténues, lisibles dans la structure même des boisements.

La présente sélection est consacrée à la forêt domaniale de la Sainte-Baume et à ses abords. »

Sylvain Duffard

  • Année•s : 2009-2010
  • Commune•s : Forêt domaniale de la Sainte-Baume
  • Commanditaire•s : Office National des Forêts
  • © Sylvain Duffard / Office National des Forêts

Sylvain Duffard

Né en 1975, Sylvain Duffard est photographe indépendant. Il vit et travaille à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Diplômé de l’Institut de Géographie Alpine (IGA), Université Joseph Fournier de Grenoble en 1999, c’est en autodidacte que Sylvain Duffard développe sa pratique photographique. Se confrontant à la commande dès 2006, il développe un travail portant sur le paysage quotidien, démarche rapidement sous-tendue par l’émergence de questionnements relatifs à ses modes de fabrication. Il fait ensuite l’expérience de la commande publique dans le cadre de missions photographiques consacrées à l’observation du paysage ; commandes inscrites dans le sillage de missions photographiques historiques telle que celle que la DATAR engagea au début des années 1980. Ces expériences constituent pour lui un espace d’apprentissage privilégié et le lieu d’une expérimentation riche et personnelle du paysage. De 2008 à 2010, il répond à une commande de l’Office National des Forêts ; commande qui donnera naissance à sa série « La forêt habitée ». Il réalisera ensuite successivement les séries chronophotographiques de trois Observatoires photographiques des paysages, à l’échelle du Parc Naturel Régional des Alpilles, puis du département de Haute-Savoie et enfin de l’Archipel Guadeloupe. De 2017 à 2018, l’Atelier des Places du Grand Paris lui confie une commande de paysage relative aux sites jouxtant certaines des futures gares du Grand Paris Express.

Site internet

Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010

Brigitte Bauer

Le territoire du bord

à propos

À propos de la série

Résidence au Centre d’Arts Plastiques Fernand Léger, Port-de-Bouc, avril 2016, à l’occasion des 150 ans de la ville. Exposition à l’ancienne Halle à Marée, du 9 juillet au 9 septembre 2016. La ville m’est d’abord apparue par ses coupures et séparations : autoroute, canal, chemin de fer. Et puis une continuité s’est déployée. Ici, la mer semble border la ville comme on dit d’un lit qu’il est bordé. Traverser le centre et inévitablement retrouver l’eau au bout du chemin : le canal, la mer, le chenal. Lors de ces journées de printemps, le temps de la résidence, la présence humaine se faisait encore très discrète. Sur les plages, davantage de silhouettes traversantes que de corps allongés, sur les chemins du bord, seulement les allers et retours à heure fixe des promeneurs de chiens. Même sur le grand terrain de jeu, les rares enfants semblaient en retrait, comme en attente d’un signal de départ qui ne venait pas. C’est alors l’architecture qui s’est imposée au premier plan : la copie d’un célèbre pont, des blocs d’immeubles tout en blanc comme pour signaler la présence de la ville aux pétroliers ancrés au large, une cabane prise dans ses filets, et ailleurs, dans le chenal, ces architectures industrielles un peu ou beaucoup sur le déclin, reliées entre elles par un chapelet de pêcheurs alignés au bord de l’eau.

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7026-28), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6843-44), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7149-52), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6814-15), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6771-73), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7090-914), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7459), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7403-05), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7261-62), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7143-45), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7068-70), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6535-37), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6549-514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6559-60), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6553-55), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016

Pascal Grimaud

Le temps présent

à propos

À propos de la série

Travail personnel ou de commande, sujet, description du processus d’enquête photographique, évolution du travail au cours de sa réalisation.

  • Année•s : 2013-2016
  • Commune•s : Boulbon, Charleval, Eygalières, Puyloubier
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Pascal Grimaud

Pascal Grimaud

Photographe, Pascal Grimaud vit et travaille dans le sud de la France. Il se consacre à des projets d’auteur au long cours.
Son travail donne lieu à diverses publications et expositions en France et à l’étranger. En 2004, il publie « Le bateau ivre, histoires en terre malgache » chez Images en Manœuvres, suivi en 2006 de « Filles de lune – de l’archipel des Comores à Marseille », et de « Maiden Africa » en 2009.
Dans le cadre d’une commande du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, il réalise de 2013 à 2016 un projet sur son village natal dans les Alpilles. Deux ouvrages rendront compte de ce travail : « Cahier 2013/2015 » et « Le temps présent » aux éditions Filigranes. Il retourne régulièrement à Madagascar, île qui ne cesse de questionner sa pratique photographique; et 10 ans après la sortie de « Filles de lune », il initie un nouveau projet dans l’archipel des Comores et sur l’île de Mayotte.

Site internet

Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
SAINT ETIENNE DU GRES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT,
 VIDE GRENIER
 VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | CHAPELLE SAINT MARCELIN
PROCESSION DES BOUTEILLES
BOULBON
BOUCHES DU RHONE
1 JUIN 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERESR, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | ADOLESCENTS
PUYLOUBIER
BOUCHES DU RHONE
AVRIL 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | JEUNE FILLE DEGUISEE
CARNAVAL
PUYLOUBIER
BOUCHES DU RHONE 
MARS 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2009
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2009
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | ECOLE ELEMENTAIRE COMMUNALE
PUYLOUBIER
NOVEMBRE 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT
PUYLOUBIER
MARS 2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | GARDIANS ET JEUNES A MOTO
ABRIVADO LONGUE
BOULBON
BOUCHES DU RHONE
JUIN 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | FETE VOTIVE SAINT LAURENT
EYGALIERES
BOUCHES DU RHONE
AOUT 2015

Philippe Piron

Arenc

à propos

À propos de la série

Projet documentaire sur le quartier d’Arenc (Marseille) avant sa transformation par le projet d’aménagement urbain Euroméditerranée. Ensembles de photographies de paysages urbains et d’architectures. Projet réalisé avec le soutien de l’association le Mur du Son.

  • Année•s : 2007-2008
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
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Fabrice Ney

ZUP n°1

à propos

À propos de la série

« Ces photographies ont été réalisées à Marseille dans les quartiers Nord, entre 1981 et 1983. Le titre donné à ce corpus photographique « ZUP n°1 », correspond à la politique urbaine qui avait conduit, à partir du milieu des années soixante, à la construction des cités du Grand Saint Barthélémy dont celles de Picon, La Busserine, Saint Barthélémy III et Font-Vert. Dans la continuité de mes deux travaux précédents, j’ai choisi délibérément de ne pas photographier les habitants: je me concentrais sur l’environnement urbain immédiat et je cherchais en quoi cet environnement pouvait être révélateur des relations sociales qui s’y nouaient. Il s’agissait d’éprouver un outil d’observation dont l’utilisation nécessitait l’expression d’un point de vue en accord avec ce projet documentaire. Une approche radicale et systématique : décadrer l’habitant, c’est le remettre à sa place en tant qu’acteur de ce qui est représenté et non plus en tant qu’objet de représentation. Pour cela, j’ai parcouru ces cités plutôt au lever du jour, sous des lumières souvent grisâtres, effectuant des relevés, des prélèvements, notant des cheminements, interrogeant les lieux et la manière dont ils étaient habités. Les prises de vue ont été réalisées sur le mode de la prise de notes, de la saisie rapide, de la fluidité du regard plus attentif à l’enchaînement de ses impressions qu’à la fabrication d’une image synthétique. Les cadrages ont été le résultat de cette liberté du mouvement guidé par un projet sociologique. Ils se sont ensuite progressivement accordés avec le plan vertical des façades, influencé, sans doute, par la réalisation de la série des 68 portes qui a invité mon regard à se déplacer sur des rythmes graphiquement plus prononcés. Un boîtier petit format, chargé d’une pellicule rapide, a servi d’outil à cette mobilité. J’ai donné à voir les lieux dans le mouvement de leur découverte, en étant sensible à l’organisation des détails. Chacun des éléments, du bâti jusqu’aux traces de passages, possède une importance relative aux autres.Travailler sur des séries est une manière de déborder l’aspect anecdotique de la prise de vue, en évitant de recourir à une composition trop arbitraire et bavarde. Le cadrage implique un « point de vue » physique et narratif. Cadrer au plus proche des liens entre les choses maintient la cohérence du projet et consolide le sentiment d’unité de l’espace et du temps du parcours. Mais cette unité reste toujours une construction. En 1983, la réalisation de « 68 portes » suivait un protocole de prise de vue systématique qui incluait le traitement informatique (Logiciel EURISTA, EHESS) permettant une méthode de classement et de regroupement de la série, dont le propos était de tester un processus d’interprétation des données fournies par les images photographiques. » Présentation extraite de l’ouvrage « ZUP n°1 », Arnaud Bizalion Editeur, 2019

  • Année•s : 1980-1983
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Façade arrière P, Balcons occupés par des objets divers, linge, échelle, vélo, pots de fleur, barbecue, etc...
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Extrémité sud du Bâtiment P , voiture en contrebas, rambarde béton de la voie d'accès à l'avenue S. Allende, présence d'un camion de passage.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Vue en plongée sur l'Avenue S. Allende en fin de travaux, un camion.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Panneau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Passage piéton, voie ferrée une voie, grillage et graffiti sur le portique
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, voitures garées , panneau Logirem, passage sous le P.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, caravanes et voitures garées Panneau Logirem, Carrefour, graffiti